June Lake

MINI-ARTICLE, sans trop de convictions ni de matière première, mais parce que, quand même, vous avez bien mérité de partager ces derniers moments…

 

CALIFORNIE – San Diego, Big Bear Lake, Mammoth Lakes, June Lake, peut-être Yosemite…

En voiture, comme des p’tits bâtards.

 

 

LES CHALLENGES

 

Allez, juste une petite resucée, pour le plaisir.

Pour le Chef :

Bon, ce n’est pas vraiment dans la liste des brasseries imposé par le père Olive, mais nous avons quand même fini par nous rendre dans une petite brasserie, la JLB (June Lake Brewery). J’écris actuellement de June Lake, et je m’enfile, chaque fois que l’occasion se présente, une JLB brune… Très bonne ! Y’a pas… Aux EU, il faut cibler principalement les brunes.

 

Et ben voilà, ça fait maintenant 15 jours que nous sommes officiellement en vacances et non plus en voyage. On a notre Kia Soul de location, notre glacière gracieusement prêtée par Tony avec un stock de fromage râpé, de crème fraiche et de bœuf à cuire au barbecue (et de chamalows).

Nous vadrouillons dans les montagnes à la recherche de la fraicheur. Nous faisons un premier long stop à Big Bear Lake. Même si le niveau d’eau du lac semble bien bas pour un début juin, la ville a tout de même un certain charme très alpin et très touristique. Mais on se rend bien compte que la Californie souffre de la sécheresse. On se fait quelques randos bien sympas et découvrons surtout un restau himalayen qui reste de loin la meilleure découverte gastronomique de ce voyage.

pomme de pin américaine

 

Sur les conseils de Tony, nous remontons ensuite la Sierra Nevada sur son flanc est et non pas ouest (c’est sur ce dernier qu’on trouve les grands parcs nationaux Yosemite, Kings Canyon et Sequoia). On découvre la Foret Nationale d’Inyo et plus particulièrement Mammoth Lakes et June Lake qui seront pour quelques jours nos points d’attache. On se fait des randos incroyables à plus de 2500m d’altitude, on est même obligé de faire demi tour sur un trail à cause de la neige.

C’est beaucoup moins fréquenté que l’autre versant de la Sierra Nevada, on adore. Surtout June Lake qui est bien moins touristique que Mammoth et attire essentiellement des pêcheurs et très peu de randonneurs. Dans les campings, on a la visite quotidienne de dizaines d’écureuils, de temps en temps des deers et plus rarement des coyotes.

Bon par contre, ce sont des vacances, donc je n’ai trop rien à vous raconter. On dort, on mange, on marche, on glande. A part peut être une anecdote assez croustillante quand même.

un récent tremblement de terre a fait remonter de la matière magmatique et le coin est fort chargé en CO2. C’est ce qui a fait crever les arbres.

 

La Femme qui a vu l’Homme qui a vu l’Ours, où l’on apprend à ne pas toujours se fier aux apparences…

 

Bien ! Une histoire d’ours ! J’adore les histoires d’ours ! A tel point que – désolé pour les collègues et amis qui connaissent déjà cette anecdote – lors de mes 2 entretiens de spécialisation, je me suis servi d’une histoire d’ours.

Pour ceux qui ne le savent pas, je suis professeur spécialisé, et même double-spécialisé (élèves en difficulté dans le secondaire / élèves handicapés). Ces spécialisations s’obtiennent à l’issue d’une formation et d’une épreuve d’admission. Lors de cette épreuve, on présente, entre autres choses, deux séquences pédagogiques, en classe, devant élèves, mais aussi devant un jury de 4 personnes (dont 2 inspecteurs de l’éducation nationale). Or, donc, lors de mes 2 épreuves d’admission, en 2006 et en 2016, je présentais des séquences de lecture-compréhension qui s’appuyaient sur le même texte : une histoire d’ours… Cette histoire, la voici, j’en résume sommairement les 3 parties :

  • Paragraphe 1 : Il s’agit visiblement d’un texte documentaire, d’un texte informatif destiné aux touristes et qu’on pourrait trouver dans un Parc National. Ce texte avertit les gens qu’il y a beaucoup d’accidents avec les ours et qu’il faut être très vigilant…
  • Paragraphe 2 : Dans ce paragraphe, le texte donne des conseils pour limiter les risques. Il recommande d’enfermer la nourriture dans des Bear-Box, de se promener avec de petites clochettes pour ne pas surprendre les ours, et d’avoir une bombe à poivre avec soi pour en pulvériser sur l’ours en cas d’attaque.
  • Paragraphe 3 : Le texte se termine en apprenant aux gens à différencier les 2 types d’ours concernés. Les ours bruns, et les grizzlis, beaucoup plus gros et agressifs. Il leur apprend à reconnaître les matières fécales de ces ours. Celles des ours bruns contiennent des baies et des peaux d’écureuils. Les crottes des grizzlis, elles, contiennent des petites clochettes et sentent le poivre…

J’ai toujours adoré cette histoire ! Son utilisation pédagogique est, en plus, vachement intéressante (lecture compréhension ; comprendre l’humour et le second degré ; apprendre à être critique envers un texte ; etc.) Mais il est vrai qu’en 2016, une des inspectrice est restée… comment dire… insensible ? de marbre ? frigide ? coincée du cul ? oui ! coincée du cul ! Bref, ça ne lui a pas plu, et elle m’aurait bien recalé… Heureusement, elle était en minorité dans le jury, merci aux autres…

 

Ceci étant dit ! Passons à une histoire plus récente !

 

  • Acte 1

Cela s’est passé au camping de Mammoth Lakes. Lors de notre arrivée, la Nana de l’accueil nous a recommandé de bien mettre toute notre nourriture dans la Bear Box de notre emplacement car un jeune ours rôdait dans le secteur en ce moment…

Excellent ! Disais-je. Nous allons enfin, peut-être, avoir l’occasion de voir un ours de plus prêt !

Malheureusement, la première nuit passa sans que je voie l’ombre de la queue ni des oreilles d’un ours… Pourtant, j’avais bien pris soin de me lever au milieu de la nuit pour soulager ma vessie…

 

  • Acte 2

Le 2ème jour, nous changeâmes d’emplacement, car nous n’avions pas réservé par internet… (Ce monde n’est plus fait pour les gens qui n’ont pas de portable…)

Nous étions dès lors à côté d’un groupe de casse-couilles occupant un gros RV et parlant fort.

Après notre petite rando quotidienne dans la montagne (Mammoth est à 2500 m d’altitude, c’est super chouette), notre apéro du soir et notre bout de bœuf OGM au BBQ, le soleil déclinant, las, rassasiés, et légèrement grisés, nous allâmes nous coucher. Il était 20h00.

 

  • Acte 3

Je lu 3 pages de Mr Vertigo (P. Auster, bien…), et m’endormais…

Ouvrais un œil… Entendais vaguement Béa sortir de la tente et essayer de gueuler en anglais… Me rendormais… Ouvrais un œil… Grognais… Etais gêné 3 secondes par une forte lumière qui éclairait la tente… Me rendormais…

Je m’éveillais quelques heures plus tard, vers 2 ou 3 heures du mat’, et allais vider ma vessie contre un arbre, dans un noir presque total, seulement éclairé par les étoiles. Toujours pas d’ours…

 

  • Acte 4

Au matin, dans la tente, Béa et moi émergeons tout doucement. Béa me raconte alors sa nuit, remontée comme une pendule.

  • T’as pas entendu les autres ?
  • Huu ? Nan…
  • Je suis sorti pour leur demander de fermer un peu leurs gueules ! Ils parlaient tellement fort qu’on ne pouvait pas s’endormir ! Même avec les boules quies !
  • Ah ! Ouais ! Je t’ai vaguement entendu sortir… Quels autres ?
  • Je sais pas… J’arrive pas à me repérer dans le noir… Par là… (Me montre une direction opposée à celle des voisins qui ont fait du bruit.)
  • Ah ? Et ?
  • Et je leur ai dit : « Speak slow ! » et le mec a répété comme un con « Speak slow ??? »
  • …ben ouais… T’as dit « Parle lent », ça veut rien dire…
  • Ouais, ouais, c’est ça ! Ben… J’étais fatiguée et énervée !
  • Et après ?
  • Et après je leur ai dit : « Too much noise ! » et le mec a répété comme un con « Too much noise ??? »
  • … ouais, je crois que ton « noise » n’est pas trop compréhensible…
  • Ouais ! Ben, du coup, j’ai fini par les engueuler en français, et ils ont fini par comprendre ! Le problème, c’est que le mec qui faisait le plus de bordel n’était pas avec eux à ce moment là ! Du coup, quand je suis revenue dans la tente, ils chuchotaient et ne faisaient plus trop de bruit, mais 10 minutes plus tard, l’autre grande gueule est revenue ! Les autres ont du lui dire que j’avais gueulé, ça n’a pas dû lui plaire, il a sorti une casserole et s’est mis à taper dessus ! Le fils de pute !
  • Nan ???
  • Si ! Le gros bâtard ! T’as rien entendu ?
  • Ben…non…
  • Et après, pour continuer à faire chier, il a démarré sa bagnole ! Il a tourné dans tous les sens, et il nous a foutu ses phares dans la gueule ! L’enculé !
  • Ah ouais ! La lumière…
  • Ah ! ça t’a réveillé quand même !
  • … ouais… pas longtemps…
  • Ah putain ! Les fils de pute !
  • … ouais…

 

  • Acte 5

Au sorti de la tente, je suis allé voir dans la direction indiquée par Béa pour trouver les voisins malfaisants et les engueuler de façon plus virile, mais je ne trouvais personne. (Forcément, elle m’avait indiqué la direction opposée…)

Nous déjeunions donc sereinement quand 2 des voisins d’en face (les vrais responsables du bordel) sont venu vers nous, en regardant notre tente et l’arbre juste derrière.

Ils nous montraient la tente du doigt en nous répétant « 5 feet ! 5 feet ! »

Interloqué, je m’approche d’eux pour avoir des explications. L’un des gars sort alors son portable et me montre une photo de nuit de notre tente… Et juste derrière la tente… Un ours ! Facile 1,20 m au garrot, impressionnant !

Et le mec de me raconter alors que tout le monde a essayé de nous prévenir que l’ours était juste à côté de la tente. Et qu’ils criaient ! Et qu’ils tapaient sur une casserole pour faire s’enfuir l’ours ! Et qu’ils lui mettaient les phares dans la gueule ! « Vous n’avez rien entendu ? » me demande-t-il.

Je lui réponds que je dormais profondément… Béa, elle, regarde un peu se chaussettes, et dit que, oui, oui, vaguement entendu quelque chose…

J’aurai peut-être dû lui demander : « Dis merci aux messieurs gros bâtards et fils de pute… »

La scène devait donner à peu près ça

J’aimerai pouvoir vous dire que Pierrot en a rajouté des caisses pour enjoliver l’histoire, mais à ma plus grande honte, je dois bien admettre que c’est la stricte vérité. Sauf peut être au niveau des insultes. Encore que …

 

LE RETOUR

 

Bon, vous ferez ce que vous voulez de ces informations « secret-défense », mais nous atterrissons à Bruxelles le 28 juin, remontons sur nos vélos après un mois d’abstinence heureuse le 29 juin, arrivons sur un de mes lieu de pèlerinage préféré – Chimay – le samedi 30 juin après-midi (au camping), et terminons (définitivement ?) nos pérégrinations cyclistes le 1er juillet par un petit Chimay-Signy l’Abbaye où mes parents nous attendent avec impatience.

A bientôt.

 

Solution des dernières énigmes

 

  • Quel animal m’a mordu le cul ?

Un cul musclé, poilu, rebondi, nu et offert. J’étais dans une rivière (le Colorado, je crois) en mode naturiste, et c’est là qu’un poisson grand comme une chipolata attaqua mon fondement ! Ah l’enculé !

 

 

  • Dans la Tristitude, depuis le début, la plupart des faits rapportés sont exacts. Néanmoins, quelques uns prennent certaines libertés avec la réalité, en enjolivant ou exagérant. D’autres, plus rares encore, sont totalement fictionnels. Dans les 3 derniers chapitres de la Tristitude, un seul Fait était légèrement modifié. Lequel ?

Et bien, c’est quand je dis qu’une guêpe m’a piqué le pied… En fait, je n’ai pas vu la bestiole responsable, si ça se trouve, c’était encore la fourmi la fautive…

 

 

24 réflexions sur « June Lake »

  1. L’histoire de l’ours, énorme ! Les petites biches, heureux d’avoir de si bonnes nouvelles. Je ne pense pas que l’on pourra vous voir avant nos vacances de juillet (Venise et Dolomites) mais on espère vous voir début aout… Bisous tout plein à vos parents.

    1. Ouais, ca marche, on se voit en aout… Il faut qu’on cause. En plus, avec un beau classement au jeu des enigmes, on a un prix a vous remettre.
      (putain de qwerty americain sans accents…)
      Biz
      Pierrot

    1. Merci les amis. Votre soutien nous a fait bien plaisir…
      Plein de bonnes choses a toute la famille pour les voyages a venir.
      (putain de qwerty americain sans accents…)
      Biz
      Pierrot

  2. Aaaaahhh, merci !!
    Les histoires d’ours, c’est toujours vendeur !

    Régis est très excité car il s’en va à la chasse à l’ours.

    Il aperçoit un petit ours brun qu’il tire.

    Il reçoit une tape sur l’épaule et se retourne pour voir qui est derrière lui. Un gros ours noir le regarde et lui dit:

    – Tu as deux choix, ou je te bas à mort ou bien je te sodomise.

    régis choisit la vie.

    Après deux semaines de réhabilitation, Régis veut sa revanche. Il va en forêt, traque et tire enfin l’ours noir. On lui tape encore sur l’épaule…

    Un énorme grizzly lui dit:
    – Je pense que tu as fait un erreur. Il lui propose deux choix:
    ou l’ours le bat à mort ou bien ils ont ensemble une séance de sexe brutal.
    Didier choisit encore la vie…

    Après 3 mois de convalescence, il veut sa revanche sur le grizzly.
    Rendu dans le bois, il trouve enfin l’ours qu’il tire. Il est satisfait quand quelqu’un lui tape encore sur l’épaule…
    Cette fois c’est un ours polaire géant qui lui dit:

    – Admet-le, Régis, tu ne viens pas vraiment ici pour la chasse…

    1. Bien ! Un peu grasse, mais bien ! Elle devrait plaire a Raf’
      On se voit fin juillet – debut aout, on a plein de choses a vous raconter et a vous demander… On vous liberera du temps en participant aux corvees de chiottes.
      (putain de qwerty americain sans accents…)
      Biz
      Pierrot
      Trop bien les copy/paste…

      1. Copy/paste assumé, jamais je serais capable de bien les raconter les vannes.
        Oh chouette chouette chouette, on va s’occuper des caca party ensemble !! On tirera au sort pour savoir celui qui aura le droit aux gants !

    1. Quand je pense que si je n’avais pas eu mon « gros dodo imperturbable » hebdomadaire, justement ce jour la, je serais sorti de la tente comme un furieux pour les engueuler !
      Je serais tombe nez a truffe avec Bouba…
      (putain de qwerty americain sans accents…)
      Biz
      Pierrot

  3. Salut les motorisés,
    avec la première histoire d’ours tu as eu ta spécialisation, avec la deuxième c’est l’agrégation assurée : différents points de vue, utilisation d’une LV1, compétences transversales … Il n’y avait plus qu’à tout filmer avec une GoPro et vous seriez devenus les stars de Youtube, il est peut-être encore temps de vendre le script à Netflix, je vous propose les titres « Béa vs Wild », « Jamais sans mon gruyère râpé » ou « THUG (wild)LIFE ».
    Bonne fin de vacances et à très vite pour de nouvelles aventures.

    1. He ! He ! C’est une idee… Mais je crois que l’agreg est desormais tres loin de mes preoccupations immediates… La suite, peut-etre ???
      (putain de qwerty americain sans accents…)
      Biz
      Pierrot

  4. C’est clair, cette histoire d’ours est énoooorme ! J’ai dû la raconter 20 fois au boulot mais je ne la raconte pas si bien que vous… Le « sans déconner, c’est pas fini ce bordel » suivi d’un ZZZZ en BD enrobe le tout. Vous voyez que vous êtes capable de captiver votre fanatique auditoire même en vacances et pas qu’en voyage ! Donc plus la peine de se casser le bonnet ! Car le plus important dans l’histoire, c’est le public ! (C’est Johnny qui le dit… ou un autre… Je ne sais plus…)
    Je suis sûre que vous pourriez même essayer de nous raconter vos journées de boulot, tiens !
    Allez, on veut la suite… mais faites gaffe quand même
    Biz

    1. Si tu savais le nombre de choses non racontees faute de temps ! Blogo-voyageur est un boulot a temps plein. On devrait etre payes ! Et au lieu de ca, c’est nous qui ramenons des petits cadeaux aux meilleurs followers… La vie est mal faite…
      (putain de qwerty americain sans accents…)
      Biz
      Pierrot

  5. D’ailleurs j’y pense… Votre challenge qui consistait à prendre votre toile de tente au clair de lune avec les 2 fanions des vélos en guise de bébés lucioles peut très bien se transformer avec une déco d’ours ! Je ne suis pas difficile… J’espère au moins que vos sympathiques voisins vous auront transféré leur cliché !

  6. Veinards ! Nous avons aussi dormi à Mammoth mais pas moyen de voir la queue ni l’oreille d’un ours. Depuis, nous tartinons nos vélos de miel, ça colle mais ne marche pas mieux, ces sales bêtes ne viennent pas.
    On descend vers le sud, peut-être que faute d’ours on rencontrera des terrailleurs dans leur bagnole ; au fait, vous faites dans le misérabilisme, un gros pickup 4×4 de 5,7 litres eut été plus convenant. Mais moins remarquable, vu qu’il n’y a que ça dans le coin…

    1. Yep les Anciens ! Aux EU, meme les « petites » voiture consomment plus d’essence que les Terr’Ailleurs de rhum coca aux 100 km…
      Bientot la fin americaine, pour nous, dans une semaine, on entame le Bruxelles – chez nous ! Bonne suite pour vous !!!
      (putain de qwerty americain sans accents…)
      Biz
      Pierrot

  7. Désolée, j’arrive la dernière mais bon, il en faut bien une ….
    Super récit cette histoire d’ours. Je me retrouve un peu dans le personnage de Pierrot. Il n’y a pas que moi qui ne voit rien et n’entend rien !
    Bisous les amis et on se voit à très bientôt sur le camping.
    Ophélie

  8. salut les jeunes. Comme Robert et Chantal étaient partis en vacances, je viens seulement de découvrir votre aventure avec l’ours.Tout à fait hilarant. Nous sommes heureux d’apprendre que vous rejoignez Signy le 1er Juillet. Bien contents de rentrer dans ses pénates. Merci de nous téléphoner dès que possible. Bon retour et à très bientôt. Bisous. Maman

  9. Bon bah on attend le clap de fin maintenant.
    Pierrot s’est-il fait violer par un racoon ?
    Est-ce que d’autres méchants américains ont encore embêté Béa pour lui signaler un danger de mort ?
    Une météorite s’était-elle écrasée à 2 mètres de la tente sans que ça réveille Pierrot ?
    Ont-ils passé une soirée sans apéro ?

    Suspense !!

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