Big Bend National Park (en voiture)

TEXAS – SPECIAL BIG BEND (du 2 au 8 Mai 2018)

 

 

Les CHALLENGES !

 

Lycanthropie : Pour Miss Chandoux ; après de nombreux essais, nuit après nuit, ça n’allait jamais… Lune trop haute, pas assez pleine, lumière parasite, pas assez de lumière (ouais, le petit Canon est bien pour plein de choses, mais pour la prise de nuit, c’est une sombre daube…), plus de piles dans la lampe, trop d’arbres, etc. Bref, après m’être relevé une bonne 20aine de fois, j’ai décidé de déléguer à mon esclave aimée, et PAF ! Dès son premier essai, elle a les bonnes conditions ! Bon, forcément, il y a un grain de malade… Je l’ai dit, le petit Canon est nul pour ça…

Ouais ben je me suis levée à 3h, alors que j’avais même pas envie de pisser.

 

 

A chaque préparation de voyage, il y a pour Pierrot un point d’orgue, un but suprême, un Saint Graal à atteindre (différent du but final, bien évidemment). En 2013, il ne rêvait que de découvrir Villa Pehuenia, un petit bled paumé au cœur des Andes. Pour ce voyage ci, c’était Big Bend. Ca fait des mois et des mois qu’il me parle de ce National Park.

Et bien cette fois-ci, on y est. Arrivés à El Paso, on prend possession de notre voiture de location. Berline moyenne, tout confort, boîte automatique (évidemment, on est aux Etats Unis). On fait des provisions au Walmart pour une semaine en achetant une indispensable glacière pour conserver ce qui nous fait baver depuis plusieurs semaines : du fromage râpé, des œufs, de la crème fraîche, du bacon, du bœuf … On refait donc en sens inverse la route que nous avons suivie en vélo durant les cinq derniers jours. Du coup, on est ébahi et tous les quart d’heure on se dit : « la vache, on a fait tout ça en vélo ».

Spéciale dédicace à Marie R. avec la boutique Prada en plein désert

 

Au bout de cinq heures et demie de voiture, on arrive enfin à l’entrée du parc. Celui-ci comporte uniquement trois campings, très espacés les uns des autres. L’un est plus côté rivière (Rio Grande), l’autre côté montagne et le dernier côté désert. Il y a un site internet pour pouvoir faire des réservations de camping, mais soit je ne suis vraiment pas douée, soit on ne peut réserver que pour les RV ou pour les tentes en groupe. Bref, je n’ai pas pu prévoir le truc, et on serrait un peu les fesses pour trouver une place. On arrive au premier camping, celui de Cottonwood en plein désert sous une chaleur harassante, 105°F (faites moi penser à regarder la conversion en Celcius dès qu’on aura du wifi). Finalement nous ne sommes que deux tentes sur le site.

Vue de notre emplacement, le soir après la vaisselle

et au lever du soleil …

 

Il faut dire que les services sont réduits au strict minimum : deux chiottes sèches chauffés à blanc par le soleil texan et qui exhalent une forte odeur d’ammoniaque, pas de douche, pas d’électricité. Il y a juste un robinet à l’entrée du camping avec de l’eau potable filtrée.

Des groupes d’ornithologues viennent régulièrement dans le camping pour observer les dizaines d’espèces différentes qui y vivent.

A 1km, le visitor center est fermé de mai à novembre car il fait trop chaud. L’épicerie offre quelques produits de subsistance, mais pour une raison qui reste inconnue, n’arrive pas à s’approvisionner en glace. On doit donc se taper tous les jours une heure et demie de bagnole pour remettre un pain de glace dans notre glacière. On devra même se taper deux heures aller retour pour prendre une douche au seul camping du parc qui offre des douches (deux dollars les cinq minutes. L’eau est une denrée rare sur le secteur).

On voulait changer de camping durant la semaine pour se rapprocher d’autres balades qui nous intéressaient, mais les deux autres  sites sont complets. Il faut dire que le notre n’attire pas les foules de par les services listés précédemment et aussi, il est interdit aux RV de faire fonctionner leur générateur d’électricité.

On passe une semaine à crapahuter dans le parc, les paysages sont époustouflants, on s’en prend plein les mirettes.

Pour aller à Pine Canyon, on se tape 10km de piste complètement défoncée. La pauvre voiture de location n’est pas du tout adaptée pour le terrain et le bas de caisse racle une paire de fois. Pour ceux qui souhaitent visiter l’outback, il est préférable de louer un 4×4.

En bas, le Rio Grande, et donc au fond, le Mexique

On voit un paquet de bestioles, mais je n’en dis pas plus car il est fort probable que ça fasse l’objet de devinettes. On glandouille à l’ombre des arbres en lisant, dessinant. On mange comme des rois même si les risques élevés d’incendie nous interdisent de faire des barbecues. On sirote le soir, après une journée de crapahute, du rhum coca ou du chardonnay bien frais. Bref, si le paradis existe, ça devrait ressembler à un séjour à Big Bend.

 

Quand nous étions en vélo, on s’émerveillait à chaque rencontre avec un roadrunner qui traversait la route comme balle. On se disait : « oula la la, ça cavale trop vite cette bestiole, on n’arrivera jamais à la prendre en photo ». Sur notre emplacement du camping de Cottonwood, on en voit presqu’autant que des pigeons sur le parvis de Notre Dame. Ils passent à deux mètres de nous sans s’émouvoir de notre présence.

C’est ça que je préfère dans les parcs américains c’est la proximité incroyable qu’il peut y avoir avec la faune.

 

 

Coin des jeux, énigmes et autres mystères

 

Solution des énigmes précédentes

 

  • Tintinophilie (suite)

Où vont les Terr’Ailleurs ? Il fallait s’en référer à Tryphon Tournesol, bien sûr…

  • Tintinophilie (fin)

La roulade arrière, et le « Ah l’enculé ! » sont devenus, pour nous, des motifs, des parts de notre culture, aussi fréquemment utilisés qu’un : « Sarah connor ?… »  « Euh non, c’est à côté… » Et nous les devons à Fabcaro et à son énormissime album, top de l’humour non-sens, absurde, décalé : Zaï, Zaï, Zaï, Zaï… A LIRE !

 

  • Animés & Bière :

Bien sûr, la Duff. Vous m’apprenez son existence réelle… Vous m’apprenez également que Guns & Roses avait un bassiste ! Vache ! Où va-t-on !

 

 

Les nouvelles énigmes (Attention, y’en a un paquet ! On ne se fout pas de votre gueule !):

 

  • Pour les ornithologues :

Pas trop difficile à retrouver… Comment s’appelle cet oiseau ?

 

 

 

  • Pour les mammalogistes :

A peine plus difficile, comment s’appelle ce mammifère qui (ATTENTION FILS DE PUTE !) n’est pas de la famille des cochons (ATTENTION A CE QUE TU DIS SUR MA FAMILLE !) Nom en français et en « anglais » souhaité… (vous avez fait gaffe les gars ! il a mis des guillemets… comme pour donner un indice… un de plus… hum…)

 

 

 

  • Pour les voiturophiles, ou nordistes, ou pathomotoristes :

Comment s’appelle cette charrette ? Marque (facile) et modèle (plus difficile, rare en France…)

 

 

 

  • Pour les alcooliques (ah ! je touche enfin mon cœur de cible !) :

A votre avis, quel est le litrage de cette bouteille de spiced rhum bue à Big Bend… Voici une photo du 1er apéro…

 

 

 

  • Pour les cinéphiles :

Certains, à l’œil bien exercé, l’ont sans doute déjà noté… Sinon, regardez de nouveau le film proposé (vers la deuxième minute), et essayez de trouver le plan qui fait clairement référence à un film très connu. Comment s’appelle ce mouvement de caméra et à quelle scène de quel film fait-il référence ?

 

  • Pour les malheureux qui ne sont ni ornithologues, ni mammalogistes, ni voiturophiles, ni alcooliques, ni cinéphiles, ou qui sont cons, ou qui s’en foutent, ou les enfants, ou les enfants cons qui s’en foutent :

Appaire les bonnes extrémités pédestres… Ah, non ! Merde ! J’ai changé de public… Alors attends… Ouais :

Dis laquelle que c’est la photo où les 2 pieds y vont bien ensembles. T’as qu’à choisir, A, B ou C.

A

 

B

 

C