FLORIDE – Part 4 – 1581km (distance cumulée depuis Miami…)
- 28 Février : nord de Live Oak – Lee (ouest) ; 54 km
- 1 Mars : Lee – Monticello (sud) ; 67 km
- 2 Mars : Monticello (sud) – Midway ; 84 km
- 3 Mars : Midway – Chattahoochee ; 60 km
- 4 et 5 Mars : Chattahoochee – Florida Caverns SP ; 54 km
- 6 Mars : Florida Caverns SP – Bonifey ; 56 km
- 7 Mars : Bonifey – Defuniak Springs (ouest) ; 69 km
- 8 Mars : Defuniak Springs (ouest) – Holt ; 75 km
- 9 et 10 Mars : Holt – KOA de Milton ; 31 km… LESSIVE ! LESSIVE !
Les CHALLENGES !
- Pour Sylvain. Et un bisou au Shérif, un ! Viens par là la Laura… Remarquez les dents en or, apparemment très à la mode, beaucoup en ont…
- Pour Raf’, Béa a donné tout ce qu’elle avait, je n’ai rien pu obtenir de mieux que ce vieux DUB pourri devant la station essence à la Hopper que tu désirais.
- Pour l’Autre Pierre-Yves, béni sois-tu, mon homonyme, mon camarade, mon frère, ton challenge des cocktails nous a permis de passer une de nos meilleure soirée en Floride ! Pour toi, le Texas Tea (téquila / gin / vodka / rhum / cointreau / bourbon / coca) Waouh !!! C’était chouette ! Par contre, personne ne semble connaître le Florida cocktail…
- Photos loupées de challenge. Il y avait la lune, mais pas la tente, on était au motel.
BILAN, tout en nuances et en toute bonne foi, DE LA FLORIDE
Allez ! Derniers jours en Floride, après un gros mois passé sur place, il me semble avoir bien gagné le droit – et même, dirai-je, la légitimité – de dresser un bilan sur cet Etat…
Bon, alors, pour la Floride, je ne vais pas vous le cacher, mais le bilan n’est pas terrible, terrible… Bien sûr, bien sûr, ce n’est que mon ressenti, mais toute personne normalement constitué, doté de 2 yeux, d’un nez, d’au moins une oreille, et d’un sens du goût « européen », sera forcé de plus ou moins partager ce ressenti.
Déjà, c’est plat, et quand c’est plat, c’est moche… Il y a beaucoup d’endroits où de petites bosses (à 8, 10 ou 12 %) se succèdent, mais leur propriété est de casser les pattes du cycliste sans améliorer la beauté du paysage… Etonnant, non ? Bref, sur 1500 Km, du sud au nord, de l’est à l’ouest, c’est plat et plutôt moche (mis à part quelques State Parks).
Ensuite, c’est moche !
- Tu l’as déjà dit ça…
- Quoi ?
- Tu l’as déjà dit : c’est moche ! C’est bon… Et pis moi, je ne trouve pas ça si moche…
- Quoi ? Pas moche ! Qu’est-ce qu’il te faut ! De toute façon, tu as toujours eu des goûts de chiotte…
- Y’a qu’à voir le mari que j’ai choisi…
- Quoi ?… Bon ! Si c’est pour être aussi désagréable, tu es prié de bouger ta grosse écriture noire de ma chronique…
Bon, je disais… Ah oui, ensuite… Ensuite, c’est chiant… C’est chiant la Floride ! C’est chiant ! Mais alors, c’est chiant !!! Bon, peut-être pas pour tout le monde, c’est vrai… Celui qui aime la pêche, celui qui aime bronzer, celui qui aime faire du shopping à Miami, celui qui aime pêcher en bronzant, celui qui aime faire du shopping en pêchant, ou celui qui aime bronzer en shoppant, pourront peut-être y trouver leur compte… Sinon, très peu de culture (sur nos 1500 bornes, on a vu 1 seul cinéma), assez peu de randos intéressantes (quelques petites balades dans les State Parks… Pas extraordinaires par rapport à ceux de l’Ouest…), pas de campings naturistes, beaucoup, beaucoup, beaucoup de retraités qui passent l’hiver en Floride (une ambiance de guedins !), 90 % des campings qui refusent les tentes, bref… Chiant !
En outre, pour les quelques possibilités de tourisme Vert (les State Parks – dorénavant appelés SP), mieux vaut être fan des zones humides… Bon, là, c’est vrai que c’est question de goût… En ce qui me concerne, les marécages, les moustiques, les eaux stagnantes et puantes, les chaleurs humides, j’apprécie modérément… En fait, cet écosystème ne m’émeut pas particulièrement… Et tout ça pour voir un seul alligator… Plus petit que moi, en plus… Bref… Pas emballé.
De plus, c’est cher la Floride ! C’est cher ! On a bien réussi, par miracle, sur un malentendu, à passer 2 nuits gratis, mais sinon, aux USA, c’est camping obligatoire, et à chaque fois, une trentaine de dollars ! Putains de capitalistes ! Putains de retraités ! Putain de lecteur MP3 de merde ! (Ah, non, excusez-moi, cette dernière phrase n’a rien à faire ici… Vous la trouverez drôle tout à l’heure, mais pour l’instant, oubliez là…) Bref, c’est cher !
Bon, comme Béa s’impatiente, j’ajouterai juste que (LISTE A PUCES !) :
- On mange mal.
- On vote Trump.
- On n’a eu qu’une seule nuit sur 30 pendant laquelle on n’a pas entendu une circulation ininterrompue de gros moteurs de merde.
- C’est moche.
- Y’a des bosses.
- Mon lecteur MP3 est tout merdique (oups, désolé… c’est pour plus tard, ça…)
- Les gens sont moins accueillants que dans l’Ouest.
Pour conclure, je dirais simplement que la Floride, c’est tout pourri… Sauf, bien sûr, si vous aimez les vieux, les moustiques, la pêche, le moche, le plat. Bref, si vous aimez le Nord-Pas de Calais, mais qu’en plus, vous voulez avoir chaud, allez en Floride (attention, vous y mangerez beaucoup moins bien, et les gens sont moins sympas…)
Pour ma part, j’attends la suite avec impatience et bonne humeur, car pour l’instant, je regrette légèrement le choix des USA…
Quant à la Floride, je pense sérieusement n’y refoutre plus jamais les pieds.
Ne pensez pas que le climat ne me convient pas… Je suis tellement bien en Martinique, au Venezuela, en Inde, ou, surtout en Guadeloupe (allez à la Marlyse !)… Mais la Floride, je ne m’y sens pas si bien…
Si on me donne le choix entre 2 semaines en Floride et 2 semaines dans les Vosges, je ne me pose même pas la question… (Il faudrait vraiment que la météo prévoit 2 semaines de flotte ininterrompue sur les Vosges, par 3 ou 4°, pour que je commence à réfléchir… Et je pense que je choisirais les Vosges quand même…)
Voilà, à toi Béa…
Et ben, on le sent bien qu’on a monté plein nord pendant 1000 bornes. Les premiers temps on a commencé à se prendre de la flotte, mais ça ressemblait plus à des pluies tropicales. On a l’impression de se prendre des seaux d’eau tiède alors qu’on pédale et qu’on n’a rien pour se mettre à l’abri. Mais finalement, ça ne nous met pas trop de mauvaise humeur car même si le tee shirt est à tordre, au bout de vingt minutes, il est séché par le soleil et le vent.
Par contre depuis quelques jours, fini la rigolade. On se réveille avec des températures avoisinant les 3 ou 4°C avec un bon vent du nord. J’ai vite fait de ressortir du fond de ma sacoche, ma doudoune qui n’a pas été sortie depuis Bruxelles. Ca caillotte un peu toute la journée et on est bien content de se glisser au chaud dans le sac de couchage à 18h.
Pierrot, vendredi 6H35 : « Hhhhîîîîîîî, … putain de bordel, … mais c’est pas vrai … Y’a un trou dans mon slip vert »
C’est toujours aussi compliqué de trouver des campings. En arrivant à Lee, on s’écarte de notre itinéraire pour faire un détour d’une dizaine de kilomètres pour rejoindre deux campings qui étaient signalés sur la carte. Le premier est un motel qui fait également camping, mais finalement en ce moment, ils n’acceptent pas les tentes car ils sont en train de rénover le bloc sanitaire. Pas grave, nous poussons jusqu’au deuxième. C’est un parc d’attraction dans lequel se trouve un camping. 48 dollars l’emplacement pour la nuit sans eau ni électricité. Nous fuyons l’endroit et nous nous sommes finalement résolus à prendre une chambre dans le premier motel.
A Defuniak, on se dirige vers le camping signalé sur nos cartes routières spéciales cyclistes. Il reste des emplacements herbeux qui ne demandent qu’à nous accueillir. On arrive donc fourbu devant la tenancière qui nous répond sans sourciller que ce n’est pas possible pour les tentes, ils n’acceptent que les campings car. Elle nous renvoie vers le camping de l’autre coté du lac. Et c’est reparti pour 3kms. A voir le portail à code super sécurisé, ça sent pas bon. La nana nous explique que non, ils n’acceptent que les campings cars … gniagnia … désolée. Finalement, elle se laisse attendrir par nos petits yeux larmoyants et finit par nous céder un emplacement pour camping car pour 50 dollars !!! Autant dire, qu’il y en a un qui a fait la gueule toute la soirée. On n’a pas compris pourquoi on n’avait pas le droit de planter sur la pelouse qui était loin de ressembler à un green anglais. Heureusement qu’on a maintenant une tente autoportante.
Emplacement à 50 dollars !!
Le relief est de plus en plus pentu et dans certaine ville, c’est San Francisco avant l’heure. Nous traversons Chattahoochee après avoir bien fait chauffer les cuisses. Sur Main Street, on repère un restaurant bar sur la devanture duquel il est mentionné « cocktail ». Cool, c’est peut être l’occasion de valider encore un nouveau challenge. Sauf que nous ne sommes pas encore au camping et la route qui y mène descend vertigineusement. Du coup, on remercie « l’Autre Pierre Yves » car sans son challenge à base de cocktail, on n’aurait jamais trouvé le courage de remonter à pied toute cette rue et on se serait arrêté au premier restau qui devait une fois de plus offrir que des burgers. Et bien oui, « Autre Pierre Yves », grâce à toi nous avons passé une de nos meilleures soirées en dégustant pendant l’happy hour un « Texas Tea » et une « Margarita » en regardant un match de basket à la TV. Puis de la bière pression quand c’était plus l’happy hour accompagnée d’un repas enfin « fait maison » qui était excellent (beignets de crevettes et fish and chips).
Au niveau des restos, on trouve essentiellement des grandes enseignes offrant principalement des burgers, salades, poulet pané. Le repas se fait en général au soda et on peut remplir à volonté son gobelet à la « fontaine à soda » en choisissant sa boisson. Mon plaisir étant de remplir mon gobelet au quart pour en gouter plein de différents. Si un jour le Fanta fraise ou raisin arrive en France (à moins que ça ne soit déjà fait) je vous le déconseille fortement. En règle générale, toute la vaisselle est jetable et les plats sont donc servis dans des boites en carton ou des feuilles de papier. A noter surtout que le service n’est pas compris et que ce sont les pourboires qui font essentiellement la paie des salariés. Le minimum est de 10%, mais on voit bien qu’ils font un peu la tronche quand on ne laisse que ça. Il vaut donc mieux partir sur 15%, voire même 20% quand on est super content comme à Chattahoochee.
Quand on repart le lendemain en franchissant la rivière, on passe un fuseau horaire. Alors que nous avions 6 heures de décalage avec vous, nous en avons maintenant 7. Déjà qu’on se couchait comme les poules, ça n’arrange pas nos affaires car le soleil se couche maintenant vers 18 heures.
Un des trucs très chiant en vélo, et ce quelque soit le pays traversé, c’est : les chiens. Quand on entend des aboiements de petits roquets, on n’y prête pas attention, mais quand les aboiements se veulent plus graves et plus menaçants, il y a intérêt à être très vigilants. Dès qu’on entend des aboiements je suis sur le qui vive. Au mieux, le chien est enfermé dans son chenil et s’égosille de loin. Au moins pire, il cavale comme un lapin jusqu’au grillage et aboie comme un malade en faisant des allers-retours le long de la clôture. Mais de temps en temps, le portail n’est pas fermé, et la bestiole se retrouve sur la route pour nous courir après. A leur décharge, j’imagine qu’ils ne voient pas passer souvent de vélos et encore moins de vélos couchés. J’imagine que pour eux, un homme c’est soit debout sur deux jambes, soit assis dans une voiture. Mais un truc allongé à 50cm du sol, c’est du jamais vu. Toujours est-il que l’autre jour, ce sont deux pit-bulls à moitié bâtards qui nous ont pris en chasse, toutes babines retroussées. On devait plafonner à 17km/h, autant dire que les bestioles ont eu tôt fait de nous rattraper. Ils en avaient uniquement après Pierrot qui est bien plus bas que moi sur son vélo. L’un deux arrivait par moment à niaquer la sacoche qui ressemble à s’y méprendre avec la vitesse à une panse de chevreuil ventripotente. Depuis lors, Pierrot cherche une solution pour se fabriquer un gourdin agrémenté de vis rouillées et de morceaux de verre.
La rubrique des choses que je n’ai jamais vues aux USA
- Je n’ai jamais vu une voiture française.
- Je n’ai jamais de chien écrasé sur le bord de la route… Dommage…
En arrivant à Marianna, on fait des courses pour plusieurs jours puisque nous comptons rester une journée entière dans le Florida Caverns State Park qui se situe à 8km de la ville. Pierrot trimbale sur sa sacoche un énorme sac de glace, destiné normalement à rafraichir les glacières et sous lequel il a glissé le steak de bœuf anniversaire. Et ben oui, on est le 4 mars, mais finalement avec le décalage horaire, on est le 5. Mais surtout, vu le relief du coin, pas question de se taper un aller retour à Marianna pour manger dans un tex mex. On fête donc dignement les 44 ans de Pierrot avec du rhum coca, un petit barbec au milieu des bois et des bananes chocolat à la cendre en dessert. Royal.
Américains en vacances avec deux chiens et … quatre chevaux
finalement, ils seront nos imposants voisins
Le lendemain, on se fait une chouette promenade dans le parc même si les seules bestioles que nous verrons, seront les moustiques. Une horreur !! Ca gâche un peu le plaisir.
Je me tape ensuite 9 km aller-retour pour retourner à l’entrée du parc et trouver des cadeaux d’anniversaire de rêve. A savoir : un pepsi frais, une brassée de bois pour le feu de ce soir (même si il n’y a plus rien à faire cuire dessus, au moins ça éloigne les moustiques) et une lotion répulsive contre les moustiques. Sans déconner, ça claque ou pas comme anniversaire ?
Oubli important !
Eh oui ! Bien sûr ! Avec tous ces petits tracas, j’avais complètement oublié que j’ai obtenu, avant de partir, la RDFBPH ! Les plus à la pointe d’entrevous concernant l’Humour auront bien sûr identifié, sous l’acronyme, la « reconnaissance au droit de faire des blagues sur le personnes handicapées ». J’en suis d’autant plus satisfait que pour l’obtenir, il faut réunir 2 des 3 conditions suivantes :
- Etre soi même handicapé.
- Avoir travaillé plus de 5 ans auprès de personnes handicapées.
- Etre pistonné.
Et le truc de fou ! C’est que je suis sûr et certain de ne pas avoir été pistonné ! Et pourtant je l’ai eu quand même ! Va comprendre…
Mais bon, maintenant que j’ai ma RDFBPH, il s’agirait d’en profiter ! Allez ! Florilège !
- C’est Rose qui dit à Marius : « Dis donc, Marius, tu baisses un peu, non ? Tu étais plus costaud avant… » Et Marius de répondre : « Tu sais, depuis que je suis handicapé, je suis moins musclé Rose ! » moins muSCLE ROSE… SCLEROSE !!! Et BAM ! 1-0 pour l’humour sclérotique !
- Pour tous ceux qui ont la chance d’avoir un scléroseux dans leur entourage, je les autorise à utiliser la blague précédente, pour le mettre en b… J’allais dire « en boîte », non ! Pour le mettre « en plaque » ! Sclérose en plaques ! Hilarant ! Et 2-0 pour l’humour menuisier !
- Allez ! On a bien ri, mais revenons 5 minutes au voyage. L’alimentation est hyper importante… Moi, pour rester en forme, je me suis mis aux pâtes ! Mis aux pâtes ! Myopathe ! Et BAM ! 3-0 pour l’humour en chariot !
J’averti tout de suite la police de la pensée et de la bienséance que leur réaction ne seront pas prises en compte… J’ai la RDFBPH !
J’aime moyen le nouveau système de prise de décisions de Pierrot. On peut dire qu’il met à mal mon sens inné de l’organisation au poil de cul que certains pourraient qualifier de rigoureux, voire un tantinet rigide. Ouais, ben j’aime pas trop quand c’est le bordel. Ci-dessous, deux exemples illustrant mon propos.
Lors d’une énième pause pipi :
- Eh regarde Pierrot, pour atteindre l’étape de ce soir, on a le choix. Soit suivre la grosse route 90 (qu’on suit d’ailleurs très régulièrement) qui est toute droite et donc apparemment à peu près plate et avec une bande cycliste très sécurisante. Soit l’itinéraire, certes préconisé par nos cartes adventure cycling, qui nous fait passer par une petite route qui tournicote, qui a l’air de grimper et qui est plus longue.
- Mouais … J’hésite … Je laisserai mon instinct décider au dernier moment, à l’intersection.
Deux kilomètres plus loin, on arrive à l’intersection, et je vois mon Pierrot tourner à droite vers la petite route qui grimpe.
- Ah, ça y est, ton instinct à parlé.
- Ben c’est surtout le feu rouge. Si le feu était vert quand j’arrivais à l’intersection, on allait tout droit, s’il était rouge, on allait à droite.
En début d’après midi dans un state park :
- Ca te tente de te refaire une ballade cet après midi ou tu préfères te reposer ?
- Tu vois le lézard sur le tronc d’arbre, si il arrive au bout du tronc avant 10 secondes, on va se ballader.
- … ?
- 1 … 2 … 3 … 4
La bestiole se met à cavaler et arrive à la moitié du tronc
- 5 … 6 … 7
Elle se remet à courir, elle est à 20 cm du bout du tronc
- 8 … 9
Elle fait demi tour. Bon ben du coup, on n’a pas refait de ballade.
Non, vraiment, j’aime pas trop quand c’est un lézard qui décide de nos journées.
La liste des choses pour lesquelles on passe plus de temps à la maison ou en voyage
1ère liste : A la maison, par semaine, on passe :
- 10 h de plus… 10 h !!! Au volant de sa bagnole ! La vache ! Putains de moteurs…
- 15 à 20 h de plus à écouter France Inter… Ah… France Inter…
- 35 min de plus à se dire que la France est un pays de casses-couilles ; et l’administration ; et la préfecture ; et les impôts ; et tous ces cons, et, et, et…
2ème liste : En voyage aux USA, par semaine, on passe :
- 3h48 de plus à se dire que la France, c’est vraiment un pays génial ! Et la gastronomie ; et la sécurité sociale ; et les congés payés ; et la Culture ; et l’Ecole ; et la diversité des paysages, et les voies vertes et les eurovélo, et, et, et…… GENIAL !
- 37 min de plus à dire : « Putain de truc de merde !!! » en essayant de faire fonctionner son lecteur MP3 de merde.
- 6h21 de plus à écouter « Nothing Else Matters » de Metallica, la chanson préférée de mon lecteur MP3 de merde qui a décidé de la passer au moins 1 fois toutes les 20 minutes quand il est en position Shuffle.
- 18 min de plus à s’arrêter EN URGENCE dans un fossé sur le bord de la route pour stopper Nothing Else Matters qui est en train de passer pour la 3ème fois DE SUITE, en gueulant : « PUTAIN DE TRUC DE MERDE !!! »
- 18h35 de plus à regretter d’avoir mis du Metallica dans sa playlist.
- 2 min de plus à se dire : « Punaise ! J’ai pas encore trouvé de running-gag durant ce voyage, moi, je baisse, je baisse… »
La Tristitude (voyage en vélo couché aux USA)
Voici une chanson pompée sur Oldelaf (allez voir le clip officiel de « La Tristitude », pour connaître la mélodie et pour vous payer des barres ! (ouais, j’essaie de faire jeune, mais je ne sais même pas si ça se dit encore… Quoi ?… Comment tu dis Béa ?… Oui, pitoyable, c’est ça) ).
La Tristitude, c’est quand on voit que la bête morte c’est pas un chien
C’est quand on te dit qu’on perd 10 degré demain
C’est quand le nom de ton camping est en indien…
Et ça fait mal…
La Tristitude, c’est quand tu laisses choisir le parcours à Béa
C’est quand elle te dit : J’ crois que c’est plus court par là…
C’est quand à 30 bornes du camping la nuit est là.
Et ça fait mal, mal, mal !
Refrain : La Tristitude, c’est moi, c’est toi, c’est nous, c’est quoi
C’est de faire du vélo au fond des USA.
La Tristitude, c’est huuum, c’est wiiizzz, c’est eux, c’est vous
C’est ton corps qui te dit que ça va pas du tout…
La Tristitude, c’est quand ta barbe a 3 couleurs d’poils différents
C’est quand tout le monde te demande si t’es Allemand
C’est quand tu vas jamais, jamais, dans l’sens du vent
Et ça fait mal…
La Tristitude, c’est quand tu manges des fayots qui sont pas trop chauds
C’est quand les saucisses sont moins bonnes que les fayots
Et quand tu penses que c’est quand même mieux qu’au resto…
Et ça fait chier…
Refrain
La Tristitude, c’est quand tu plantes la tente sur une dalle en béton
C’est quand c’est 50 dollars l’camping en question
C’est quand tu t’rends compte qu’en plus tu n’as plus de thon !…
Et ça fait mal !
C’est tout pour aujourd’hui… Peut-être une suite possible dans les semaines à venir… Le problème, c’est que je les écris et les chante sur le vélo, mais j’oublie toujours les plus drôles.
Coin des jeux, énigmes et autres mystères
Solution des énigmes précédentes
- Nous avions une magnifique Grue du Canada (pas farouche…) et un petit Pic épeiche (que j’ignorais exister en Amérique…)
- Le pisse debout de Béa, nettoyé au moins 2 fois par mois.
- Les jambes étaient celles de Pierrot, de nombreux indices trouvés par nos followers très observateurs, même si l’indice principal (une trop faible pilosité pour qu’il s’agisse de Béa) n’a pas été mentionné.
- Et bien sûr, la Mousse espagnole, un peu étouffante pour les arbres, très très présente dans une grande moitié sud de la Floride… Pas très esthétique…
Les nouvelles énigmes :
- Quelle différence – je dis bien quelle différence existe-t-il entre la dernière ville de Floride que nous allons traverser et ceci :
- Qu’est-ce que cette chose, que je tiens dans mes mains ?
- Pourquoi, quand je pense à l’Autre Pierre-Yves (biz cadet !), bien qu’il n’a rien à voir avec un des Nains de Blanche Neige, je l’appelle « Heureux » ?
- Pourquoi, plus les jours passent, m’éloignant ainsi davantage de mon foyer, je me prends à fredonner de plus en plus souvent « Sweet home… » ?