Austin : 3201kms

« You may all go to hell, and I will go to Texas » Davy Crockett

 

TEXAS – 3 201 Km (distance cumulée depuis Miami…)

  • 30 et 31 Mars : Merryville – Silsbee ; 123 km (+11, 2ème jour)
  • 01 Avril : Silsbee – Shepherd ; 99 km
  • 02 Avril : Shepherd – Cagle (SP) ; 76 km
  • 03 Avril : Cagle (SP) – Navasota ; 64 km
  • 04 Avril : Navasota – Round Top ; 78 km
  • 05 Avril : Round Top – Buescher (SP) ; 67 km
  • 06 Avril : Buescher (SP) – Montopolis ; 68 km
  • 07 au 10 Avril : Montopolis – Austin ; 11 km

 

Les CHALLENGES !

Pour le Chef (ouais, c’est vrai qu’on parle beaucoup du Chef… mais bon… c’est le Chef quand même !) Une 4ème bière, la Dogfish Head n’était pas mal du tout (en plus, c’était une blanche, et je ne suis pas fan, à la base). Bonne surprise.

 

On vous avait donc laissé en Louisiane après un orage terrible et interminable. Après une journée de repos consacrée à écrire un nouvel article dans ce magnifique blog, nous reprenons notre route et franchissons la frontière du Texas.

Nous quittons l’axe principal pour prendre une petite route qui doit nous amener à Bleakwood. La route est barrée suite aux inondations. Comme le réseau routier n’a rien à voir avec le notre, la moindre déviation oblige à faire un détour de dingue. Dans notre cas 37 km au lieu des 19 km initialement annoncés. Ni une, ni deux, en bons Terrailleurs que nous sommes, on se dit « ouais ben c’est bon, il doit y avoir 3cm d’eau sur la route, si il y a besoin on poussera les vélos. Ah la la, ils sont vraiment super sécuritaires ».

Rétrospectivement, c’est là qu’on se rend compte que pour éviter des détours en vélos, on peut trouver pleins d’arguments. Nous voilà donc parti sur notre petite route, c’est génial parce que du coup, il n’y aucune voiture à part les riverains. D’ailleurs on croise un premier pick up, le gars s’arrête et nous prévient que la route est bloquée. Je lui demande quelle est la hauteur de l’eau. Il me répond qu’il n’en sait rien mais la rivière a débordé sur la route sur environ un demi mile (800 m). Aïe, s’il y a beaucoup d’eau, ça va être coton de faire des allers retours pour porter tout le matériel à dos d’homme. On continue donc notre route et on croise un deuxième pick up. La route est bloquée vous ne pourrez pas passer. Pierrot lui répond qu’on n’a pas le choix, l’autre possibilité oblige à un trop long détour. Nous essaierons de passer en poussant les vélos. Le gars n’insiste pas, hausse les épaules, sourit et continue sa route. Nous arrivons aux deux tiers du parcours, effectivement, l’eau a recouvert la route. Un nouveau pick up nous double, le niveau arrive à la moitié des roues (rappelons que les roues de pick up sont autrement plus grandes que celles d’une C3). Bon finalement, ça à l’air de passer fastoche, même pas la peine que je retire mes chaussures et mes chaussettes. Pierrot roule devant moi, soudain, je le vois mettre pied à terre. Chose qui ne lui arrive que très rarement. Rappelons en effet que son vélo est beaucoup plus bas que le mien et que le niveau de l’eau a allègrement atteint ses sacoches. Je mets donc pied à terre. Bien jouer pour garder les pieds au sec. Pierrot, au milieu des flots, défait ses sacoches pour les superposer sur son siège et les préserver de la rivière. Il pousse son vélo sur les derniers mètres. Nous voilà, donc de l’autre côté. Ah, ah, ah, on avait bien raison de ne pas prendre la déviation.

 

On se remet donc en route et au bout de 10m, on voit le pick up rouge que nous avions suivi durant la traversée de la rivière qui fait demi-tour. Il s’arrête à notre niveau et nous informe qu’on ne peut pas passer. L’eau arrive au niveau de la portière et le courant est trop fort. Pierrot lui refait le coup du « on n’a pas le choix » et on continue la route. Au bout de 20m, effectivement c’est la catastrophe, la rivière a largement débordé, le courant est très violent, et effectivement on devine au loin les barrières du pont, mais on ne voit pas la rive opposée. Comme on a déjà les pieds mouillés, on laisse les vélos et on avance sur la route pour jauger la hauteur d’eau. Rapidement, j’ai de l’eau au dessus du genou et on n’a même pas fait la moitié du chemin. Mais surtout, il est difficile d’avancer à pieds à cause du courant, donc avec les vélos, ça me parait mission impossible.

Nous n’avons donc pas d’autre choix que de rebrousser chemin. Du coup, nous voilà obligé de franchir à nouveau la première inondation. La traversée dans l’autre sens est beaucoup plus difficile du fait du courant trois quart face. Par trois fois, mon vélo manque de se faire embarquer par les flots et commence à se coucher.

Nous refaisons donc la route en sens inverse pour rejoindre quasiment notre point de départ et finalement prendre la déviation initiale. Alors, c’est pas complètement con, ça ? Personnellement, je trouve que ce jour là, on a mis la barre très haut.

On avait prévu initialement de s’arrêter à Silsbee, soit une étape déjà balaise de 86 km. Avec un détour pareil (40 Km de plus), l’arrivée à Silsbee nous semble grandement compromise. Ah, ah, ah, c’est bien mal nous connaitre. Si on a dit qu’on campait à Silsbee, on campera à Silsbee. On remplit donc notre objectif vers 16h30 avec au compteur 123km !!

 

La Team Terr’Ailleurs Vs Old Bitch ; où l’on en apprend plus sur le match qui se joue

 

Déjà, pour les non-anglophones, Old Bitch (OB) est le nom anglais de la Vieille Salope*, elle-même, surnom de la sclérose en plaques…

Or, donc, la Team Terr’Ailleurs est composé de 2 membres principaux (Pierrot & Béa), plus quelques membres honorifiques (Olive, Antoine, parents Tillier : intendance, logistique et Pets Hostel / Raf’, Chandoux : piliers du blog depuis 2013 / les Panardos : force inspiratrice d’idées et d’actions / et tous les amis fidèles qui nous suivent, nous soutiennent, et à l’occasion descendent quelques canettes et pichets de sangria avec nous…)

De la même façon, chez les 2 membres principaux, les rôles sont parfaitement distribués. Il faut savoir que le match qui se joue contre Old Bitch n’est pas un match de sport collectif, non plus qu’une partie de billard entre amis, non plus qu’un tournoi de badminton en double, c’est un match de boxe, mais un putain de match de boxe où l’arbitre n’est pas très regardant… Mais revenons aux rôles de nos 2 personnages :

Béa occupe toute une série de fonctions primordiales. D’abord, c’est le coach, à elle toutes les décisions tactiques, stratégiques, parcours, stops, jours de repos, distance parcourue, etc. C’est aussi le staff médical : prise de médocs, massage (à fin joyeuse ou non), arrachage de dents, débouchage d’oreilles, etc… Ou encore le préparateur mental, qui a la psychologie nécessaire pour savoir s’il faut caresser, réconforter, bousculer, engueuler, ou piquer au vif. Mais c’est également l’organisateur, le sponsor, le manager, le gestionnaire, le logisticien, le responsable informatique, et bien d’autres choses encore… En clair, si Béa n’est pas là, rien ne se passe. Si Béa n’avait pas toujours été là, le match serait terminé depuis longtemps. Il se serait terminé sur une défaite par KO, du genre de KO dont on ne se relève pas…

Et malgré tout cela, Béa est dans l’ombre, elle n’occupe pas le devant de la scène, reste derrière Pierrot… Pourquoi ? Parce que c’est un putain de match de boxe, et que sur le ring, finalement, il ne peut y en avoir qu’un :

Pierrot. C’est lui qui est sur le ring. Sous les projecteurs. Le beau rôle. L’écriture bleue. Pas de contingences, pas d’emmerdes administratives, juste le Fight, la baston, le mental ! Mais du coup, c’est lui qui se coltine Old Bitch… Et elle tape dur la salope… Des coups au foie qui font mal… Des jabs rapides et précis qui t’explosent la gueule… Des uppercuts vicieux qui peuvent te chopper la pointe du menton et t’étendre sur le coup… Ouais, c’est lui qui se tape toute cette merde, c’est lui qui s’en prend plein la gueule à longueur de round, et c’est lui qui ne peut pas riposter…

Ah, oui, parce que je nous vous ai pas dit, mais c’est un match truqué ! Ouais… En fait, le Pierrot, il ne peut pas gagner, il ne donne jamais de coups, il ne fait que les recevoir. Le vainqueur est déjà connu. On sait que, à la fin, c’est forcément OB qui gagne.

Bon… Alors… Qu’est-ce qu’on fait ? On se couche ? On abandonne ? On dit : « C’est dégueulasse ! La vie est mal faite ! Pourquoi des saloperies comme ça n’arrivent qu’aux plus beaux et aux plus barbus ! On n’a plus qu’à se laisser crever ! » Mes couilles ! Pas question ! On monte sur le ring ! On en prend plein la tronche et on dit, en crachant du sang : « C’est tout ce que tu sais faire Old Bitch !? » On monte sur le ring et on la fait courir ! On esquive ! On esquive ! On esquive !

123 Km, tu ne l’avais pas vu venir celui là ! Hein Vieille Salope !

*  voir les épisodes précédents

 

Nous rencontrons Jesse. Il fait lui aussi la Southern Tier dans le même sens que nous, mais en solitaire. Il vient du Kentucky et il nous semble très mûr pour ses 23 ans. Comme beaucoup de cyclistes qui voyagent seuls, il a un peu tendance à chercher la compagnie. Nous passons donc la journée de repos ensemble, et je ne sais pas si c’es la cuisine de Pierrot qui lui convient, mais il décide ensuite de rouler avec nous. Pour combien de temps ? Au moment où j’écris ces lignes, nous n’en savons encore rien.

 

Petit souvenir d’une soirée « Bolo » avec le gars Jesse

Ce qui était sympa avec Jesse, c’est qu’on pouvait discuter… On pouvait discuter parce que :

  • On comprenait ce qu’il disait
  • Il comprenait ce qu’on disait
  • Il avait suffisamment de fond

Il est assez rare de voir ces 3 conditions réunies.

Or, donc, lors d’une soirée spaghetti bolognaise (huuum) préparées dans la luxueuse guest-house du camping de Silsbee, la discussion glissa sur la politique. Jesse fait parti des « victimes » du choix populaire, et soupire abondamment à la moindre évocation de leur nouveau président… Il voulut évoquer la dernière présidentielle française, et je lui expliquais alors que pour nous aussi, ce fut un « vote par défaut », comme celui qu’il fit pour H. Clinton, sauf que nous, c’était passé… On continua alors les analogies en comparant Trump et Le Pen, qui utilisent les grosses ficelles de la démagogie pour faire croire qu’ils sont antisystème alors même qu’ils sont leurs plus fidèles serviteurs.

Trump est en effet le représentant ultime du système capitaliste ; milliardaire, homme d’affaire, propriétaire de casinos, empire immobilier, animateur télé… Trump EST le système !

J’expliquais à Jesse que la situation en France était relativement similaire avec Le Pen, puisque celle-ci est directement issue de la grande bourgeoisie (Neuilly/Seine), millionnaire, ancienne avocate (sans clients), et faisant semblant, comme Trump de se méfier du système !

Se méfier du système, cracher sur le système pour attirer les gogos ! Mais elle aussi EST le système ! Bref, elle fait semblant de se méfier… En fait, c’est une fausse sceptique

 

Et là, j’ai manqué de vocabulaire anglais pour lui expliquer qu’elle avait vraiment tous les attributs de la fausse sceptique… Elle est moche, elle pue la merde, et elle ne sert absolument à rien dans un pays où 99% des gens sont au « tout à l’égout »…

 

Nous nous retrouvons donc tous les trois au camping de Sheperd, qui finalement s’avère être une communauté hippie. Il y a une salle commune ou tout le monde prend ses repas ensemble et chacun a une petite cabine pour dormir. La communauté est surtout composée de femmes, entre quarante et cinquante ans, qu’on imagine divorcées. Si vous connaissez la série Top of the Lake, vous pouvez imaginer le tableau. Il y a également un couple que ne doit pas avoir plus de 28 ans, trois gamins à leurs basques et le quatrième est en route. Certainement encore un cadeau de Dieu. David et Connie nous accueillent donc comme des rois, nous avons même droit à une dégustation d’un vin de Bordeaux, vu que notre hôte est un ancien sommelier. Il est très curieux de la culture française et la conversation va bon train, puis chacun reprend ses activités créatives.

Le lendemain matin, au moment de partir nous avons droit au « hug » américain et ils nous serrent dans leurs bras comme si nous étions leurs propres enfants. Un peu décontenancés par cette marque d’affection, nous adoptons nos réflexes français et nous les embrassons. Chose qu’eux, ne pratiquent pas vraiment. Du coup on a droit au : « Oooooooh, you’re so cute ». Ca fait toujours bizarre de s’entendre dire, à plus de quarante ans, qu’on est mignon. Mais bon, c’est pas faux.

 

 

Nous sommes agréablement surpris par le Texas. C’est plutôt très chouette pour y faire du vélo. Le paysage est pour le moment est très verdoyant et l’ambiance y est champêtre. On croise bien évidemment des ranchs d’élevages de vaches ou de chevaux.

 

Le relief est de plus en plus marqué et on finit par se bouffer à longueur de journée du profil à bosses. Les routes sont relativement bien roulantes malgré un revêtement régulièrement granuleux et souvent avec très peu de circulation. (euh… on va dire… MOINS de circulation). Les gens sont super accueillants et nous souhaitent régulièrement la bienvenue au Texas. A noter également que les fast food ont laissé la place à des gargotes locales qui proposent immanquablement des burritos, tacos et enchiladas. La proximité avec le Mexique se fait de plus en plus sentir.

 

En arrivant à Austin, Jesse reprend sa route en solitaire et arrête ENFIN d’avaler nos bouteilles de vin. Surtout celle-ci, la première de bouteille de vin français qu’on ait trouvé, un mouton cadet.

Quant à nous, on se prend un petit studio pour quelques jours, histoire de se poser un peu et de visiter la ville.

Festival de Brass Band à Austin

 

 

UNE CONSPIRATION MONDIALE, où l’on apprend pourquoi les Terr’Ailleurs ne portent plus de casque

 

Peut-être certains d’entre vous, fidèles followers, observateurs en diable, et malins comme des bonobos (même si je doute que de tels spécimens existent) auront remarqué qu’en 2013 nous avions régulièrement des casques sur la tête quand aujourd’hui… casquette, chapeau, foulard, bandana, ou rien, mais pas de casque ! Alors pourquoi ? Caprice ? Inconscience ? Marre de la vie ? Trop chaud la tête ? Peur du look ? NON ! A tout cela je dis NON !!! Le problème est bien plus complexe, et vous pouvez en croire mon expérience… J’ai de la bouteille… Je sais reconnaître les manipulations des grands Lobbys et les intrigues géopolitiques de la CIA et de la NSA quand j’y suis confronté ! Et ouais ! Et ouais ! Faut pas m’prendre pour un perdreau de l’année ! Et ouais ! Et ouais ! Réfléchissez un peu, vous aussi !

Que vous disent les pouvoirs politiques ? « Pour votre sécurité, à vélo, portez un casque ! »

Que vous disent les grands industriels ? « Achetez ! Achetez ! Achetez ! Les casques Décathlon ! Que du bon ! Et attention, changez votre casque tous les 5 ans, ou dès qu’il tombe ou prend un choc ! »

Que font les grands médias ? Ils relaient toutes ces conneries en insistant sur les tendances de la saison… « Et voici un reportage spécial sur les nouveaux casques à sangles ergonomiques ! Vous n’en voudrez plus d’autres ! ».

Mais TOUS ! Ouais ! TOUS ! Tous taisent un fait troublant que j’ai découvert en recoupant informations et témoignages ! Et ouais ! Faut pas m’prendre pour un perdreau de l’année ! Rappelez-vous la photo de Keith que vous avez vu lors d’un précédent article… Rien ne vous attire l’œil ? Rien ne vous chiffonne ? Allez ! Concentrez-vous ! Regardez son nez… Et ouais ! Et ouais ! Il est encore un peu blanc ! Pourquoi ? Ah ! Ah ! Ah !!! Pourquoi ?! Ce que vous êtes naïfs… Mais parce qu’on lui a filé de la Biafine ! Voilà pourquoi ! Et pourquoi lui a-t-on filé de la Biafine ?! Parce qu’il avait le nez cramé bien sûr ! Voilà pourquoi !

Alors ? Ca y est ? Ca tilte ?

Non ?

Non ?

Mais si bon dieu ! Regardez la photo ! Un « casque » et un nez cramé ! C’est évident, merde ! Regardez nous ! Des casquettes beau-gosses, et un nez en parfait état ! Et encore ! Lui n’était parti que depuis 13 jours, et nous, depuis 2 mois !

Autre exemple ! Franck ! Rencontré sur la Ruta 40, en Argentine (rappel : http://terrailleurs.fr/2013/11/05/tres-de-mayo/) ! Et bien, ce Franck, avec qui nous étions restés en contact par courriel, avait lui aussi le nez gravement cramé ! Et… Et… Oui ! Devinez ! Et oui ! Il avait UN CASQUE !!! Coïncidence ? Mes couilles !!! Je suis en mesure d’affirmer haut et fort à la face du monde que CASQUE = nez cramé !

Et ouais ! Faut pas m’prendre pour un perdreau de l’année !

J’en entends un dire : « Et alors ? Un nez cramé, c’est pas la fin du monde ! » Oh le con ! Tu t’appelles Régis toi, non ? Je te mets les points sur les « i » Régis… Notre Franck, avec qui nous étions restés en contact, devait faire un séjour au Tibet quelques mois après son retour d’Argentine. Il n’y est jamais allé. Pourquoi ? Pourquoi ?

Nez cramé… Et ouais, et ouais, il a dû se faire opérer pour un cancer de la peau… Trop de soleil + casque = nez cramé = cancer de la peau… Alors ? Ca fait moins le malin… ?

C’est bon ? Vous avez compris maintenant ? Le LOBBY du casque est un des plus puissant du monde. Il est en cheville avec les lobbies pétroliers et pharmaceutiques… Le CASQUE veut notre peau ! Il veut la fin des cyclistes ! La fin des écolos et des déplacements propres ! Et son plus cynique et plus spectaculaire tour de force est de faire croire qu’il veut nous protéger ! Ah ! Ah ! Ah !!! Et ouais ! Faut pas m’prendre pour un perdreau de l’année !

Et pour tous ceux qui ne sont pas encore convaincus que le CASQUE est le Mal absolu, je terminerai par la preuve irréfutable : la numérologie !

Tous les ans, les ventes du CASQUE rapportent 6 milliards… Alors, suivez bien, si on prend le classique code de numérologie alphabétique (A=1 / B=2 / C=3 / etc.)

CASQUE – 6 milliards

CASQUE 6

(C = 3 + A = 1 + S = 19 + Q = 17 + U = 21 + E = 5) –> CASQUE = 66

CASQUE 6 –> 666 !!!

 

Etonnant et terrifiant non ?

 

Ouais, terrifiant comme un tissu de conneries, issu d’une mauvaise foi absolue et d’un humour noir décalé, peut paraître crédible à un ramassis de crétins qui estiment que la théorie du complot… quand même… y’a pas de fumée sans feu…

 

Nan, on ne met pas de casque parce qu’on n’aime pas…

 

On a besoin de reprendre des forces pour pouvoir affronter les difficultés prochaines qui nous attendent :

 

 

Coin des jeux, énigmes et autres mystères

 

Solution des énigmes précédentes

 

  • Retour sur la fleur ! Personne n’a relevé que l’Ephénira Blanca de Louisiane était une pure invention de ma part. Vous avez raté le point bonus !

 

  • Figure de style : oui, litote de préférence à euphémisme.

 

  • Bronzage Tigrou : cela se passe dans le pli du coude. Preuve en image :

  • C’était bien un Corn-dog, apparemment bien connu de nos followers, saucisse en bâtonnet entouré de chapelure de maïs.

  • Enfin… de gros progrès à faire sur la maîtrise du running gag les enfants… la route par laquelle nous sommes entrés à la Nouvelle-Orléans était, bien sûr, la :

Les nouvelles énigmes :

 

  • Porte clés Tour Effeil :

J’ai acheté un souvenir à Austin, sur lequel est gravée la citation de Davy Crockett initiant cet article. Cet objet est métallique, léger, et mesure environ 12 x  8 x 2 cm… A votre avis, de quoi s’agit-il ? (Béa dit que c’est trop facile…)

 

  • Physiologie :

En moyenne, sur une journée « classique », combien de fois ai-je besoin de pisser sur une durée de 24h ?

 

  • Littérature :

Après avoir lu une vingtaine de livres depuis le début de ce voyage, je viens de terminer celui qui m’a le plus plu… Dans ce livre, un jeune arabe est élevé par une vieille, moche et grosse juive qui se défendait avec son cul quand elle était jeune…

Forts de ces indices, donnez le titre du livre et le (ou les) nom(s) de l’auteur.

 

 

32 réflexions sur « Austin : 3201kms »

  1. deu’s… trop fière cette fois-çi !!! pour une fois je suis avantagée par le décalage horaire.
    Ah ouais, y’a un relief à géométrie très variable en perspective…. Alors comme dirait Jules Renard : « le véritable courage consiste à être courageux précisément quand on ne l’est pas. »
    Alors faites-en usage pour ce qui vous attend. Et bien évidemment je suis persuadée que vous y arriverez.
    On pensera beaucoup à vous.
    BIZ des Gwaders
    Lysbeth et Marcel

  2. Coucou les amis,
    encore de beaux sourires en vous lisant et de se voir rassuré quant à votre état physique et mental! Vous pétez le feu!
    PY, tu ne dénotes pas sur la photo de groupe avec les 70′! De bons moments probablement.
    Comment votre pote peut avoir autant de bide à 23 ans et faire autant de vélo!
    C’est comme moi, la dernière fois j’ai fait 12 longueurs à la piscine et le soir devant la glace pas de changement!!! Comme disait W. C.: No sport, no water!
    C’est fort ça pour un mec dont les initiales sont WC de dire « no water » (ça vaut 1 point non? non….bon) et au fait, c’est qui WC?

    Enigmes: je pense à une tour Eiffel ou Effeil comme écrit ci-dessus mais surmontée d’un chapeau Texan.

    Pour la miction, 2 à 6 fois par jour si tu es une personne saine

    Titre du livre: La vie devant soi de Romain Gary mais maintenant que je l’ai dit, ça ne compte plus pour les autres, faut pas déconner quand même!
    on vous m

    1. Tuuut tuuut tuuut ! On ne réclame rien au correcteur ! 1 pt et je suis gentil, ce n’était pas Romain Gary, c’était Émile Ajar qui a signé le roman. Quant à Churchill, bullshit ! Il était capable de courir un marathon ! Ce sont les lobbies pharmaceutiques qui ont balancé de fausses citations pour que les gens ne fassent pas de sport et consomment plus de médocs ! Complots ! Complots !
      P.

  3. Bonjour mes lapinous.
    Hey, mon vieux beau frère tout craqueleux… Tu en chies autant que ça ou tu en rajoutes un peu histoire de faire le malin ? Bon, effectivement, le dénivelé a l’air de devenir raide. Vous êtes sûrs que c’est pas la courbe bilan carbone des US ? Bon, inutile de vous dire que si vous posez le pied par terre, vous resterez nos héros pour la vie. Mais je sais que vous n’aimez pas que je sois défaitiste, alors je vous le dis tout net : vous n’y arriverez pas ! Houuuu ! Voilà, c’est bon ? Vous êtes bien boostés ? Je fais mon max !
    Sinon, suggestion à breveter : le casque à visière avec ventilo Géotrouvetou pour aérer la tête (ou charger le GPS ?)
    Bon, parlons sérieux :
    1 – Bonnet de trappeur
    2 – 666 fois
    3 – La vie devant soi de Romain Gary
    Si j’ai 3 points, peut-être que vous parviendrez à grimper la côte, sinon c’est mort…
    Je vous biz

    1. Je crois que malgré ta présence à la MDPH, tu ne te rends pas bien compte… Je pense que ta sœur t’expliquera les choses tantôt… Pour les énigmes, 2 approximations te vaudront 1 point… Je suis trop coulant…
      Quant aux montagnes, Béa a les foies, mais je pense qu’on va les bouffer.
      P.

  4. Salut les amis !
    On voit que vous ne risquez pas de contredire l’image des Français : picole et j’écoute pas les conseils…
    Pour la suite, je ne vous rappellerai pas votre devise, alors assumer la deuxième partie.
    Pour les énigmes, je dirai un couteau ? (Mais si c’est ça il aurait fallu une citation de Jim Bowie), pour les poses pipi je dirai quatre mais je sens une astuce de Pierrot qui m’échappe.
    Le livre me fait penser à la vie devant soi d’Emile Ajar (ou Romain Gary).
    PS très émouvant l’hommage à Béa. (Avec Pierrot et ses galères médicales, il va bientôt pouvoir attaquer médecine. )

  5. Hello

    Hé oui , il y a des survivants à l’ I.M.E . Je suis une follower assidue mais un peu flemmarde sur l’écriture donc …
    Bon Raph m’a devancé pour le livre : la vie devant soi de Romain Gary , plus facile à trouver que ton souvenir texan où là j’hésite entre un porte clefs représentant l’Etat du Texas avec la citation de Davy Crockett ou un décapsuleur toujours en forme du Texas , bin oui vous êtes au Texas quand même !
    Pour le nombre de fois où tu vas faire pipi , allez disons 5 .
    En tout cas……. chapeau bas Mr Pierrot et Mme Béa !!! Continuez de nous régaler de vos aventures , vos recits sont drôles, dépaysant, parfois touchants et fuck the old bitch !!!!
    Audrey , a.v.s rescapée

    1. Salut Audrey ! Ravis d’avoir des news, mais pas de pot pour les énigmes. J’espère que l’IME a bien reçu ma carte postale (pour la classe d’Aurélie surtout…)Biz de ma part à tout le monde, je ne croule pas sous les messages rocroyens…
      P.

  6. Hello la Team Terr’Ailleurs !!!!
    Tout d’abord, je tiens à m’excuser car c’est la 1re fois que je mets un commentaire à vos articles. Mais, je lis avec attention vos articles. On en parle souvent avec Fred.
    Voici mon excuse à ma faute ultime de followers, j’étais malade pendant longtemps : sinusicte, otites …bronchite qui m’a mis KO pendant un bail ! J’ai même cru avoir une liaison d’énergie ou de chakra avec Pierrot quand il avait son otite. Mais bon, ça va mieux maintenant et je tenais à féliciter Pierrot pour ses articles en bleu que j’adore. Mention spéciale pour l’histoire du Chef menteur et du combat de boxe avec la vieille salope.
    Pour Béa, super l’impro d’armonica. J’ai trouvé ça chouette cette vidéo. Tu joues beaucoup mieux que Fred a ses début. J’attends avec impatience la suite de vos récits et dessins.
    Prenez soi de vous et de vos nez !!!
    Bisous Ophélie

    1. Salut Madame Ophélie ! (ouais, les gérantes de bordels, de bars, ou de campings, on les appelle toujours « Madame + le prénom » ; ex : Madame Claude…) Bon l’excuse de la maladie qui paralyse la main et qui empêche d’écrire est un peu bidon, mais tu es pardonnée vu que tes critiques sur les articles en bleu sont hyper fines et pertinentes.
      Biz et à bientôt (j’espère que vous prenez toujours les chèques vacances…)
      P.

  7. Je change d’option pour le porte clef : je dis « fome du Texas »
    Au fait, vous n’êtes pas arrivés à la Nouvelle Orléans par la route 10 ? C’est bizarre…
    Autre chose, je vous propose un nouveau challenge : Je suis sûre que vous ne serez même pas cap’ de rouler avec un casque de vélo SUR la casquette… Hein oui, vous avez trop peur d’avoir l’air bête ? Houuu ! Les chochottes !!!!

    1. 1) Non.
      2) Non,la 10 est une « interstate » (= autoroute), interdite aux vélos. Regarde au sud de la 10, il y a la 90, rapproche toi encore de la 90 et tu verras que son vrai nom est….
      3) Non, les casques, ça suck. En vélo couché, le protège cul est beaucoup plus important, on ne tombe que sur son cul…
      Biz
      P.

  8. Putain le coup du casque! t’as raison vieux, j’m’en vais balancer le mien et celui de Paul au rebut, trop dangereux!
    Pour les énigmes
    1) je dirais une flasque, c un classique et ça collerait avec les dimensions
    2) 10 fois, je connais tes pb de prostate
    3) Résolu ci dessus, de tte manière j’aurais pas trouvé

    Bon courage pour les cols à venir!

    Bizzz à vous 2

  9. Justement si, je ne me rends que bien trop compte. A vous deux, vous me désorientez dans mes repères. C’est fou ce qu’on peut faire avec du mental… Courage pour la côte et chaque fois que vous pouvez, laissez nous juste un micro coucou, ça suffira. Allez, GO !

  10. bien reçu votre petit message d’encouragement ! plein d’encouragements à vous également pour attaquer la partie bien pentue qui s’annonce ! bisous et à très bientôt dès que faire se peut

  11. Alors, non seulement je suis le prem’s à commenter, mais je suis aussi le dernier, sauf si un arriviste, ou Raph, en ajoute un autre.

    J’adore la boxe, j’adore les films de boxe, je les regarde tous et à part Rocky V qui est une calamité, je les kiffe à mort et ils me foutent une boule dans les tripes, une boule d’énergie qui me donne envie de courir dans la neige en Converse All-Star, de taper dans des carcasses de bœufs, de monter des marches à Philadelphie en courant, d’avoir un coach qui s’appelle Mickey et un chien qui s’appelle Butkus, de soulever des bûches et de faire de la corde à sauter. J’te jure, ça me fout une patate d’enfer.
    Alors ton récit de combat avec la vieille salope… j’ai juste envie de repartir à vélo, d’en chier dans des côtes interminables, d’avoir soif, de m’évanouir à 19h sous la tente, de mourir d’extase avec une purée déshydrater, de réparer des crevaisons en plein cagnard (grâce, je le rappelle, aux formidables Marathon Plus), de mettre les cuisses et les genoux à l’épreuve, encore, toujours, de repousser la fatigue, encore, de me dire que demain ça sera trop dure, trop long, et finalement ça va, c’est génial de pédaler 10h, on plane, on boit un coca frais et on effleure le paradis.
    Continuez à faire mordre la poussière à OB, qu’Another OB bites the dust !!! You are the Champions !!!

    1. Snifff ! Voilà un message qui fait chaud au cœur…
      Mais bon, moi mon truc, c’est pas les films de boxe, c’est plutôt les films de sous-marins ! Octobre Rouge ! USS Alabama ! U-571 ! Das Boot !!! Ça, ça me fait grave triper ! Mais je crois que je vais renoncer tout de suite à y chercher des significations psychologiques ou à en faire des paraboles sur le sens de la vie, car ce serait surement un peu sombre…

  12. Désolé Fred mais tu ne seras pas le dernier…
    Ma messagerie me jouant des tours, je n’ai pas eu de mail m’annonçant le nouveau post. Désolé je raconte ma vie… mais continuons le cheminement m’amenant à venir sur le blog.

    Contexte/situation initiale+élément perturbateur : il est 3h45 du matin, Lison pleure/chougne, c’est l’heure du pipi… hop je me lève, la mes sur le pot (et oui Raph on se lève encore la nuit du coup..). J’en profite pour lui donner le biberon pour ne pas être réveillé à 5h45… Je me recouche, cogite, tourne dans le lit, pas moyen de me rendormir.

    péripétie(s) :
    Je décide de me lever pour ne pas gêner le sommeil de ma chère et tendre. Je navigue sur le net et vais consulter ma messagerie qui me délivre mes mails au compte goûte depuis plus d’une semaine soit disant à cause de la mise à jour des serveurs (« Nous rencontrons actuellement des ralentissements entraînant des retards de distribution des messages dans les boîtes aux lettres Laposte.net. Nos équipes sont en train de déployer des solutions techniques pour rétablir au plus vite la situation. Des dysfonctionnements sont susceptibles de se produire durant le mois d’avril avec un retour à la normale prévu pour la fin du mois », écrit La Poste.)
    Bref, je consulte (efface) les 3 mails reçus du jour. Puis me vient cette réflexion, sortie de nulle part « tient ça fait longtemps que je n’ai pas eu de nouvelle des Terrailleurs ».

    élément réparateur :
    Je consulte la dernière notification pour accéder au lien du blog (merde, vous pouvez en déduire qu’il n’est pas dans mes favoris…) je clique sur le lien… merde non c’est celui pour se désinscrire de la newsletter , je ferme vite l’onglet et clique sur le bon lien. (dites moi s’il je suis désinscrit, je ferai une nouvelle inscription).

    situation finale :
    je lis le post, le commente et vais me coucher (ou pas il est 5h30).

    Conclusion/moralité : grâce à Lison je suis venu lire le dernier post. Autre version ; ne faites pas de gosse si vous voulez dormir…

    Sinon votre détour m’a bien fait (sou)rire car nous avons connu une situation similaire à Yosemite parc avec la neige. Des pancartes annonçant une déviation que nous n’avons pas suivi, après avoir rouler 1h30 route fermée… dû faire demi-tour.

    J’ai beaucoup aimé la métaphore avec la boxe.
    Le Texas à l’air sympa, je m’attendai à un paysage plus sec, c’est peut etre la saison.

    Pour les défis j’arrive trop tard… je tente juste 5 pour les besoins urinaires.

    J’ai eu une idée de défi : compter le nombre d’erreurs d’orthographe que j’ai faites depuis le début.

    Bon courage pour la suite, j’ai confiance vous allez y arriver. Bises

    1. Ah ah ! Merci de cette page de quotidienneté qui nous échappe un peu pour le moment ! On se sent encore mieux sur les vélos et sous la tente en te lisant ! Je ne relève pas ton défi orthographique… pas le temps… demande à Fred (Rogue Panardos One), il va te torcher ça vite fait.
      PY One

  13. Coucou les amis
    Je suis de tout coeur avec vous pour les cols à venir: j’ai confiance vous pouvez le faire.
    C’était trop mignon le petit mot sur Béa .
    Sinon j’arrive trop tard pour la flasque…
    Pour finir après avoir bien profité au ski (fromage , charcut’) un parent d’élève a demandé à la dame de la BCD si j’étais enceinte, ça fait mal
    Gros bisous et bon courage

    1. La Tristitude, c’est quand un parent d’mande si la prof est enceinte
      c’est quand tu veux des roses et qu’on t’offre des jacinthes
      c’est quand tu perds au poker quand t’avais une quinte !

      Et ça fait mal !

  14. J’ai comme l’impression non pas d’avoir vu un ro-minet mais que ma petite manifestation pour la prise à pieds le corps des cols ne vous a pas été transmise. Bizzare,bizarre

    André

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