Tres de Mayo

A Chilecito, nous faisons la rencontre de Franck. Vieux baroudeur, cyclotouriste anglo polonais. Il nous prouve une fois de plus qu’à 68 ans, il n’y a pas forcément que la pêche et la belote. Il parcourt l’intégralité de la ruta 40 du nord au sud en solitaire. Nous passons ensemble deux jours de repos bien mérités.

A l’hôtel, nous rencontrons trois autres cyclo voyageurs et tout le monde est dans l’expectative. En effet, tout le monde a eu l’information comme quoi la route 40 est fermée un peu plus au sud. Mais personne ne sait vraiment où exactement.

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Ça serait dû à un tremblement de terre au Chili qui a provoqué un éboulement de la montagne sur la route, ou bien ça serait des travaux sur la route. J’ai été à la pêche aux infos en ville auprès de l’office de tourisme  et du club automobile argentin. J’arrive un peu à me faire comprendre en espagnol, le seul problème, c’est que j’ai beaucoup de mal à comprendre les réponses. C’est con. Bref, eux me disent que tout va bien et que l’on peut passer. Sachant qu’il y a un col à plus de 3000 mètres à franchir. Personne n’est chaud pour tenter l’aventure et risquer de se faire refouler au sommet. On a rencontré il y a quelques jours un cyclo sud-africain qui venait du sud. Il s’est retrouvé bloqué et a dû faire demi-tour (140kms aller-retour). Franck décide d’embarquer son vélo dans un 4X4 en passant par des pistes et se faire larguer en pleine nuit (3H du mat’) 200 km plus loin sur la route 40. Quant à nous, nous préférons l’option de passer par le sud est, par Patquia. Du coup, ça nous fait louper les parcs nationaux de Talampaya et de la Vallée de la Lune. Nous étions censés traverser le premier de part en part en vélos. Après vérification c’est impossible à faire. Certes c’est un parc national mais qui a délégué la gestion à une boîte privée. La visite du parc ne se fait qu’en bus ou en 4X4 avec un guide assermenté. La seule option possible pour nous aurait été de charger les vélos dans les soutes du bus et de profiter de la visite. C’est pas du tout notre truc de monter dans un bus blindé, descendre avec le troupeau pour prendre la photo du canyon, regrimper dans le bus, redescendre dix minutes plus tard pour prendre la photo du rocher qui a une forme de lama (es un llama). Le site est  certainement exceptionnel, mais nous préférons faire l’impasse car je sais que ça va nous gaver au bout de dix minutes. En plus, c’est quand même 160 pesos (20 euros) par personne la visite de 2H30.

Bref, nous voilà parti vers le sud-est. C’est le désert à perte de vue avec de grande ligne droite.

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Le premier jour, on a un peu chiotté avec la gestion de l’eau. Il y avait un village qui semblait assez important sur la carte au bout de 40 kms, mais finalement dans la vraie vie, il n’y avait rien que des cailloux et des arbustes qui piquent. Heureusement nous sommes tombés sur des ouvriers qui nous ont dépannés pour remplir nos gourdes, mais leur réserve restreinte ne nous a pas permis de remplir la vache à eau de 6l. Du coup, il n’était pas possible de faire du camping sauvage en plein désert, et  nous avons dû rejoindre Patquia en une seule étape, soit 136 kms avec un bon vent dans le nez l’après-midi. L’enfer, heureusement qu’on a pu prendre une douche … Et ben non, pas de camping, un hôtel hors de prix, une pension sans gérant. On se retrouve donc à planter la tente à côté du terrain de sport sans eau et sans chiotte. On achètera une bouteille de 6l d’eau minérale à la gare routière…

Jusque-là, tous les villages traversés étaient pourvus d’un kiosco. C’est une petite bicoque ou immanquablement on trouve des gâteaux secs et du coca, parfois des pâtes et du thon et un peu plus rarement des yaourts et des fruits. Mais les bleds que nous avons traversés depuis Patquia n’offraient rien de tout ça. On se retrouve donc un midi à manger deux minuscules sandwichs à la mortadelle et au fromage (j’ai mangé la mortadelle de Pierrot parce qu’il n’aime pas ça, il aime que sa mère). Le soir, camping sauvage au milieu du désert, on mange une soupe en sachet.

A014Lever du soleil dans le désert.

Le lendemain midi, toujours rien. Juste un sandwich au salami (mais Pierrot n’aime pas le salami, il n’aime que … ) et un paquet de gâteau. Il s’en est fallu de peu que l’on fasse un hommage très appuyé à la Difunta Correa (cf : le post de Pierrot ci-dessous)

Toujours est-il que la route est souvent monotone. Une étendue désertique à perte de vue avec une route toute droite. La poussière, des arbustes avec des épines grandes comme une phalange d’auriculaire (impossible de camper sous ces arbres, on risque de crever nos matelas), très peu d’animaux. Quand nous traversons la vallée fertile, nous nous attendions à une espèce d’Eden verdoyante. Finalement, c’est exactement pareil que le désert sauf que les arbustes font trente centimètres de plus et qu’il y en a vingt au lieu de cinq au kilomètre carré.

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Depuis que nous sommes arrivés en Amérique du Sud, nous avons beaucoup de mal à adopter leur rythme de vie. En général, nous commençons à pédaler le matin vers 8H, les magasins sont encore fermés, tout est calme et paisible. Pas facile d’acheter les sandwichs pour la pause du midi. Quand nous arrêtons de pédaler, c’est en début, voire milieu d’après-midi. Alors que nous crevons de faim et de soif, les magasins sont à nouveau fermés. Les supérettes ouvrent vers 18h et les restaurants vers 20h. Heure à laquelle nous souhaiterions pouvoir dormir pour pouvoir se lever tôt le lendemain et rouler à la fraîche. Plus d’une fois nous nous sommes faits avoir par le camping à l’allure paisible à 16h où il n’y a qu’une seule tente en plus de la nôtre. Vers 21h, après le dîner, ça devient le lieu de rendez-vous des gens du coin. Ils investissent les tables  et les bancs, mettent la musique à fond et tapent la discute jusque 23h en semaine, bien plus longtemps le samedi soir. Quand ils finissent par aller se coucher, la nuit devient alors le royaume des chiens. On a l’impression qu’ils investissent la ville. C’est paisible pendant une demi-heure, puis un de ces chacals va se mettre à aboyer, ce qui va déclencher les hurlements en chaîne de ses comparses dans tout le quartier. Fatigués par cette nuit de noctambules, les chiens finissent par se calmer vers 5h du matin. Ce sont alors les coqs qui prennent le relais. Nous pourrions faire comme les argentins et faire comme eux la sieste l’après-midi. Ben oui, j’aimerai bien, sauf qu’en plein désert, c’est par forcément facile de trouver un coin d’ombre pour se poser quelques heures. Ça devrait être plus simple à gérer en Patagonie lorsqu’il y aura plus d’arbres, moins de chaleur, plus d’altitude et pourrons aussi faire plus facilement du camping sauvage.

A San Agustin, on profite d’être dans une pharmacie (pour acheter de la protection solaire, tout va bien, les mamans ; nous ne sommes pas malades) pour peser nos deux corps musculeux. Résultat des courses, Pierrot a perdu 8 kg et fait 68 kg. Il est un peu dégoûté car il a conservé sa bedaine.

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Quant à moi, j’en ai perdu 15 et ne fais plus que 55 kg. Pour 1 mètre 80, ça me parait un peu juste. Mais bon, dès février, une petite cure de raclette, fondue, tartiflette, crème fraiche et beurre salé devrait régler l’affaire en moins de deux. Rhaaa … , rien qu’en l’écrivant, j’en ai la bave aux lèvres.

Nous arrivons enfin en vue de Mendoza. Le sommet de l’Aconcagua (plus haut sommet du continent) nous surveille depuis deux jours. Nous faisons une pause luxueuse à 3 de Mayo en louant une cabana (un petit gîte). On retrouve le confort, le luxe et l’hygiène occidentale avec un vrai lit où on ne sent pas les lattes du sommier au travers du matelas. Où on ne risque pas d’enfiler ses chaussures avec deux énormes criquets à l’intérieur. Une douche qui ne crachote pas une eau glacée. Des chiottes blanches sans grenouille dedans. Une gazinière pour faire des patates sautées, des pâtes à la carbonara. Un frigo pour y mettre des yaourts, du lait et du beurre (et du vin, on est dans la région de Mendoza quand même). Et le fin du fin, une piscine privative mais que l’on doit utiliser avant dix-huit heures sinon elle est investi par tous les gamins du quartier. On se refait une santé en mangeant et en dormant comme des rois. Je sens que ça va être dur de reprendre la route.

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A024Non, je ne porte pas des bas avec des jarretières, c’est bien mon bronzage de cyclo. Terriblement sexy.

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Requête : Je sollicite officiellement, et devant témoins (les trois ou quatre lecteurs réguliers des lignes bleues du blôgue) auprès de l’équipe Chandoux, la levée d’une des contrainte de son challenge me concernant. En effet, je suis très, trop souvent sur le point de m’écrouler (véridique) accablé par la chaleur de nos régions argentines. C’est pourquoi, j’estime que ma barbe, véritable écharpe en alpaga, même si plusieurs personnes la trouvent très douce, est une source de danger réel pour ma santé. En outre, nos conditions d’hygiène se détériorant avec la multiplication des campings sauvages, le risque sanitaire est lui aussi à prendre en compte.

 

 

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 proverbe : Quand le nez semble petit, c’est que la barbe est grosse.


 

Devinette bonus, trouve la suite :

          Es Pierrot ?

          No …………………………………..

 

 

Les Chandoux, je compte sur votre bienveillance et sur le souci que je sais être le vôtre de me garder en bonne santé. J’attends une réponse de votre part levant la contrainte « barbe » du challenge.

Si cette réponse est positive, dans le prochain post, vous aurez la joie de découvrir un « press book » de qualité professionnelle, du look que vous aurez choisi de m’affubler le temps de quelques clichés en répondant au sondage sur la colonne de droite du blôgue.

Tout le monde est invité à donner son choix dans ce sondage, mais en dernier ressort, si deux « looks » sont quasi à égalité, Chandoux aura la primeur du choix.

Votez !

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La Difunta Correa (où l’on apprend la véritable histoire de celle qui, conne comme pas deux, a donné naissance à un mythe bondieusart très couru dans cette partie de l’Argentine…)

Rappel de ce qui se veut être l’histoire « vraie » (les commentaires supplémentaires seront en vert) :

Au XIXème siècle, une femme, dont le patronyme est Correa, est affublée d’un mari, parti à la guerre et d’un marmot encore au sein. Elle décide, parce qu’il était malade,  de rejoindre son mari. Bon, là, sans que je n’ai encore rien inventé, on sent déjà qu’elle n’est pas bien vive… Elle compte faire mieux que les médecins militaires, sa tisane est meilleure ? Qu’est-ce qu’elle va bien pouvoir faire avec un nourrisson sur le front ? Arroser les ennemis avec du lait maternel ?

La voilà donc partie à travers une zone quelque peu aride (que pour ma part, je n’hésite pas à appeler « désert ») avec un mioche de quelques mois et… un litre d’eau. Bien ! Je n’ai presque pas besoin d’intervenir pour que tout le monde se rende compte qu’on a affaire à du Con de compétition ! Et, malheur ! Elle meurt de soif sur le chemin ! Comment aurait-on pu prévoir cela ! Con, con, con, con, con, con… Elle est retrouvée morte par un quidam le lendemain, mais son enfant qu’elle a nourri au sein jusqu’à la fin est encore vivant ! Miracle ! L’enfant sera adopté et vivra.

Cette Difunta (défunte) Correa, marque encore aujourd’hui le symbole de la dévotion maternelle et de l’intercession divine. De nombreux autels et des offrandes (surtout des bouteilles d’eau) sont présents partout le long des routes argentines.

 

Voilà ce qu’on trouve régulièrement au bord de la route. Ce  n’est pas une décharge, mais des offrandes à la Difunta.

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Et ci-dessous, le site de Vallecito avec la VRAIE Difunta Correa

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Alors, oui… Tout ça, c’est ce qu’on pense être la « vraie » histoire. J’ai, pour ma part, fait des recherches un peu plus poussée, et je pense être à même de vous présenter une version plus authentique de ce navrant fait divers. Voici cette histoire.

 

A la fin du XIXème siècle, du côté de ce qui est aujourd’hui la ville de Chilecito, vivait la famille Correa. Juan, le père, avait épousé Cocona, la mère, un an auparavant. Il faut dire qu’il n’avait pas vraiment eu le choix. Il l’avait en effet engrossé suite à un samedi soir bien trop arrosé, et à cette époque, on ne rigolait pas avec ça… Quatre mois plus tôt était donc né leur petit Augusto.

Si Juan était travailleur, fiable et sérieux, et qu’il ne touchait plus à la bouteille depuis un an, Cocona, elle, était bête à manger du foin. Quant à Augusto, il n’avait pas fallu longtemps à son père pour se rendre compte qu’il était méchant comme une teigne et vicieux comme un néo-fasciste.

Juan devait s’occuper de tout à la maison. Il travaillait toute la journée à la mine, et le soir, il devait faire le ménage, la cuisine, changer le mioche et le laver, ainsi que Cocona assez régulièrement, car il était fréquent qu’elle ne retrouve pas les toilettes. Un soir, alors qu’il préparait le repas, il surprit une fois de plus Cocona en train de « faire la morale » à Augusto. Par « faire la morale », il faut entendre gaver celui-ci de préceptes fumeux, tous plus racistes les uns que les autres. Car il faut savoir que Cocona, en plus d’être très conne, était aussi très raciste. Attention ! D’aucuns me diront que c’est la même chose ! Je dis non ! De nombreux cons sont racistes, mais pas tous. Pour preuve, ce petit schéma mathématique explicatif :

 patates

Comme vous pouvez le constater, l’ensemble des racistes est inclus dans l’ensemble des cons, mais l’inverse n’est pas vrai.

Ainsi, A est un con, mais n’est pas raciste.

Cocona, elle, est raciste, et fait donc également partie de l’ensemble des cons.

Or donc, fi des digressions ! Juan surprenait une fois de plus Cocona à « faire la morale » à Augusto à propos des Chiliens. En effet, pour une raison inconnue à ce jour, Cocona ne supportait pas les Chiliens.

       –   Tu comprends mon chéri, les Chiliens puent… Et puis, ils volent notre travail, on ne peut pas leur faire confiance…

         –  Arrrrheu !

          – Tu dois me promettre que quand tu seras grand, tu ne seras jamais un Chilien ! (Je vous rappelle qu’elle est très conne.)

Pour Juan, ce fut la goutte de Quilmes qui fit déborder le vase, sa famille était chilienne… Il fit donc son sac, prit toutes les provisions et l’argent du couple, et prit ses cliques et ses claques. Il lui était désormais impossible de supporter plus longtemps cette conne qui n’en foutait pas une et ne le reconnaissait qu’une fois sur deux, et ce chiard qui, à quatre mois, lui avait déjà tué deux poules et un chien. Sur le pas de la porte, il se retourna une dernière fois et dit :

          –  Je pars… euh… je pars à… euh… je pars à la guerre ! Oui, c’est ça, à la guerre !

          – Ah bon !

          – Oui, oui, pas la peine d’essayer de me rejoindre, c’est très loin au sud, près du Chili !

          – Ah ! Moi les Chiliens ! Je peux pas les blairer ! Et pis y sont cons ! En plus, les Chiliens…

          – Ouais, ouais, d’accord ! Allez, ciao !

Sur ce, il claqua la porte. Ce fut la dernière fois que Cocona le vit.

 

Trois jours plus tard, alors que Cocona s’étonnait d’avoir vraiment très très faim et de vivre, littéralement, dans la merde, et que Augusto braillait sans arrêt, elle repensa à son mari.

          – Mais oui ! C’est pour ça que ça que plus rien ne va ! Il a dû être capturé par des Chiliens ! Tu vois Augusto, les Chiliens, c’est que des vermines, tu devras toujours t’en méfier et essayer de leur faire le plus de mal possible !

          – OOOOOuuuuuuuuin !

          – Et oui ! C’est la faute aux Chiliens si tu vis dans ton caca ! Ne l’oublie jamais !

          – OOOOOuuuuuuuuuin !

C’est alors qu’elle prit la décision de traverser le désert pour rejoindre son mari. Dans un éclair de lucidité, elle s’équipa d’un outre d’eau, mais elle oublia de la remplir… Elle mit sa plus belle robe rouge, la seule qui était encore à peu près propre, dommage que ce fut une robe d’hiver… Elle enfourna Augusto dans un sac à dos et se mit en route.

La suite, vous la connaissez, un homme de son village la retrouva sans vie, morte de soif, trois jours après son départ. Elle était à trois cents mètres du village et semblait avoir pas mal tourné autour…

Le mioche, lui, s’était débrouillé tant et si bien qu’il était encore en vie, au sein de sa mère. Il entendait encore et entendrait longtemps les derniers mots maternels :

          – Arggghhh…. Soif….. Faute des Chiliens…. Vis Augusto, et venge-moi ! Salopards de Chil….pfff.

C’est ainsi que mourut Cocona Correa et que naquît un mythe dont on se rend bien compte du bien-fondé.

 

Quant à l’enfant, un caprice du sort voulut qu’il fût adopté par une famille chilienne ! C’est ainsi que le petit Augusto Correa devînt le petit Augusto Pinochet…

 

Moralité : il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir de nuisance d’un seul con ! Des milliers de Chiliens peuvent en témoigner.

 

 

 

Le jeu du KIKORAlboudbeufavarié :

 

Petit point sur le classement. Pas forcément dans l’ordre (ça ménage le suspens), le trio de tête est désormais constitué de Chandoux (beaucoup de points fidélité et un bonus de + 3 en promesse de fondue), Raph’ (pas mal de points grapillés sur les devinettes), et Olive (avec des points de transport à l’aéroport et une prime de contacts fréquents sur Skype).

 

Réponses aux devinettes du post précédent

 

Devinette 1 : Un point pour Balce. La réponse était quatre. Avec des pataugas et du patchouli, plus une paire de gros pétards, on est paré pour voir quat’ nandous… (pour ceux qui ne la comprennent pas, essayez de la lire à voix haute, sinon, allez voir la réponse de Balce dans les commentaires).

 

Devinette 2 (celle-ci était « sérieuse » et faisable, si, si…) :

a-      Un point pour Raph’. Béa avait, en effet ses pneus bien gonflés à 4 bars, alors que les miens ne l’étaient qu’à un peu plus de 3 bars. (A noter qu’ils étaient gonflés grâce au compresseur du « prénom »qui, comme par hasard ne fonctionnait plus très bien avec MON vélo. Pour me retarder ? coïncidence ?? Complot !)

b-      Une fois remis à 4 bars pour tout le monde, Béa ne va aussi vite que moi dans les descentes que quand il y a un vent de dos presque aussi rapide que notre vitesse de descente (ça marche surtout dans les faux plats avec un vent de 30 à 40 km/h). Dans ce cas, son manque d’aérodynamisme (de pénétration dans l’air) est compensé par le vent arrière (effet voile de bateau).

 

Devinettes du jour :

 

Devinette 1 : Complétez la phrase suivante grâce à l’indice dessiné ci-dessous.

Cane-lionne

Nous avons traversé un superbe ………………………………………………

Indice supplémentaire : ce sont des femelles.

 

Devinette 2 :

Préambule : Pour résoudre cette seconde devinette, il faut savoir jouer au « C’est toi…. » Pour ceux qui ignorent en quoi consiste cette activité linguistico-ludique très prisée des Terr’Ailleurs, j’en rappellerai rapidement le principe.

Le « C’est toi… » consiste à reprendre un terme précédemment dit par le partenaire en lui adjoignant au préalable la formule « C’est toi ».

Exemple :

          Tu as rempli la grande gourde ?

          C’est toi la grande gourde !

Notez bien qu’il est assez déplacé de faire suivre un « C’est toi… » de l’interjection « Xing ! »

On fait assez facilement et relativement souvent des « C’est toi… » à partir de mots polysémiques comme gourde ou cruche ou encore pédale…

Exemple de répétition (salut les Rosebud) :

          T’as branché ta pédale ?

          C’est toi la pédale !

Néanmoins, il existe des « C’est toi… » beaucoup plus raffinés qui consistent à reprendre un groupe de mots en apportant une toute petite altération à ce groupe de mots (une consonne suffit) pour lui faire prendre un sens différent.

Ex : Tonin est en train de se bâfrer une poire devant la télé, son correspondant allemand à côté de lui. Sa mère entre dans la pièce.

          Dis donc Tonin, tu pourrais donner une poire à l’Allemand !

          C’est toi la poire à lavement !

Petite altération, le son [L] se transforme en son[v] et le « C’est toi » fonctionne. Tonin hérite ainsi d’une belle paire de taloches, mais a réussi un très très beau « C’est toi… »

C’est un « C’est toi… » de ce type que je vais vous demander de trouver. Non seulement le « C’est toi… », mais aussi la phrase originale le précédant ! Plusieurs indices vont vous y aider dont surtout la photo ci-dessous.

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En voyant ceci :

          Oh regarde, c’est dégagé ! On voit très bien ……………………………………………………………….

          C’est toi ……………………………………………………………………….. 

 

Donne- moi les deux éléments manquants.

 

Indices supplémentaires :

1.       Nous sommes très proches de Mendoza.

2.       Ce « C’est toi… » serait particulièrement adapté à une réponse à Nadine Morano, Chrisitne Bravo, ou encore Isabelle Alonso.

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Devinette 3 :

Que représente ce panneau ? Attention, c’est difficile !

Indice : c’est un vrai danger pour tout le monde.

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A ce jour, le compteur affiche plus de 6000 kms

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Challenges : Doudou, Raph  et Manu si on arrive à avoir une connexion digne de ce nom

Message personnel : à notre ch’tite nièce Melody  (j’avais prévenu Pierrot que ce n’est pas approprié pour une enfant de deux ans. Désolée d’avance pour les cauchemars. « A pas peur ! »)

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30 réflexions sur « Tres de Mayo »

  1. Réponse 1 : canyon
    Réponse 2 : c’est toi qu’a une belle paire de loches
    Réponse 3 : Danger traversée d’enfants.
    Bisous.

  2. Le collier, le collier, le collier !!!! Des biz à vous 2 et à la canyon. Pierrot tu prends le départ de la transat Jacques Vabre ou pas ?

    1. Le collier égalité avec les bacchantes ! Vous aurez les deux dans le press-book. Bien sûr que je fais la transat ! Avec une pauvre connexion défaillante tous les 5 ou 6 jours, on devrait arriver à peu près en même temps. Xing !

  3. 6000 bornes et tjs le même bide!!!! Forcément vous êtes couchés toute la journée…
    Béa, au bout de la voie verte, une raclette t’attendra!!!
    Bises les amis.

  4. salut ZZ top, je te propose de ne garder que le bouc dans un premier temps ou encore que la moustache…
    devinette 2:
    « Oh regarde c’est dégagé on voit très bien la neige sur la montagne Aconcagua »
    « C’est toi le con qui boit la neige…(mouais…) »
    devinette 3:
    « attention ! les études me poursuivent… »

  5. Salut les mecs!
    J’étais trop impatient d’avoir de vos nouvelles:
    Bon, passons aux devinettes, je suisz chaud!

    1) es Pirrot? No es un llama!
    2)nous avons traversé un superbe canyon (cane lionne)
    3) le c’est toi: c’est dégagé,ce serait pas l’Aconcagua?
    non, c’est toi la conne qu’aboie!
    4) Panneau: attention enfants qui vont à l’école avec une pochette ou qui vendent des tickets de tombola!

    Petite devinette pour toi mon Pierrot: A partir de la photo où vous sautez dans la piscine (en vous bouchant le nez bande de tapettes) essaie de trouver ce que je préfère chez ta femme Béa…?
    Si tu trouves pas, tu me mets un bonus……

    Question: si j’vous offre une bouteille de vin pour la fondue, tu me mets combien? (chix: blanc ou rouge)

    biz, je vous aime

    1. Salut l’handicapé ! Impressionnant ! 3 points sur les devinettes ! Chapeau bas ! Avec en plus un bonus de 2 pts pour le chablis, tu assures grave !
      Ce que tu préfères chez Béa, c’est bien sûr la partie blanche de ses cuisses !
      Biz

  6. bonjour les cyclistes!
    je viens de rattraper d’un coup 2 aventures. je n’avais pas eu le temps d’ouvrir la précédente! il pleut tellement ici que nous sommes les yeux rivés sur les fenêtres à regarder l’eau tomber! quand je vois que vous êtes en pleine chaleur et dans le désert! cela fait rêver!j’aime toujours autant votre histoire. (on va pouvoir t’appeler bientôt « Bellemare » en pensant à même prénom !!!…) merci en tout cas de ces narrations!!!et au risque de faire « maman »…faites bien attention à vous…
    bises à vous

  7. Devinette bonus : Es Pierrot ? No, este es Jesucristo

    Cela m’amène à parler sérieusement du 2ème challenge mis en péril. Puisque risque sanitaire il y a, il est bien évident que nous acceptons un aménagement dudit challenge.

    Donc, je propose de modifier la devinette bonus par : Es Pierrot ? No, este es Nicolas Canteloup.

    Bien sûr la bise au douanier (peu importe sa nationalité du coup) reste de mise car je ne pense pas que cela impactera ta bonne santé, ni la sienne, ni celle du lama, ni celle de la prostituée au sac à main blindé… Tu verras tu n’auras plus chaud la cabeza. Ne me remercie pas, ça me fait plaisir !

    1. Quant à sacrifier ma magnifique crinière en poil de cheval trop gras, tu rêves tout d’bout ! Je ne laisserai pas ton goût étrange pour les hommes dégarnis priver la gente féminine argentine de ce petit coin de paradis quand je passe à vélo…

      1. Je te rappelle que c’est de mon challenge dont il s’agit donc c’est moi qui fixe les règles (b… de m…) : Donc si 10 lecteurs assidus et passionnés votent pour un look Canteloup, Lenglet, Mr Propre confondus, ce look sera le seul et unique qui remplacera la barbe de 6 mois. En l’absence, le challenge sera invalidé même avec une moustache Dali, Moustaki ou même Hitler. Il suffit d’envoyer un message avec la mention « Pierrot, boule à zéro ». Tu verras, tu gagneras en aérodynamisme ! (Je suis sadique, j’adore ça !). Et pas de messages non édités, ce serait pô bien !!!

  8. Entre deux études de marché sur les pulvérisateurs viticoles, ça devient dur de tout lire, et pour les devinettes je suis déjà nulle d’habitude, mais alors là c’est carrément le néant, mon cerveau est entièrement dirigé vers les modulations de doses intra-parcellaires.
    Bon, vous êtes tout maigres, la prochaine fois je viens avec vous, parce que je suis verte que Béa fasse 20cm de plus que moi et 13kg de moins!!!
    Je n’ai trouvé aucun message pour Meulody, je pense qu’il y a un problème technique… J’ai voulu vous envoyer une vidéo sur laquelle elle mange un yaourt, et je lui demande de dire bonjour Tonton bonjour Tata, et elle me répond « je MANGE!!! ». Dommage, ça passe pas dans les tuyaux!
    Bises, amusez-vous bien, et gaffe à l’eau, faudrait pas finir comme cocona!

    1. Piouh, ça a l’air passionnant comme des études de compta, tout ça.
      Problème technique résolu, tu trouveras la vidéo au début de la page « messages ».
      Grosses bises à tous les trois et une nouvelle fois très bon anniversaire à la nénette.
      Ah au fait, n’envies pas ma taille de guêpe, c’est pas franchement appétissant. Y’a plus rien à bouffer la dessus.
      Garde ta vidéo sous le coude, ça a l’air très drôle.

  9. Pierrot, surtout ne change rien, ni la moustache, ni la barbe, enfin rien… On aurait trop peur que tu perdes de ton inspiration!!!! Béa, t’as maintenant la taille mannequin…. Tu peux changer de boulot! Essaies de moins pédaler et de plus manger de parillas (prononcer en argentin : paricha) : petit barbecue de table avec une montagne de viande accompagnée de papa (purée). Pierrot, tu trouveras ton T-shirt de la routa 40 à El Calafate (j’en ai acheté un), av san martin (rue très commerçante). A+ les amis, et buvez un bon malbec de mendoza à notre santé.
    Grosses bises tropicales (30°)

  10. Oui, c’est ça, aussi passionnant que de la compta (enfin pour le peu d’EBE&cie que je me suis fadée…)!
    Melo vient de voir la vidéo, environ 15fois… Réaction: « Encore teuplé! » Puis, lorsque j’en ai eu marre et que j’ai dit: « Melody c’est l’heure de la sieste »: « Oh non pas tout de suite, encore tonton bouhouhouhou!!! » (A la fin c’est moi qui gagne, quand même…)
    Bisous à tous les deux, profitez bien!

    1. Fred Tousch, ton pote de Tours, dans le film les profs. Trop facile quand la réponse apparait dans l’onglet de la photo. Ceci dit, j’aurai bien été incapable de le reconnaitre étant donné que je garde en mémoire le Fred période Arkaos.

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