Entre Lagos : on est au Chili !

La veille au soir de quitter Villa Pehuenia, nous sommes tous les deux un peu barbouillés. J’imagine qu’il n’y a aucun rapport direct avec la plaquette et demi de beurre, les deux pots de crème fraiche et le gros paquet de lard qu’on s’est  envoyé en trois jours. Le lendemain, Pierrot est d’attaque, mais quant à moi je traîne toujours une vieille envie de vomir. Tant pis, c’est parti quand même. La piste est bien roulante et on longe le rio Aluminé. Il n’y a presque pas de voitures, c’est génial. On finira enfin par rencontrer sur la piste un guanaco.

 

 

 

 

 On se ballade entre montagnes, rivières et lacs. On pédale entre les lupins et les genêts. On se tape des bonnes grimpettes, ça faisait longtemps qu’on en avait pas eu des comme ça.

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Nous rejoignons Junin de Los Andes, capitale de la truite et par la même occasion, paradis des pêcheurs à la mouche. Nous ne devions y passer qu’une nuit, mais Pierrot tombe amoureux de la ville, du camping et du supermarché. Du coup, on y reste une journée.

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La ville est très tranquille, il y a pas mal de magasins et particulièrement de l’artisanat mapuche (l’ethnie indienne du coin). On visite aussi une église et voyons pour la première fois une croix andine ou JC est représenté vivant, en pleine peau.

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P1090943Pas de doute, Noël approche …

J’en profite aussi pour aller chez le coiffeur. Pas mieux qu’en Bolivie, toujours une coupe à sec.

Pour rejoindre San Martin de Los Andes, on se mange un méchant vent de face avec des bourrasques à plus de 60km/h. Je ne pourrai pas dire si la route était jolie ou pas, car j’ai roulé constamment la tête rentrée dans les épaules avec la visière de la casquette abaissée sur le nez. Zéro plaisir. La ville n’est pourtant qu’à 45 kilomètres, mais quand nous arrivons, nous sommes rincés. Le vent est tellement glacial qu’on se décide à prendre une chambre dans une auberge de jeunesse que nous partagerons avec Marc et Elsa, un autre couple de cyclos américo-espagnol. Pierrot arrivera à changer quelques traveller chèques contre des pesos chiliens, histoire que nous n’arrivions pas dans le pays sans un radis en poche. San Martin est plus dynamique mais semble beaucoup plus huppé que Junin. C’est un peu comme comparer Gérardmer et Chamonix. Nous, on préfère Gérardmer. On fait un peu cramer le budget pour se taper une fondue bourguignone et une au fromage (pâle copie d’une fondue savoyarde, sans fil …)

Nous entamons enfin les 100 kilomètres de la route des sept lacs. On se tape une grimpette de 17 kms pour sortir de San Martin et ensuite un profil à bosses mais c’est vraiment beau. Nous parcourons sans problème la trentaine de kilomètres de piste, on n’en aura jamais vu d’aussi bonne, quasiment sans caillasse ni tôle ondulée. Nous rejoignons enfin l’intersection de la route de Bariloche, mais nous filons vers l’ouest, vers le Chili. Nous avions dans l’idée de commencer à gravir la montagne, de camper peu avant la frontière et de passer au Chili le lendemain matin.

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Après la pause du midi, nous roulons environ 5 kilomètres et tombons sur le poste de frontière argentin. Comme nous sommes des gros malins, nous faisons tamponner nos passeports et le douanier nous informe que le sommet est au bout de 17 kilomètres d’ascension. Hannibal franchit les Alpes à dos d’éléphant, nous, nous franchissons les Andes en vélos couchés. Ça a été ma réflexion durant toute l’ascension : « tu es en train de franchir les Andes en vélo couché !! ». Les paysages sont grandioses. C’est vraiment les Andes telles que je me les imaginais. On se tape souvent des passages entre 8 et 11%, c’est dur mais ça passe.

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Nous sommes enfin au sommet, mais le poste frontière chilien est en bas de la montagne, à 22 kilomètres. Du coup, ça nous fait une bonne grosse journée, car pour éviter tout imbroglio administratif, j’imagine que la date de sortie d’Argentine doit être la même que celle d’entrée au Chili. Pas question de camper dans le no man’s land. On arrive à la douane vers 18h. Nous avons roulé presque 7 heures avec plus de 1500 mètres de dénivelé. Le contrôle se fait sans trop de problème. Malgré la fatigue, on pense aussi à faire tamponner nos passeports de ce côté-ci. On a droit à une fouille en règle de nos sacoches. Il est interdit de faire rentrer au Chili certains produits alimentaires (fruits, légumes, …). On a mangé au sommet la pomme qu’une automobiliste argentine nous avait donnée sur la route. Et le douanier ne semble pas avoir vu la moitié d’oignon qui restait dans ma sacoche. On a même pensé à changer d’heure. On s’améliore. Quand on est arrivé en Argentine, on est resté trois jours à l’heure bolivienne, soit avec une heure de décalage.

(Finalement à Entre Lagos, au bout de trois jours, on se rend compte qu’il ne fallait pas reculer notre montre, vu qu’il y a une heure d’été au Chili mais pas en Argentine. Donc, du coup, c’est la même heure. Ça devient un peu compliqué cette histoire d’heure.)

Notre devise se vérifie une fois de plus : « Les Terr’Ailleurs, y sont cons… mais ça grimpe ! »

Nous demandons pour planter la tente derrière les bureaux des douanes. Mais ce n’est pas possible. Nous voilà donc reparti à rouler 10 kilomètres de plus pour arriver à Anticura et son camping. Nous arrivons complètement vidés. Pas le courage de faire à manger, ça tombe bien, il y a un restau. Mauvaise surprise, pas d’eau chaude dans les douches. Il est 19h, il fait très froid et il y a beaucoup d’humidité, pas question de se laver à l’eau froide. Pas terrible de se coucher après deux jours sans douche, la peau collante de sueur et de crème solaire et couverts de poussière.

Le paysage est vraiment diffèrent de l’autre côté des Andes. On imagine qu’il doit pleuvoir bien plus souvent car c’est très vert. On roule au milieu d’une forêt luxuriante. Les arbres sont énormes (enfin comme chez nous, quoi), on croise des espèces de rhubarbe géante, mais aussi des bambous, et merveille, des boutons d’or et du trèfle. Les prés sont couverts d’herbe grasse où paissent des vaches toutes aussi grasses. Ca sent l’herbe fraichement tondue. Quelques kilomètres avant Entre Lagos, on quitte vraiment la montagne pour arriver dans une zone de collines. On se croirait presque dans les Ardennes.

On sent qu’ici, l’économie est fortement tournée vers le tourisme. Il y a des cabanas et des hôtels partout. Merveille écologique, on trouve des poubelles le long de la route, chose impensable en Argentine, ce qui me valait de me trimballer avec notre poubelle  quand on faisait du camping sauvage. Il y a aussi du tri sélectif, mais on ne connait pas encore le code couleur des trois poubelles. Une station d’épuration, on pourra peut être jeté le PQ dans les WC et non plus dans la poubelle.

Au niveau bouffe, les viandes ne sont plus forcément grillées mais préparées en sauce. Très bonnes. Le pain est meilleur et on a trouvé du beurre salé. Bref, la première impression du pays est plutôt bonne. Pourvu que ça dure.

A Entre Lagos, le camping nous semble fermé. On se trouve une petite cabana pas très chère. Quand on se lève le matin, il fait gris dehors et 13°C dans la chambre. Je n’ai pas besoin de trouver beaucoup d’arguments pour inciter Pierrot à faire la journée de pause ici. Les lits sont bons, on a une connexion internet, on trouve une hache pour faire du petit bois et allumer le poêle à bois. J’ai besoin de reposer mes jambes et mon dos qui commence à souffrir des nuits sous la tente.

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La traversée des Andes (où l’on s’aperçoit que l’altitude n’est pas forcément proportionnelle à la difficulté rencontrée…)

C’est allongé sur le lit d’une petite cabaña miteuse (mais drôlement agréable) d’Entre Lagos que j’écris cet article. Je suis bien. J’ai chaud. Mes jambes me tirent encore un peu, mais cela reste très supportable. Je suis en train de faire un considérable effort de « remise en situation » afin de pouvoir vous donner une idée de ce que furent les deux journées qui nous conduisirent de San Martin de los Andes à Anticura, au Chili.

Il faut tout d’abord savoir que San Martin est à environ 630 m d’altitude alors que le col qui nous permit de passer au Chili, le Paso Cardenal Antonio Samoré, n’est qu’à 1300 m d’altitude. C’est donc relativement serein que j’abordais les deux jours qui nous attendaient alors… Devant nous, la route des 7 lacs, que tout le monde nous dépeignait comme la huitième merveille du monde, devait nous emmener au pied du col. De là, une grimpette (sur route) de 450 m nous hisserait tranquillement jusqu’au Chili… Pauvres fous… Deux jours et 160 km plus loin, ce sont plus de 2400 m que nous aurions grimpés.

Dès le départ de San Martin (nous avions été prévenus), une belle ascension de 17 km nous permit de prendre de l’altitude. Assez difficile, mais agréable… Le soleil était présent, pas le vent… Les pourcentages variaient paresseusement de 2 à 7, la température, elle, en fonction des zones d’ombre et du versant de la montagne, oscillait entre 11 et 20°C.

 

9h46, Béa : « Attends ! On s’arrête ! Faut que je retire mon manteau ! »

 

9h47, Béa : « Attends ! On s’arrête ! Faut que je mette mon manteau ! »

 

La route, elle, était aussi belle que promise. Dans l’effort, je me disais que « Mince ! C’est vraiment super d’être ici ! » Et il était bon cet effort ! De la belle pistache ! Taille XXL ! Pas trop difficile à décortiquer, même si les cuisses tiraillaient dur. La fin de la montée a été un peu moins facile, cela commençait à être un peu long pour des jambes sevrées de grosses difficultés depuis un moment. Arrivés en haut… Magnifique ! Paysage superbe ! Exaltation habituelle, euphorie de la victoire ! Une descente sympatoche qui nous attend. Et c’est là que j’ai commencé à gamberger… Est-ce qu’il ne me faudrait pas une petite défaite, une petite claque dans la gueule pour me remettre un peu dans la réalité ? N’est-ce pas après mes échecs que j’ai toujours progressé le plus dans la vie. Ne vaut-il pas mieux se dire : tant pis pour les victoires, et tant mieux pour les défaites… De toute façon, on a toujours l’air aussi bête. Quelques petites pensées bizarres, un peu négatives, en signal d’alarme, qui me traversent l’esprit en arrivant en haut de cette première montée. Très très vites oubliées car c’est… LA DESCENTE !!! Longue et bonne !! Très longue ! Trop longue… On perd trop d’altitude !

Et c’est là que ça commence ! Un fucking-bastardo de « profil à bosses ». On descend sur un lac. On remonte dans la montagne. On redescend sur un autre lac. On remonte dans la montagne… Et ainsi de suite, puisque c’est la route des… 7 lacs (sans compter les plus petits.) Magnifique ! Vraiment très beau ! Peut-être même la plus belle route depuis le début… Mais les bosses…

Donnez-moi une Montée de trente kilomètres (nous en avons eues plusieurs), je prends ! On se prépare mentalement, on trouve son rythme, on s’abrutit dans l’effort, régulier, répétitif, un, deux, un, deux, un, deux, un, deux… L’esprit s’évade, le muscle travaille régulièrement, comme un piston, un, deux, un, deux… Le corps sue, l’endorphine est injectée en continu… Et hop ! Miracle ! Au bout de quelques kilomètres, tu éprouves du plaisir, UN, DEUX, UN, DEUX… Tu te sens fort, c’est facile !

Mais les bosses…

Donnez-moi du vent ! Donnez-moi de la pluie ! Donnez-moi du froid ! Donnez-moi des adversaires prestigieux ! Des forces de la Nature ! Que je peux maudire, que je peux insulter, desquelles je peux rire, sur lesquelles je peux cracher ! Et puis finalement… Quand je les ai terrassées… Que je peux respecter, comme un ennemi qui s’est bien battu.

Mais les bosses…

Donnez-moi-même de la piste… Oui, même de la piste. Cette perfide et maudite maîtresse, qui cherche sans arrêt à vous piéger, à vous faire chuter ! Cette chienne galeuse, mille fois vouée aux gémonies qui se révèle aussi digne de confiance qu’une sandale Keen ! Oui ! Même la piste est préférable… aux bosses…

Et c’est ce que nous avons eu pendant deux jours… Des bosses… Des bosses qui ne permettent pas de trouver son rythme. Des bosses qui vous font descendre de 40 m pour remonter de 50. Des bosses à 5%. Des bosses à 8%. Des bosses à 11%. Des bosses qui tirent sur les cuisses, qui tirent sur les mollets, qui tirent sur l’ambulance… Des bosses sur route, et aussi des bosses sur piste, sur 26 km de piste. Des petites bosses de rien. Des énormes bosses malignes. Si l’on excepte la première et la dernière montée (bossue quand même), cette route n’est qu’un champ de bosses…

Alors il a fallu serrer les dents… Il a fallu faire bien attention de ne pas s’en prendre à l’autre, car non, ce n’est pas sa faute. Il a fallu aussi aller chercher des forces et du mental dans la petite réserve secrète que je croyais vide… mais non, il en restait un peu. Et finalement, est arrivé le moment, 20 km après Anticura, où il n’y a plus eu de bosses. Jamais les faux-plats à un petit pourcent ne m’ont semblé aussi faciles et agréables ! Vive le Chili ! Vives les vacances !

Autre chose, je ne suis pas un modèle (loin de là), je ne suis pas un gourou ! Alors compte pas sur moi ! Compte pas sur moi pour t’expliquer comment faut faire pour oublier quand ça fait mal. Compte pas sur moi pour t’expliquer comment faut faire pour les décrocher, les étoiles… Je peux juste dire qu’il faut du temps pour le traverser, l’océan qui nous emmène jusqu’à la joie.

Sur ce, bonne sieste !

 

 

 

 

Le jeu du KIKORAmonvyeuslipélimé

 

Solutions des devinettes précédentes

Ø  Devinette 1 : Je l’ai dit dans l’énoncé, nous partions vers l’ouest ! Pas vers l’est ! (Pas attentif le Papou…) Donc, nous gardions le vent d’est dans le dos tant que le soleil restait dans notre dos. Et s’il me chauffait le cœur, c’est qu’il se reflétait dans le magnifique rétroviseur « custom mobylette à l’ancienne » que m’avait posé un vieux garagiste vendéen l’année dernière… Bien joué Chandoux !

Ø  Devinette 2 : Attention, il fallait être très malin… Deux indices. Premièrement, une absence d’indication, je ne vous donnais pas notre parcours pour atteindre la frontière chilienne (Villa Pehuenia – Junin de los Andes – San Martin de los Andes – Paso Cardenal Antonio Samoré), donc, impossibilité d’estimer notre arrivée au Chili ! Deuxièmement, le choix du terme : « embrasser » le sol chilien ! Oh ! Tu nous prends pour le Pape !? La réponse était donc : « Jamais ! »

 

Devinettes du jour :

Ø  Devinette 1 : Que représente cette photographie ?

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Ø  Devinette 2 : Que symbolise cette photographie ?

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Ø  Devinette 3 : Si Maman est « dans le coma », où est Papa ? Indice : « Je suis né au Chili… »

 

Ø  Devinette 4 : Retrouve les noms des deux chanteurs dont les chansons ont été reprises (en partie, trois phrases pour l’un, deux phrases pour l’autre), dans le corps de l’article « La traversée des Andes ».

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16 réflexions sur « Entre Lagos : on est au Chili ! »

  1. Salut les gars,
    j’sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que cela devient dur physiquement et moralement mais bon faut tenir! Passer Noël dans l’hémisphère sud et en t-shirt c’est plutôt étonnant!
    Continuez votre périple et si tu craques, imagine-toi un lundi matin à Rimogne tout def’!

    Devinettes:

    1 Le vieux profil de Pierrot. Par contre j’espère que la photo n’a pas été prise après que tu aies uriné.

    2 dixit Julie: « le nombre de km parcourus: 8000 mais tu mets le point sur mon compte.

    3 papa dans le moka comme le dit si bien le natif de Pézenas qui porte
    le prénom d’un possible élève de Segpa.

    4 Valery Larbaud – Nevermore

    1. Salut Gros ! Non, non, pas de soucis, tout va très bien ! 50 % de bonnes réponses pour toi (la frangine de Béa a fait 75 %, elle reprend la tête). Comme si je pouvais citer un dandy poète-sec et vichyste de surcroit !

  2. Hello,
    photo 1 : pipi qui représente un lac
    photo 2 : argentine
    photo 3 : papaoute
    chanteur : stromae ( je dois me tromper … comme d’hab … )
    bisous à vous deux.
    Superbe les lacs et montagnes

    1. Salut Thierry. Toujours sympa de te voir fidèle au post. Même si tu tapes à côté, comme disait le baron de Coubertin… Par contre, fais revoir ta vision de près, dans les devinettes, il n’y a pas de photo 3 !
      Biz

  3. Salut à tous les deux,
    vraiment superbes les paysages en cette fin de voyage, je vais même vous piquer 2/3 photos pour mettre en fond d’écran sur mon PC. La route des 7 lacs me fait penser à la route pour aller bosser, je l’ai appelée « la route des 7 villages » (sans compter les plus petits): Château, Ecly, Inaumont, Séry, Novion, Signy, Lepron et le faux-plat vers Rouvroy. J’ai vu des mecs qui en chiait sur cette route, surtout à la sortie de Signy il y avait un mec en Dacia qui bloquait tout le monde, mais ça roule mieux depuis quelques mois.
    devinette 1: la prostate de Hollande avant son opération
    devinette 2: environ 2,50 euro
    devinette 3: Papa est en haut il prend de l’héro, Maman est en bas elle est dans le coma …
    devinette 4: « On perd de l’altitude » de Lynyrd Skynyrd et « Vive le chili » du pétomane Mizou-Mizou.

  4. Pour commencer, un grand bravo pour votre ascension de la Cordillère à coup de pédales, beau défi qui mérite d’être mis à l’honneur ! Je pensais toutefois que vous y seriez plus tôt. Soit je me suis trompé d’itinéraire (Il faut dire que le mien vous faisait remonté vers le Nord) soit vous avez un peu lambiné…
    Côté nouvelles devinettes, je ne vais pas trop me fouler car j’ai trop peur de gagner le lot. Mais par principe de fidélité, je vais tout de même émettre quelques propositions :
    1 – J’hésite entre votre eau de lessive de la semaine ou une flaque de pipi de lama
    2 – 9000 pesos chiliens = 12,3847€ = 1 nuit dans la Cabana
    3 – Papa dans le moka et moi ne comme aquo
    4 – 30 ans – Miossec et Compte pas sur moi – Mickey 3D
    Je ne doute pas que plusieurs lecteurs assidus et passionnés auront les bonnes réponses !
    Allez, profitez bien du grand air chilien qui fait du bien et continuez de nous faire rêver, on en a besoin !

    1. Salut, effectivement, ton itinéraire n’était pas le bon… Je l’ai détaillé dans la réponse à la devinette. Pour les nouvelles devinettes, bravo ! Une seule foirade sur 4 ! Pour la numération jusqu’à 10, je mettrai « En Cours d’Acquisition » car tu as encore tendance à confondre le 8 et le 9, mais c’est mieux qu’au premier trimestre. Je t’encourage à continuer ainsi.
      Biz.
      P.

      1. Hola Senor ! Discolpe ! Je vois bien 9 billets, le 6 et 7 étant presque superposés ! Encore une de tes vicioseries que j’ai réussi à déjouer avec malice ! Comme tu es trop dèg, tu vas me faire dire « pas du tout, il n’y avait que 8 billets ». Ou alors, tu avais les doigts gelés et ta devinette tombe à l’eau à l’insu de ton plein gré. Biz

          1. Ta mauvaise foi m’arrange… Pas question de gagner tonvyeuslipélimé ! Je laisse cet honneur à tes collègues qui se feront sans doute une joie de l’exposer dans ta salle de classe avec la mention : « Ci gît unvyeuslipéliméduplof deflançais ».

  5. Yo my friends. Depuis quelques jours, je pense à vous en me couchant.
    Non, non, rien à voir avec les nouvelles cuisses de top model de Béa ni avec la photo super provocante de Pierrot banane en main… nan, c’est juste que j’pense à vos matelas en polyuréthane de 1cm d’épaisseur, ça dure 2/3minutes et après j’mendors comme un bébé…

    Pour les devinettes, j’arrive un peu après la bataille mais je tente quand même la 1)je dirais que c’est votre eau de lavage après 48h sans douche.

    A bientôt guys, ça s’approche….

    PS: info insolite : demain on va au mariage de Caro et Fred.

    1. Ravi que tu penses à nous, mais tu te trompes lourdement sur mon matelas… Déjà, mon thermarest en lui même est « épais de 5cm. La mousse du matelas Trail pro est découpée par emporte pièces pour obtenir une repartition plus équilibrée de la mousse. Plus chaud, la mousse est renforcée sur le buste et les pieds, zones plus sensibles au froid. Léger, le matelas autogonflant Trail pro est aussi compact et sa durée de vie est longue. »
      Mais si tu ajoutes à ça :
      – la saine fatigue d’une journée de vélo = 5cm
      – ce sentiment de liberté de dormir tous les jours dans un endroit différent = 5 cm
      – l’esprit libre de toute responsabilité, rien à préparer pour demain ! = 15 cm
      Eh ben, ça te fais un matelas de 30 cm en fin de compte ! Je comprends que je dors mieux ici qu’à la maison !

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