Austin : 3201kms

« You may all go to hell, and I will go to Texas » Davy Crockett

 

TEXAS – 3 201 Km (distance cumulée depuis Miami…)

  • 30 et 31 Mars : Merryville – Silsbee ; 123 km (+11, 2ème jour)
  • 01 Avril : Silsbee – Shepherd ; 99 km
  • 02 Avril : Shepherd – Cagle (SP) ; 76 km
  • 03 Avril : Cagle (SP) – Navasota ; 64 km
  • 04 Avril : Navasota – Round Top ; 78 km
  • 05 Avril : Round Top – Buescher (SP) ; 67 km
  • 06 Avril : Buescher (SP) – Montopolis ; 68 km
  • 07 au 10 Avril : Montopolis – Austin ; 11 km

 

Les CHALLENGES !

Pour le Chef (ouais, c’est vrai qu’on parle beaucoup du Chef… mais bon… c’est le Chef quand même !) Une 4ème bière, la Dogfish Head n’était pas mal du tout (en plus, c’était une blanche, et je ne suis pas fan, à la base). Bonne surprise.

 

On vous avait donc laissé en Louisiane après un orage terrible et interminable. Après une journée de repos consacrée à écrire un nouvel article dans ce magnifique blog, nous reprenons notre route et franchissons la frontière du Texas.

Nous quittons l’axe principal pour prendre une petite route qui doit nous amener à Bleakwood. La route est barrée suite aux inondations. Comme le réseau routier n’a rien à voir avec le notre, la moindre déviation oblige à faire un détour de dingue. Dans notre cas 37 km au lieu des 19 km initialement annoncés. Ni une, ni deux, en bons Terrailleurs que nous sommes, on se dit « ouais ben c’est bon, il doit y avoir 3cm d’eau sur la route, si il y a besoin on poussera les vélos. Ah la la, ils sont vraiment super sécuritaires ».

Rétrospectivement, c’est là qu’on se rend compte que pour éviter des détours en vélos, on peut trouver pleins d’arguments. Nous voilà donc parti sur notre petite route, c’est génial parce que du coup, il n’y aucune voiture à part les riverains. D’ailleurs on croise un premier pick up, le gars s’arrête et nous prévient que la route est bloquée. Je lui demande quelle est la hauteur de l’eau. Il me répond qu’il n’en sait rien mais la rivière a débordé sur la route sur environ un demi mile (800 m). Aïe, s’il y a beaucoup d’eau, ça va être coton de faire des allers retours pour porter tout le matériel à dos d’homme. On continue donc notre route et on croise un deuxième pick up. La route est bloquée vous ne pourrez pas passer. Pierrot lui répond qu’on n’a pas le choix, l’autre possibilité oblige à un trop long détour. Nous essaierons de passer en poussant les vélos. Le gars n’insiste pas, hausse les épaules, sourit et continue sa route. Nous arrivons aux deux tiers du parcours, effectivement, l’eau a recouvert la route. Un nouveau pick up nous double, le niveau arrive à la moitié des roues (rappelons que les roues de pick up sont autrement plus grandes que celles d’une C3). Bon finalement, ça à l’air de passer fastoche, même pas la peine que je retire mes chaussures et mes chaussettes. Pierrot roule devant moi, soudain, je le vois mettre pied à terre. Chose qui ne lui arrive que très rarement. Rappelons en effet que son vélo est beaucoup plus bas que le mien et que le niveau de l’eau a allègrement atteint ses sacoches. Je mets donc pied à terre. Bien jouer pour garder les pieds au sec. Pierrot, au milieu des flots, défait ses sacoches pour les superposer sur son siège et les préserver de la rivière. Il pousse son vélo sur les derniers mètres. Nous voilà, donc de l’autre côté. Ah, ah, ah, on avait bien raison de ne pas prendre la déviation.

 

On se remet donc en route et au bout de 10m, on voit le pick up rouge que nous avions suivi durant la traversée de la rivière qui fait demi-tour. Il s’arrête à notre niveau et nous informe qu’on ne peut pas passer. L’eau arrive au niveau de la portière et le courant est trop fort. Pierrot lui refait le coup du « on n’a pas le choix » et on continue la route. Au bout de 20m, effectivement c’est la catastrophe, la rivière a largement débordé, le courant est très violent, et effectivement on devine au loin les barrières du pont, mais on ne voit pas la rive opposée. Comme on a déjà les pieds mouillés, on laisse les vélos et on avance sur la route pour jauger la hauteur d’eau. Rapidement, j’ai de l’eau au dessus du genou et on n’a même pas fait la moitié du chemin. Mais surtout, il est difficile d’avancer à pieds à cause du courant, donc avec les vélos, ça me parait mission impossible.

Nous n’avons donc pas d’autre choix que de rebrousser chemin. Du coup, nous voilà obligé de franchir à nouveau la première inondation. La traversée dans l’autre sens est beaucoup plus difficile du fait du courant trois quart face. Par trois fois, mon vélo manque de se faire embarquer par les flots et commence à se coucher.

Nous refaisons donc la route en sens inverse pour rejoindre quasiment notre point de départ et finalement prendre la déviation initiale. Alors, c’est pas complètement con, ça ? Personnellement, je trouve que ce jour là, on a mis la barre très haut.

On avait prévu initialement de s’arrêter à Silsbee, soit une étape déjà balaise de 86 km. Avec un détour pareil (40 Km de plus), l’arrivée à Silsbee nous semble grandement compromise. Ah, ah, ah, c’est bien mal nous connaitre. Si on a dit qu’on campait à Silsbee, on campera à Silsbee. On remplit donc notre objectif vers 16h30 avec au compteur 123km !!

 

La Team Terr’Ailleurs Vs Old Bitch ; où l’on en apprend plus sur le match qui se joue

 

Déjà, pour les non-anglophones, Old Bitch (OB) est le nom anglais de la Vieille Salope*, elle-même, surnom de la sclérose en plaques…

Or, donc, la Team Terr’Ailleurs est composé de 2 membres principaux (Pierrot & Béa), plus quelques membres honorifiques (Olive, Antoine, parents Tillier : intendance, logistique et Pets Hostel / Raf’, Chandoux : piliers du blog depuis 2013 / les Panardos : force inspiratrice d’idées et d’actions / et tous les amis fidèles qui nous suivent, nous soutiennent, et à l’occasion descendent quelques canettes et pichets de sangria avec nous…)

De la même façon, chez les 2 membres principaux, les rôles sont parfaitement distribués. Il faut savoir que le match qui se joue contre Old Bitch n’est pas un match de sport collectif, non plus qu’une partie de billard entre amis, non plus qu’un tournoi de badminton en double, c’est un match de boxe, mais un putain de match de boxe où l’arbitre n’est pas très regardant… Mais revenons aux rôles de nos 2 personnages :

Béa occupe toute une série de fonctions primordiales. D’abord, c’est le coach, à elle toutes les décisions tactiques, stratégiques, parcours, stops, jours de repos, distance parcourue, etc. C’est aussi le staff médical : prise de médocs, massage (à fin joyeuse ou non), arrachage de dents, débouchage d’oreilles, etc… Ou encore le préparateur mental, qui a la psychologie nécessaire pour savoir s’il faut caresser, réconforter, bousculer, engueuler, ou piquer au vif. Mais c’est également l’organisateur, le sponsor, le manager, le gestionnaire, le logisticien, le responsable informatique, et bien d’autres choses encore… En clair, si Béa n’est pas là, rien ne se passe. Si Béa n’avait pas toujours été là, le match serait terminé depuis longtemps. Il se serait terminé sur une défaite par KO, du genre de KO dont on ne se relève pas…

Et malgré tout cela, Béa est dans l’ombre, elle n’occupe pas le devant de la scène, reste derrière Pierrot… Pourquoi ? Parce que c’est un putain de match de boxe, et que sur le ring, finalement, il ne peut y en avoir qu’un :

Pierrot. C’est lui qui est sur le ring. Sous les projecteurs. Le beau rôle. L’écriture bleue. Pas de contingences, pas d’emmerdes administratives, juste le Fight, la baston, le mental ! Mais du coup, c’est lui qui se coltine Old Bitch… Et elle tape dur la salope… Des coups au foie qui font mal… Des jabs rapides et précis qui t’explosent la gueule… Des uppercuts vicieux qui peuvent te chopper la pointe du menton et t’étendre sur le coup… Ouais, c’est lui qui se tape toute cette merde, c’est lui qui s’en prend plein la gueule à longueur de round, et c’est lui qui ne peut pas riposter…

Ah, oui, parce que je nous vous ai pas dit, mais c’est un match truqué ! Ouais… En fait, le Pierrot, il ne peut pas gagner, il ne donne jamais de coups, il ne fait que les recevoir. Le vainqueur est déjà connu. On sait que, à la fin, c’est forcément OB qui gagne.

Bon… Alors… Qu’est-ce qu’on fait ? On se couche ? On abandonne ? On dit : « C’est dégueulasse ! La vie est mal faite ! Pourquoi des saloperies comme ça n’arrivent qu’aux plus beaux et aux plus barbus ! On n’a plus qu’à se laisser crever ! » Mes couilles ! Pas question ! On monte sur le ring ! On en prend plein la tronche et on dit, en crachant du sang : « C’est tout ce que tu sais faire Old Bitch !? » On monte sur le ring et on la fait courir ! On esquive ! On esquive ! On esquive !

123 Km, tu ne l’avais pas vu venir celui là ! Hein Vieille Salope !

*  voir les épisodes précédents

 

Nous rencontrons Jesse. Il fait lui aussi la Southern Tier dans le même sens que nous, mais en solitaire. Il vient du Kentucky et il nous semble très mûr pour ses 23 ans. Comme beaucoup de cyclistes qui voyagent seuls, il a un peu tendance à chercher la compagnie. Nous passons donc la journée de repos ensemble, et je ne sais pas si c’es la cuisine de Pierrot qui lui convient, mais il décide ensuite de rouler avec nous. Pour combien de temps ? Au moment où j’écris ces lignes, nous n’en savons encore rien.

 

Petit souvenir d’une soirée « Bolo » avec le gars Jesse

Ce qui était sympa avec Jesse, c’est qu’on pouvait discuter… On pouvait discuter parce que :

  • On comprenait ce qu’il disait
  • Il comprenait ce qu’on disait
  • Il avait suffisamment de fond

Il est assez rare de voir ces 3 conditions réunies.

Or, donc, lors d’une soirée spaghetti bolognaise (huuum) préparées dans la luxueuse guest-house du camping de Silsbee, la discussion glissa sur la politique. Jesse fait parti des « victimes » du choix populaire, et soupire abondamment à la moindre évocation de leur nouveau président… Il voulut évoquer la dernière présidentielle française, et je lui expliquais alors que pour nous aussi, ce fut un « vote par défaut », comme celui qu’il fit pour H. Clinton, sauf que nous, c’était passé… On continua alors les analogies en comparant Trump et Le Pen, qui utilisent les grosses ficelles de la démagogie pour faire croire qu’ils sont antisystème alors même qu’ils sont leurs plus fidèles serviteurs.

Trump est en effet le représentant ultime du système capitaliste ; milliardaire, homme d’affaire, propriétaire de casinos, empire immobilier, animateur télé… Trump EST le système !

J’expliquais à Jesse que la situation en France était relativement similaire avec Le Pen, puisque celle-ci est directement issue de la grande bourgeoisie (Neuilly/Seine), millionnaire, ancienne avocate (sans clients), et faisant semblant, comme Trump de se méfier du système !

Se méfier du système, cracher sur le système pour attirer les gogos ! Mais elle aussi EST le système ! Bref, elle fait semblant de se méfier… En fait, c’est une fausse sceptique

 

Et là, j’ai manqué de vocabulaire anglais pour lui expliquer qu’elle avait vraiment tous les attributs de la fausse sceptique… Elle est moche, elle pue la merde, et elle ne sert absolument à rien dans un pays où 99% des gens sont au « tout à l’égout »…

 

Nous nous retrouvons donc tous les trois au camping de Sheperd, qui finalement s’avère être une communauté hippie. Il y a une salle commune ou tout le monde prend ses repas ensemble et chacun a une petite cabine pour dormir. La communauté est surtout composée de femmes, entre quarante et cinquante ans, qu’on imagine divorcées. Si vous connaissez la série Top of the Lake, vous pouvez imaginer le tableau. Il y a également un couple que ne doit pas avoir plus de 28 ans, trois gamins à leurs basques et le quatrième est en route. Certainement encore un cadeau de Dieu. David et Connie nous accueillent donc comme des rois, nous avons même droit à une dégustation d’un vin de Bordeaux, vu que notre hôte est un ancien sommelier. Il est très curieux de la culture française et la conversation va bon train, puis chacun reprend ses activités créatives.

Le lendemain matin, au moment de partir nous avons droit au « hug » américain et ils nous serrent dans leurs bras comme si nous étions leurs propres enfants. Un peu décontenancés par cette marque d’affection, nous adoptons nos réflexes français et nous les embrassons. Chose qu’eux, ne pratiquent pas vraiment. Du coup on a droit au : « Oooooooh, you’re so cute ». Ca fait toujours bizarre de s’entendre dire, à plus de quarante ans, qu’on est mignon. Mais bon, c’est pas faux.

 

 

Nous sommes agréablement surpris par le Texas. C’est plutôt très chouette pour y faire du vélo. Le paysage est pour le moment est très verdoyant et l’ambiance y est champêtre. On croise bien évidemment des ranchs d’élevages de vaches ou de chevaux.

 

Le relief est de plus en plus marqué et on finit par se bouffer à longueur de journée du profil à bosses. Les routes sont relativement bien roulantes malgré un revêtement régulièrement granuleux et souvent avec très peu de circulation. (euh… on va dire… MOINS de circulation). Les gens sont super accueillants et nous souhaitent régulièrement la bienvenue au Texas. A noter également que les fast food ont laissé la place à des gargotes locales qui proposent immanquablement des burritos, tacos et enchiladas. La proximité avec le Mexique se fait de plus en plus sentir.

 

En arrivant à Austin, Jesse reprend sa route en solitaire et arrête ENFIN d’avaler nos bouteilles de vin. Surtout celle-ci, la première de bouteille de vin français qu’on ait trouvé, un mouton cadet.

Quant à nous, on se prend un petit studio pour quelques jours, histoire de se poser un peu et de visiter la ville.

Festival de Brass Band à Austin

 

 

UNE CONSPIRATION MONDIALE, où l’on apprend pourquoi les Terr’Ailleurs ne portent plus de casque

 

Peut-être certains d’entre vous, fidèles followers, observateurs en diable, et malins comme des bonobos (même si je doute que de tels spécimens existent) auront remarqué qu’en 2013 nous avions régulièrement des casques sur la tête quand aujourd’hui… casquette, chapeau, foulard, bandana, ou rien, mais pas de casque ! Alors pourquoi ? Caprice ? Inconscience ? Marre de la vie ? Trop chaud la tête ? Peur du look ? NON ! A tout cela je dis NON !!! Le problème est bien plus complexe, et vous pouvez en croire mon expérience… J’ai de la bouteille… Je sais reconnaître les manipulations des grands Lobbys et les intrigues géopolitiques de la CIA et de la NSA quand j’y suis confronté ! Et ouais ! Et ouais ! Faut pas m’prendre pour un perdreau de l’année ! Et ouais ! Et ouais ! Réfléchissez un peu, vous aussi !

Que vous disent les pouvoirs politiques ? « Pour votre sécurité, à vélo, portez un casque ! »

Que vous disent les grands industriels ? « Achetez ! Achetez ! Achetez ! Les casques Décathlon ! Que du bon ! Et attention, changez votre casque tous les 5 ans, ou dès qu’il tombe ou prend un choc ! »

Que font les grands médias ? Ils relaient toutes ces conneries en insistant sur les tendances de la saison… « Et voici un reportage spécial sur les nouveaux casques à sangles ergonomiques ! Vous n’en voudrez plus d’autres ! ».

Mais TOUS ! Ouais ! TOUS ! Tous taisent un fait troublant que j’ai découvert en recoupant informations et témoignages ! Et ouais ! Faut pas m’prendre pour un perdreau de l’année ! Rappelez-vous la photo de Keith que vous avez vu lors d’un précédent article… Rien ne vous attire l’œil ? Rien ne vous chiffonne ? Allez ! Concentrez-vous ! Regardez son nez… Et ouais ! Et ouais ! Il est encore un peu blanc ! Pourquoi ? Ah ! Ah ! Ah !!! Pourquoi ?! Ce que vous êtes naïfs… Mais parce qu’on lui a filé de la Biafine ! Voilà pourquoi ! Et pourquoi lui a-t-on filé de la Biafine ?! Parce qu’il avait le nez cramé bien sûr ! Voilà pourquoi !

Alors ? Ca y est ? Ca tilte ?

Non ?

Non ?

Mais si bon dieu ! Regardez la photo ! Un « casque » et un nez cramé ! C’est évident, merde ! Regardez nous ! Des casquettes beau-gosses, et un nez en parfait état ! Et encore ! Lui n’était parti que depuis 13 jours, et nous, depuis 2 mois !

Autre exemple ! Franck ! Rencontré sur la Ruta 40, en Argentine (rappel : http://terrailleurs.fr/2013/11/05/tres-de-mayo/) ! Et bien, ce Franck, avec qui nous étions restés en contact par courriel, avait lui aussi le nez gravement cramé ! Et… Et… Oui ! Devinez ! Et oui ! Il avait UN CASQUE !!! Coïncidence ? Mes couilles !!! Je suis en mesure d’affirmer haut et fort à la face du monde que CASQUE = nez cramé !

Et ouais ! Faut pas m’prendre pour un perdreau de l’année !

J’en entends un dire : « Et alors ? Un nez cramé, c’est pas la fin du monde ! » Oh le con ! Tu t’appelles Régis toi, non ? Je te mets les points sur les « i » Régis… Notre Franck, avec qui nous étions restés en contact, devait faire un séjour au Tibet quelques mois après son retour d’Argentine. Il n’y est jamais allé. Pourquoi ? Pourquoi ?

Nez cramé… Et ouais, et ouais, il a dû se faire opérer pour un cancer de la peau… Trop de soleil + casque = nez cramé = cancer de la peau… Alors ? Ca fait moins le malin… ?

C’est bon ? Vous avez compris maintenant ? Le LOBBY du casque est un des plus puissant du monde. Il est en cheville avec les lobbies pétroliers et pharmaceutiques… Le CASQUE veut notre peau ! Il veut la fin des cyclistes ! La fin des écolos et des déplacements propres ! Et son plus cynique et plus spectaculaire tour de force est de faire croire qu’il veut nous protéger ! Ah ! Ah ! Ah !!! Et ouais ! Faut pas m’prendre pour un perdreau de l’année !

Et pour tous ceux qui ne sont pas encore convaincus que le CASQUE est le Mal absolu, je terminerai par la preuve irréfutable : la numérologie !

Tous les ans, les ventes du CASQUE rapportent 6 milliards… Alors, suivez bien, si on prend le classique code de numérologie alphabétique (A=1 / B=2 / C=3 / etc.)

CASQUE – 6 milliards

CASQUE 6

(C = 3 + A = 1 + S = 19 + Q = 17 + U = 21 + E = 5) –> CASQUE = 66

CASQUE 6 –> 666 !!!

 

Etonnant et terrifiant non ?

 

Ouais, terrifiant comme un tissu de conneries, issu d’une mauvaise foi absolue et d’un humour noir décalé, peut paraître crédible à un ramassis de crétins qui estiment que la théorie du complot… quand même… y’a pas de fumée sans feu…

 

Nan, on ne met pas de casque parce qu’on n’aime pas…

 

On a besoin de reprendre des forces pour pouvoir affronter les difficultés prochaines qui nous attendent :

 

 

Coin des jeux, énigmes et autres mystères

 

Solution des énigmes précédentes

 

  • Retour sur la fleur ! Personne n’a relevé que l’Ephénira Blanca de Louisiane était une pure invention de ma part. Vous avez raté le point bonus !

 

  • Figure de style : oui, litote de préférence à euphémisme.

 

  • Bronzage Tigrou : cela se passe dans le pli du coude. Preuve en image :

  • C’était bien un Corn-dog, apparemment bien connu de nos followers, saucisse en bâtonnet entouré de chapelure de maïs.

  • Enfin… de gros progrès à faire sur la maîtrise du running gag les enfants… la route par laquelle nous sommes entrés à la Nouvelle-Orléans était, bien sûr, la :

Les nouvelles énigmes :

 

  • Porte clés Tour Effeil :

J’ai acheté un souvenir à Austin, sur lequel est gravée la citation de Davy Crockett initiant cet article. Cet objet est métallique, léger, et mesure environ 12 x  8 x 2 cm… A votre avis, de quoi s’agit-il ? (Béa dit que c’est trop facile…)

 

  • Physiologie :

En moyenne, sur une journée « classique », combien de fois ai-je besoin de pisser sur une durée de 24h ?

 

  • Littérature :

Après avoir lu une vingtaine de livres depuis le début de ce voyage, je viens de terminer celui qui m’a le plus plu… Dans ce livre, un jeune arabe est élevé par une vieille, moche et grosse juive qui se défendait avec son cul quand elle était jeune…

Forts de ces indices, donnez le titre du livre et le (ou les) nom(s) de l’auteur.