Coleville

19/08/2013 : Coleville

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Après quelques échanges de mails, nous devions retrouver les « Brody » dans un camping de Chester. Le rendez-vous était pris et ils devaient être dans la place avant 20H avec bouffe et apéro. Cool, en plus, sortant de quatre jours d’autonomie totale dans le Lassen, le garde-manger est pour le moins vide. Nous arrivons au camping vers 16H et nous installons tranquillement. Vers 19H00, les « Brody » ne sont toujours pas là, le soleil décline et l’épicerie du camping est maintenant fermée. La faim commence à se faire sentir. A 19H30, je retourne à l’accueil pour avoir une connexion wifi et consulter nos mails. Les « Brody » étaient à Sacramento vers 17H00, ils ne devraient donc plus tarder. 20H00, tout le monde dans le camping a fini de manger et nos ventres gargouillent de plus en plus. A 21H00, nous décidons de nous partager les deux pauvres pommes qui nous restaient en commençant à baliser un peu des fois qu’ils aient eu un accident. A 21H30, il fait nuit noire, tout le monde dort. On décide de se coucher, de toute façon, sans lumière, ils ne nous trouveront jamais. Le temps de retirer mon pantalon et de me glisser dans le sac de couchage, on entend une voiture qui s’approche. Pierrot sort comme une balle, ils sont là !!!! Des travaux sur la route les auront obligés à faire un large détour. Tant pis pour le barbec, il attendra demain, par contre on arrose ça à coup de bière et de vin blanc. Ils nous ont concocté le lendemain un barbec royal !

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Grosse pièce de viande, patates à la braise, chamallows au feu de bois, pop-corn, vin, bière. Rhaaa, ça fait trop du bien. Nous passons deux journées ensemble. L’une consacrée à faire du canoés et du paddle sur le lac Almanore

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et l’autre à faire une rando à pieds dans le Lassen.

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En voulant aller au Terminal Geyser qui n’a absolument rien à voir avec un geyser, c’est  tout simplement un trou d’où s’échappe une vapeur d’eau bouillante, nous nous sommes trompés de route. Et là, devant nous, détalant comme un lapin, un ours noir !! Trop bien de partager ça tous les quatre. Toutefois, on était bien content d’être dans la voiture et pas à pieds, même si ça faisait un peu Thoiry.

Nous quittons les « Brody » au bout de deux jours, avec une grosse boule dans la gorge. C’était vraiment super cette petite parenthèse franchouillarde au milieu des States. Quelques jours après, nous arrivons à Sierraville. Il y a des gros feux de forêts à plusieurs centaines de kilomètres de là, mais le vent pousse la fumée vers nous. C’est irrespirable. L’intérieur des narines est irrité et l’air est vraiment suffocant. Nous arrivons donc dans ce bled avec une ambiance de fin du monde.

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On cherche un endroit ou boire un verre et où planter la tente. Un homme sort de chez lui en nous demandant ce que l’on veut. Il nous conseille à quelques miles de là, un site de sources d’eau chaude où nous pourrions éventuellement planter la tente. Le temps d’aller acheter une bière à l’épicerie du coin et nous y voilà parti. A nouveau, nous tombons sur un plan foireux puique ça sent le truc prout prout à plein nez. La nana nous annonce 27 dollars par personne pour camper. Pierrot manque de s’étouffer et passe par toutes les couleurs. Elle veut bien nous faire un prix à 22 dollars, soit 44 dollars le carré de pelouse quand même. J’ai bien cru que Pierrot allait lui retourner le bureau. Donc on abandonne et nous voilà reparti à Sierraville. On tombe à nouveau sur le gars du début et on lui explique notre déconvenue. Il nous invite à rentrer chez lui pour demander à sa femme si on peut planter dans le jardin. C’est un ancien bar des années cinquante. On pourrait dire que c’est un véritable capharnaüm à l’intérieur, le mot le plus juste serait un véritable bordel. Au milieu de l’ancienne salle du café, il construit une barque en contreplaqué. Partout s’amoncelle des antiquités, d’aucuns diraient des vacheries, dont l’épaisseur de poussière laisse à présager que ça fait déjà plusieurs années qu’elles sont là. Nous rencontrons alors Theresa qui nous fait le tour du propriétaire et nous propose un lit. Vu l’état général de la maison, c’est un coup à choper des puces ou autres bestioles peu recommandables. On peut également utiliser l’ancienne cuisine du bar où s’empile sur tous les meubles, de la vaisselle plus ou moins sale. Ben finalement, on se contentera du jardin pour planter la tente. Jusque-là, on s’attendait à rencontrer à nouveau l’hospitalité américaine sauf que là, elle nous annonce 30 dollars la nuit. Elle voit bien qu’on commence à devenir tout vert et nous propose 20 dollars. Banco, j’en ai marre, c’est la fin de la journée, on ne respire plus, j’ai déraillé une demi-heure avant, j’ai les mains pleines de cambouis. JE VEUX UNE DOUCHE !!! Nous voilà donc parti pour le jardin qui finalement tient plus du champ de mines que du green anglais.

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Tant pis, on plante. Sauf que la maison compte quand même quatre chiens de taille labrador et que tout ce petit monde chie allègrement dans la petite parcelle. On arrive à peu près à planter entre les merdes. Pierrot gueule dans tous les sens. Tu parles d’une journée. Pendant qu’il prend sa douche, je sors la bâche pour m’asseoir par terre. Des effluves de merdes me chatouillent les narines. Ce n’est pas possible de manger dans ces conditions. Il y a un restau mexicain à 20 mètres, on s’y rabat. C’était excellent, un des meilleurs repas depuis qu’on est arrivé. Finalement, la journée ne s’est pas si mal terminée.

Petite précision : le gigantesque incendie dont parlait Béa était localisé sur Auburn , une quarantaine de miles au sud de notre position d’alors. C’était trop tentant ! Mais personne n’était réceptif ! Les Américains ne comprenait rien, Béa faisait la gueule, alors bon, je vous la réserve…

« Là-haut, ils ont dû avoir vraiment chaud AuBurn… » Eh Eh Eh…

 

Quelques jours après, nous arrivons au lac Tahoe.

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Ça fait des semaines que tout le monde nous en dit le plus grand bien. Je ne sais pas si c’est parce que nous y sommes arrivés un samedi, mais c’était blindé de monde, même sur la piste cyclable. Bref, on a détesté et on a tracé la route sans vraiment profiter du site. Le soir, nous nous arrêtons dans un State Park. Leur camping offre un prix défiant toute concurrence pour les cyclistes et les randonneurs. Il reste une seule place, on saute dessus. Quand on arrive sur notre emplacement, il y a bien la boîte à ours, le barbec pour faire le feu, mais pas de table. Il est vrai qu’on aime bien notre petit confort quand même. Pierrot demande à notre voisin qui est en camping-car si on peut prendre leur table s’ils ne s’en servent pas. Bill (ben oui, il s’appelle Bill) préfère attendre le retour de sa femme pour prendre cette décision. Judy arrive donc au bout de cinq minutes, on comprend bien qu’elle préfère garder sa table et nous amène par contre, de la bière, du vin blanc, des nectarines et des cornichons.

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Deux minutes après, Bill nous apporte des chips. Excellent, on leur dit que ce n’est pas grave, on va demander aux rangers de nous dégoter une table. Chose que j’effectue pendant que Pierrot prend sa douche. Quand je reviens, Bill nous apporte alors deux chaises pliantes avec une petite glacière remplie de bière et des boissons énergisantes. Nous sommes confondus en remerciement. Au bout d’un quart d’heure, le pick up des rangers arrive. Il vérifie que je ne suis pas shootée au Paic citron, et constate donc que nous n’avons pas de table. Ni une ni deux, les voilà parti en direction de l’emplacement de Bill et Judy et leur annoncent qu’ils ne sont pas prioritaires pour la table et qu’ils vont devoir la leur prendre pour nous la donner. Et moi de courir comme un écureuil en gueulant « not this one, not this one !!! » (pas celle-là, pas celle-là). Le ranger tente de m’expliquer un truc que je ne comprends pas bien, en tout cas, on ne rigole pas avec une décision de ranger, c’est comme ça, c’est la loi. C’est peut-être dû au prestige de l’uniforme, parce que c’est vrai que le leur, il claque. C’est pas comme les gars de l’ONF. Et donc du coup, ils en imposent plus. Bref, mes deux rangers m’amènent donc la table et en chie des ronds de chapeau parce que c’est super lourd. Je crie « I’m sorry Bill » en priant pour qu’il ne reprenne pas sa glacière. Et bien non, les américains ne sont pas comme ça. Dix minutes après, Judy nous amène deux bols avec de la salade et des pousses de soja en nous disant que si on a besoin de quoi que ce soit, il faut leur demander. Bon, ben si vous êtes pas fâchés, j’irai bien faire ma vaisselle dans votre camping-car puisque comme d’habitude, il n’y a rien pour la faire dans le camping. Quand j’arrive avec mes deux casseroles, Bill m’intime l’ordre de m’asseoir, m’arrache les casseroles des mains et fais MA vaisselle. Et vas-y que ça dégoupille une nouvelle bouteille de blanc pour fêter ça. Ça promet pour pédaler, demain. Au moment de partir, Bill me sort un sac de couchage, des fois que j’ai froid pendant la nuit. Arrêtez, c’est trop. Bref, on a encore passé une chouette soirée.

Depuis quelques jours, on a attaqué la Sierra Nevada, le relief se fait de plus en plus sévère. Ce matin, on s’est fait le Monitor passe. Une côte de 16kms à une moyenne de 9%. Abominable !!!

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On pousse au moins jusque Yosemite, on avisera après. Pour le moment, on prend un jour de repos dans un bled de 77 âmes. On a l’électricité et internet sur notre emplacement et une piscine à 50m. Le grand luxe !

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Du sport d’endurance comme d’un seau de pistaches  (ou comment la métaphore filait plus vite qu’on ne croit…)

Que vient donc faire la pistache dans ce trip ? Notre vaillant mais néanmoins étrange héros aurait-il encore déboulonné ? Que nenni ! répondrai-je tout de go ! Vous allez vite comprendre pourquoi…

Nous avons l’habitude de grignoter des pistaches, lors des apéritifs, et tout le monde connait les deux caractéristiques principales de cette petite graine verdâtre :

1)      La pistache est fastidieuse à ouvrir, surtout quand on n’a pas d’ongle, ou quand elle est très peu (voire pas du tout) ouverte. Elle peut alors se révéler pénible.

2)      La pistache est bonne ! Très addictive ! Quand on met le nez dedans, on a du mal à en sortir.

Revenons maintenant au sport. Combien de fois ai-je entendu, au cours d’un apéro, en dégustant justement quelques pistaches :

« Ah moi ! Je ne sais pas comment vous faites ! Tous ces kilomètres en vélo ! Des efforts pareils, merci ! C’est pas des vacances de s’imposer ça ! »

Ah ! Ah ! Eh bien si ! Car il y a du plaisir derrière ces efforts ! Tutttttttttt… Je sais, je sais, je vous entends déjà  répondre :

« Non, mais je ne suis pas complètement teubé(e) ni obtus(e), j’ai déjà essayé ! Pour moi cela ne marche pas ! Il n’y a que de la souffrance, des efforts et de la sueur, mais absolument pas de plaisir au bout ! »

Eh oui ! J’en suis sûr ! Je vous connais par cœur ! Et c’est maintenant que je vous assène cette vérité imparable :

C’est parce que vous n’êtes pas allé au bout de votre seau de pistaches !!!!

En effet, le sport d’endurance, comme le cyclisme, demande, la première fois qu’on en fait, de faire beaucoup d’efforts, de connaître beaucoup de souffrances avant de pouvoir accéder à un petit plaisir. C’est un apéro durant lequel on vous donne un gros seau de pistaches en vous disant :

« Tant que tu n’auras pas écalé toutes les pistaches, tu ne pourras pas en manger une seule ! »

Alors, oui, au début c’est difficile ! C’est très long ! C’est qu’on en met des pistaches dans un seau ! Ça fait mal aux doigts, c’est interminable, sans aucun plaisir !

Et c’est pour cela que la plupart d’entre nous abandonnent à la moitié du seau :

« C’est bon ! C’est pas fait pour moi les pistaches ! »

Mais il faut persévérer les amis, car quand on arrive à la fin du seau ! Alléluia ! On peut enfin déguster ses pistaches ! Alors évidemment, au début, quand on a fini d’écaler son seau, l’apéro est presque terminé et on ne peut en manger que deux ou trois. Mais la fois suivante, ce n’est plus un seau qu’on doit éplucher, mais un bol ! On souffre moins longtemps et on peut manger plus de pistaches ! Puis les fois suivantes, ce sont simplement des verres de pistaches, puis des poignées ! Et tout s’enchaîne ! De moins en moins de souffrances ! De plus en plus de plaisir ! Oui !

C’est pour cette raison que le sport d’endurance est comme un seau de pistaches… si vous n’arrivez jamais au bout du seau, vous ne connaitrez jamais le plaisir…

 

Tout ça pour vous dire que lors des randonnées pédestres faites dans le Lassen Nal Park, j’ai l’impression de m’être tapé une dizaine de seau de pistaches à écaler, mais de n’en avoir mangé aucune ! Les écureuils ont tout bouffé !

La marche à pieds, c’est comme les écureuils…

 

Information culturelle : obésité et surdité, les deux fléaux de la santé américaine

Je prends un peu de mon temps et quelques lignes pour édifier les courageux lecteurs que vous êtes sur l’état de santé des étatZuniens.

Si certains d’entre vous s’en doutent ou le savent déjà l’obésité menace une part croissante de la population (c’est particulièrement visible chez les jeunes), je pense que beaucoup ignorent qu’un nombre considérable d’Américains du nord sont également atteints d’une surdité assez pénalisante.

J’en veux pour preuve qu’une bonne moitié des personnes à qui je m’adresse pour expliquer quelque chose me demande de répéter une ou deux fois… Ils devraient vraiment penser à se faire appareiller…

A noter : Béa, elle, n’a vraiment pas de chance, car c’est neuf fois sur dix qu’elle tombe sur un sourd.

Comprenne qui peut…

(Avec la collaboration de M.B.)

 

Récemment, dans une Montée, un nouveau personnage a fait son apparition dans mon carnet d’adresse schizophrénique, le Docteur Sigmund… C’est un personnage dont il faut se méfier, un charlatan qui fait de la psychanalyse à 2 $. Il ne faut absolument pas croire à ses analyses dignes d’un gourou de la secte Moon, mais comme ce qu’il avait à dire recelait un petit côté comique et que censurer l’humour est interdit dans ce blôgue, je laisse la place à…

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La chronique du Docteur Sigmund :

Guten tag ! Je me permets modestement d’intervenir dans ce petit blhaüg, pour éclairer vos esprits obtus de mes lumières sur la psychologie comportementale. A la lecture du récit des six premières semaines de mes deux malades, je suis en mesure de dresser une ébauche d’analyse qui, je n’en doute pas, se révélera de plus en plus exacte.

D’abord, chose qui m’a permis d’en apprendre tant et plus : les pertes d’objets. Enfin, je parle de perte pour les néophytes, nous, les spécialistes, parlons d’ « abandons plus ou moins conscients ». Ces abandons me permettent de déterminer les troubles dont souffre Herr Pierrot. Suivez mon analyse :

1.       Premier abandon : le portefeuille. Refus du système capitaliste, rejet des besoins et contingences matérielles, Herr Pierrot veut se couper du monde, il ne veut plus de notre système ni de nos valeurs, il voudrait vivre en ermite…

2.       Second abandon : le petit fantôme. Offert par les petites voisines… Le symbole est clair : refus de responsabilité parentale, rejet de l’amour des enfants. Pourquoi !? Parce que Herr Pierrot veut et croit lui-même être encore un enfant ! Ja !

3.       Troisième abandon : les fanions. Le fanion offert par les amis nous ramène au premier constat. Herr Pierrot rejette non seulement le système, la société, mais aussi les individus qui la composent : amis, collègues, famille… Volonté de se couper de TOUT ! Et l’abandon du deuxième fanion (orange, assurant la sécurité) montre que pour cela, il est prêt à tout, à se mettre en danger, à braver la mort.

Conclusion : Herr Pierrot est un fou souffrant d’une Robinsoncrusoïte doublée d’un syndrome de Peter Pan.

 

Pour Frau Béa, le cas est tout à fait différent, elle souffre visiblement de crises de Capitaineflamite aigües. Afin d’aider les béotiens que vous êtes à mieux cerner le problème, je vous rappellerai qui est le Capitaine Flam. Héros des années 80, Herr Capitaine était en concurrence avec des Actarus, Albator, et autres Cobra. Or, visiblement, avec son physique de gendre idéal de famille luxembourgeoise, sa pauvre raie sur le côté, ses cheveux ROUX !!! le pauvre Capitaine complexait un peu. Actarus avait des super fringues de cowboy et un robot géant méga cool. Albator était tout en noir, une cicatrice mettait en valeur son charme évanescent et androgyne, et en plus il avait une cape ! Cobra tombait toutes les filles avec son nez cassé à la Belmondo, il dégageait une mâle assurance à la limite du machisme bien servie par l’énorme canon que dissimulait son bras… Alors le pauvre capitaine rouquemoute avec son petit pistolet et son armure blanche ridicule…

Mais pourtant, Herr Flam était quand même sûr de lui, limite crâneur… Alors pourquoi ? Parce que dans son générique on le dit bien… Qui est-ce qu’on appelle quand on n’est plus capable de trouver une solution à ses problèmes ? C’est Actarus, c’est Albator ? Non ! Qui est-ce qu’on appelle quand il ne reste plus aucun espoir ? C’est Cobra ? Non ! C’est le Capitaine FLAM !!!

Tu as perdu ton portefeuille ? Pas de problème, pas de panique ! On reste joyeux et concentré, ce soir, je fais opposition par internet et je préviens ta mère qu’elle nous fasse parvenir une nouvelle carte via Antoine. Et hop ! Pas de malaise Messieurs-Dames, c’est signé Cap’taine Flam !

On a du mal dans la montée ? On commence à pleurer ? Allez allez ! Prends mon mouchoir, un p’tit bisou, deux trois mots doux… Et Hop ! Remotivez-moi ce bonhomme ! Pas de malaise Messieurs-Dames, c’est signé Cap’taine Flam !

Un fanion égaré ? Ta vie est en danger ? Pas de problème, pas de panique ! On reste détendu et rigolo, ce soir je sors le matos de couture, du tissu rouge, du savoir-faire… Et hop ! Un fanion rouge tout neuf ! Pas de malaise Messieurs-Dames, c’est signé Cap’taine Flam !

 

Alors voilà… Pas besoin d’aller plus avant, il est clair que Frau Béa souffre de crises de Capitaineflamite aigües.

 

Votre serviteur : le docteur Sigmund.

 

PS : challenges !!!

 

14 réflexions sur « Coleville »

  1. J’suis vert de jalousie, les Brodys sur votre blog! C’est pas normal, en plus, franchement, ils sont pas super super photogéniques…
    Moi aussi j’veux y être!
    Ce s’ra donc mon challenge puisque le premier à été rejeté!!! A vous de vous démerder, je VEUX être sur votre blog!!!

    ps: il vous a bien cernés le doc…

  2. Génial. Un peu déçu de voir que certains américains font du faux altruisme et osent demander de l’argent pour vous faire dormir dans un terrain plein de M…. mais ils sont comme tout humain avec qualités et défauts… quoi que aujourd’hui, je ne sais plus distinguer qualités et défauts car selon les circonstances, cela peut s’inverser…et puis côté positif vous avez pu faire baisser les prix … Vous rencontrez des gens super et authentiques et ça c’est « grandissime »…et cela vaut bien toute la philosophie du monde…car c’est bien dans les relations avec autrui qu’on voit où on se trouve…et puis l’homme a cela de plus que l’ours que vous avez croisé c’est bien de pouvoir échanger… Je m’interroge car je présente les mêmes symptômes que ceux décrits par Béa concernant Pierrot c’est peut être général à l’Homme finalement. Heureux de vous lire car j’ai l’impression de voyager aussi même si mes pieds sont bien ancrés à un carrefour entre Rehtel et la Belgique…Bisous à vous deux.

  3. Cool, on dirait que parfois les ricains sont aussi accueillants qu’un patron d’écurie… Heureusement qu’il y en a qui relèvent le niveau!
    Bon sinon, Pierrot, la prochaine fois si tu pouvais plutôt inviter un mec comme Max Weber, Sainsaulieu ou Friedberg pour analyser d’un point de vue sociologique vos stratégies d’acteurs dans votre système d’action concret, ça me ferait plaisir! (Oui, j’ai quitté l’Ecosse pour faire 15 jours de sociologie des organisations dans un canard, beaucoup moins drôle!)
    Bisous de toute la petite famille, Melody est chez vous pour 2 jours avec son Papy, sa Mamie et sa tata!
    Bonne continuation, n’arrêtez surtout pas de nous faire rêver!

  4. voyons, voyons…. la maman aurait-elle quelques responsabilités dans le profil tracé par le Dr Sigmund Freud ? ce qui expliquerait en partie le besoin de s’éloigner de la famille ! aïe, aîe, aïe… que de mauvaises nuits en perspective ! sinon votre dernier cru nous a bien fait rire ! soleil toujours et encore dans les Ardennes et une pensionnaire pour 2 jours qui explore la maison avec bonheur ! bises et toujours plus de découvertes

  5. Ca y est, nous revoilà, de retour d’Italie. Super séjour mais là bas aussi les gens sont sourds ! C’est fatigant tous ces étrangers atteints de surdité ! En tout cas, contente de vous retrouver en pleine forme dans des paysages toujours aussi fabuleux. La flèche du Google Map avance bien. Vous semblez filer sur le parc Yosemite où vous allez encore en prendre plein les yeux : l’équivalent d’une charrette de pistaches écalées avec une bonne bière fraiche prise dans un transat confortable au bord d’une cascade avant d’attaquer au BBQ une grosse gigue de sanglier aux patates en robe des champs avec du camembert ! C’est dire !
    Perso, nous avons retrouvé la grisaille Châlonnaise qui sévit déjà… ou encore, on ne sait plus… Continuez à nous envoyer votre ciel bleu et votre bonne humeur pour nous réchauffer.
    PS : Ce soir c’est la soirée de clotûre du cabaret vert, ils viennent de le dire aux infos… Ah bon ? Vous vous en fichez ? Bon…

  6. Autre info dont vous vous ficherez un peu moins : Le parc Yosemite est franchement en feu, les pistaches risqueraient d’être grillées. Soyez prudents !

  7. Ouch, sans vouloir avoir l’air d’être la fille de ma mère, j’avoue qu’en entendant les infos sur les incendies géants je me suis précipitée pour voir si c’était là que vous étiez, et là j’ai fait la grimace!!!
    J’espère que tout va bien malgré tout, et que la barbe de Pierrot n’a pas grillé!
    En attendant les news…
    Bisous!

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