07/07/2013 : Seattle
Après avoir chargé les vélos dans la remorque, Olive et Nanou nous accompagnent à l’aéroport de Bruxelles. Nous décollons à 13h50 et ferons une escale à Reykjawik. L’avion est rempli de randonneurs hollandais et allemand d’une bonne cinquantaine d’années. Ils partent certainement en vacances en Islande ou en Alaska. Nous ne voyons pas une seule minette à talons hauts, ni de surfeur bronzé bodybuildé. Autant dire qu’on ne dénote pas dans le groupe. Ça m’aide à assumer mon look sandales – chaussettes.
Arrivés en Islande, il fait un temps exécrable. Par le hublot de l’avion, nous voyons le personnel au sol décharger les bagages. Nous sommes rassurés, car nous les voyons charger nos deux vélos, mais ne tardons pas à déchanter quand celui de Béa tombe lamentablement du charriot de chargement. On s’inquiète un peu de voir dans quel état nous allons les récupérer.
Nous arrivons à Seattle à 17h40, soit 2h40 heure française. Nous récupérons rapidement tout notre barda. Je m’attelle à retirer le film et le scotch autour des sacoches pendant que Pierrot attend devant le tapis roulant, les derniers bagages. Un flic me saute dessus en me disant que je ne peux pas déballer ça ici il faut attendre d’être hors de l’aéroport. Nous trainons tant bien que mal nos deux vélos, certes roulant puisque les roues dépassent du carton, mais sans direction, en portant en même temps les sacoches. Nous passons le service de l’immigration, il faut ensuite prendre une espèce de petite navette qui ressemble au métro parisien pour pouvoir sortir de l’aéroport. Nous décidons donc de tenter une nouvelle fois de remettre les vélos roulant pour pouvoir y accrocher les bagages. Ce fut donc interminable, quand à trois heures du mat’, vous avez les mains dans le cambouis, et vous pestez contre ce dérailleur qui ne veut pas s’accrocher. Finalement, au bout de trois heures, nous sortons de l’aéroport et rejoignons l’hôtel assez rapidement. Nous mangeons un morceau et nous nous écroulons dans notre lit après avoir monté les vélos dans notre chambre. Nous ne savons pas si c’est le fait du stress, du décalage horaire, du fish and chips trop gras (comme tout ce qu’on a mangé jusqu’à présent), nous ne trouverons pas le sommeil. Nous partons donc le lendemain matin en ayant passé une nuit blanche.
10/07/2013 : Rockport
Nous quittons Seattle par ces faubourgs. Le paysage n’est pas transcendant, mais les routes choisies nous permettent de rouler en toute sécurité. Nous tentons de trouver du gaz pour notre réchaud, en vain. Nous quittons donc la ville, on verra plus tard. Nous suivons pendant un bon moment une piste cyclable qui longe la rivière Snahamish. C’était bien sympa. En fin de journée, nous tentons une nouvelle fois de trouver du gaz. Petite aparté pour une petite précision. Nous sommes conscients que vous lecteurs, vous attendez des nouvelles truculentes de ce voyage, des anecdotes rigolotes. En général plus c’est galère, plus c’est rigolo. Alors attention, pour le premier jour, nous avons mis la barre très haut. Je reprends donc mon histoire. Au moment d’entrer dans le magasin pour le gaz, nous nous rendons compte que nous n’avons plus de portefeuille. Nous voilà donc soulagé d’environ 250 dollars, 20 euros et une carte bancaire. La misère, ça commence bien. Et bien évidemment, nous ne savons pas où nous l’avons perdu. Le soir nous arrivons chez les Walker, nos hôtes Warmshower.
De chez eux nous pouvons envoyer un mail à Bernadette (qui assure pour nous à chaque fois qu’on voyage, l’intendance, l’assistance … Autant dire qu’elle a du taf). Pour couronner le tout, la messagerie ne fonctionne pas, et je ne peux donc pas communiquer avec la banque. Au moment où j’écris ces lignes, je ne sais toujours pas ce qu’il en est. Bref, nous passons donc la soirée chez une famille américaine très sympa. Ils nous offrent une douche chaude, repas avec une bouteille de vin (beuuuuhhhh). La journée se termine donc bien. Nous nous écroulons dans notre tente vers 20h00. Le lendemain, nous continuons notre route vers Sedro Wolley, 100 km plus loin. Nous empruntons à nouveau une piste cyclable. Le terrain est relativement plat, ça aide pour la mise en jambe. Pour le moment, nous ne trouvons à nous nourrir que de trucs frits. Ce n’est pas terrible pour l’effort. On rêve de sucre lent. Le soir nous plantons dans un camping municipal. Il y a juste un WC et une cuisine mais pas de douche. Nous nous lavons donc sommairement juste histoire de rincer la crème solaire et éviter les mycoses entre les orteils.
Aujourd’hui la journée fut assez courte car j’ai mon genou gauche qui me rappelle que j’aurais pu m’entrainer un peu avant de partir et qu’il n’est pas très content. Bref, il fait mal ce con. Pierrot a le même problème avec le genou droit. Nous arrivons donc en milieu d’après-midi dans un camping le long de rivière Skagit. Ça donne envie de pêcher à la mouche des paysages pareils. Nous attendons donc que le gérant remette l’eau dans les douches car pour une raison que mon pauvre niveau d’anglais ne m’a permis de comprendre, nous n’aurons de l’eau qu’en fin de journée. Bon en attendant, on part en chasse d’un accès Wifi pour vous envoyer ces nouvelles toutes chaudes. En plus, on n’a pas chômé, car nous avons déjà réalisé des challenges !!! Allez vite voir sur la page consacrée.
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super, ce premier reportage ! eh, je vous prends en flagrant délit : il n’était question que d’une perte de carte bancaire….. bon vous êtes pardonnés mais quand même, essayez de ne pas me donner trop de taf !!!!!
bise
Dit donc ça commence bien !
Je suivrai votre périple avec attention , d’autant que j’ai le même vélo pour le voyage et suis intéressé par tout les détails techniques .
D’ailleurs , est qu’ils ont souffert pendant le transport en avion ?
Christophe
Pour le premier vol, tout s’est bien passé…
Bonjour les p’tits loups.
La tuile du larfeuille perdu dès la descente d’avion ? Tiens, c’est marrant… J’ai fait la même au Québec il y a 20 ans… C’est ça l’aventure : des fois c’est la grosse galère et des fois c’est le miracle (ex : Un John Deere qui tombe du ciel… c’est pas de la chance ça mon ami ?). Je crois voir sur vos photos que le challenge « trouver une recharge de gaz » est réglé. Je vois aussi que nos cheeseburger français sont franchement ridicules et je ne comprends effectivement pas pourquoi vous n’avez pas embarqué votre matériel de pêche dans des paysages pareils ! Bref, tant que vous n’avez pas encore de mycoses aux pieds, je vous envie du fond du coeur.
Biz biz biz (c’est pas une mouche, c’est des bisous !)
Yep, yep, le E.T J0 a bien été reçu ! Merci de ce compte à rebours !
Pas mal pour un season première, j’espere qu’on sera pas déçu par la suite…
Bon courage les amis et bonne route.
Hop, on s’inquiétait.
Sommes ravis de voir que tout se passe exactement comme vous l’aviez prévu.
Des biz à tous les 2.
WAOUUUUUUUUUHHHHH, Mr WALKER, c’est Oliv’ S. dans 15 ans, c’est trop impressionnant ! ! !
Béa, pour le portefeuille, regarde dans la veste de Pierrot, il nous fait le coup chaque année.
Allez Biz et bonne route les Bentriders !
Toutes les poches ont été retournées, mais non, rien !!
Super exciting d’avoir des news of you! I’m so sad pour la carte bancaire but PY you should have faire des cours chez Alexis. Tant pis!
Je me prends au jeu et i’ll hope the next comment! Bonne route à vous et be carefull!
Je suis tellement excité que j’ai la dick too dure….et que j’ai fait une goutte.
I’ve such a big dick that i could fuck a horse!
Par contre: j’aime pas trop les mecs qui se foutent de la gueule des autochtones du coin sous prétexte qu’ils sont fat avec un big ass!!!
mes pauvres doudous, voilà un peu le début d’une galère, mais je vous fais confiance, tout va bientôt s’arranger. Merci à maman Tillier pour débroussailler le problème. En tous cas, il n’est pas nécessaire de vous conseiller d’être très vigilants sur tous vos papiers, argent et billets d’avion que vous devriez porter sur vous en permanence. C’est certain que la vigilance des cyclistes doit être plus importante que celle des automobilistes qui ont tout de même un habitacle fermé. Bon j’arrête là mes conseils et vous souhaite de poursuivre votre voyage dans des conditions plus favorables. En attendant de lire la suite de vos aventures, nous vous embrassons de tout cœur. Moman et toute la famille
Un périple qui démarre sur les chapeaux de roue (hats of the wheel comme on dit aux States). Bon courage et régalez-vous bien des spécialités culinaires américaines.
J’avais pas vu, mais il avait mis le costume de circonstance Mister Walker ! La classe !
tu m’étonnes, il nous a sorti le grand jeu, avec en prime vin du coin, dinde, beans, mais doux, salade …