Morro Bay

 14/09/2013 : Morro Bay

Avant de quitter Marina, nous avons fait la connaissance de Dominique et Barbara. Eux aussi souhaitaient rester une soirée de plus alors que le camping était plein. La patronne leur a alors dit de nous trouver pour nous demander l’autorisation de planter à côté de nous. Pas de problème, du coup, ils nous ont offert une bouteille de vin « français ». Enfin, c’était écrit  en français sur l’étiquette et nous avons passé une soirée d’enfer sur notre carré de pelouse en dansant sur des airs de salsa.

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Le lendemain, Dominique nous prévient que des baleines ont été vues dans la baie la veille au soir dans la baie. Nous cavalons comme des lapins sur la plage, limite si nous n’avions pas encore la brosse à dent dans la bouche, mais nous ne les verrons pas.

Nous avons repris tout doucement notre route vers le sud. Nous sommes en effet en avance sur le timing. Nous devons prendre notre avion à Los Angeles le 25 septembre. Nous avons donc une grosse dizaine de jours d’avance. Nous suivons donc la highway 1 et arrivons au niveau de Big Sur ou nous campons au milieu des séquoias.

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La route serpente à flanc de falaises. Les paysages sont très sauvages. Tous les matins, un épais brouillard recouvre l’océan et ne se lève que vers midi. Il fait à peine plus de vingt degrés, du coup, nous n’avons pas encore pu nous baigner dans l’océan. On attend d’être à Malibu pour pouvoir flamber avec notre bronzage de cyclistes. D’ailleurs, en parlant de cyclistes, on en croise de plus en plus sur les routes. On a même vu des vélos couchés et des trikes (vélos couchés à trois roues). Du coup, c’est un peu la crise du logement dans les campings. En général un emplacement coûte une trentaine de dollars sur la côte, mais dans les campings des state parks, certains emplacements sont réservés pour les non motorisés au tarif de 5 dollars par personne. Autant dire, qu’il vaut mieux arriver tôt pour réserver son emplacement.

 

 

 

Tout le long de la route, nous croiserons une multitude de bestioles : mouettes des neiges, vautour, lions de mer, cormorans, phoques, dindons sauvages, condor de Californie, éléphants de mer.

Un point bonus à celui (membre du ReNArd ou pas) qui parvient à me donner le nom de ce vautour noir et blanc sous les ailes que nous voyons par centaines depuis deux ou trois semaines. Sur la vidéo, il apparait en deuxième, après les mouettes des neiges, il doit faire environ 1,50m d’envergure.

 

 

On était super content de voir un condor (cf : la vidéo). Ils sont très rares. Vous aurez d’ailleurs remarqué avec votre œil de lynx (« bobcat’s eye » en anglais. Ah, vous voyez que je fais des progrès) que la bestiole à un système de repérage sur l’une de ses ailes. Nous ne savons pas pourquoi, il restait sur la terrasse de cette maison. Heureusement que c’est un charognard et que du coup il ne se nourrit que de cadavre, car le bichon de la maison n’aurait pas fait long feu.

Nous avons testé pour vous les Mac Do américain, histoire de voir quelles sont les différences avec les nôtres. J’arrive donc au comptoir et vise une pub avec un hamburger qui m’avait l’air prometteur, un pain sympa avec des graines, du bacon, du fromage …, la totale. Et sur l’affiche, il était écrit « quarter pounder ». Je commande donc bravement et fièrement one quarter pounder and potatoes. Le gars me baragouine un truc, dans le doute je réponds « yes ». Les jours impairs je réponds « non ». Je me retrouve alors avec un burger ridicule, style celui du menu enfant avec un pauvre cornet de frites, et je déteste les frites du Mac Do. Après observation, je remarque qu’il est écrit quarter pounder sur TOUS les sandwichs. Finalement, c’est comme si j’avais commandé dans un Mac Do « un hamburger avec des patates, s’il vous plait monsieur ». On comprend maintenant le désarroi du serveur. Bref, après plusieurs essais, sachez que le Big Mac à la même taille que les nôtres, qu’ils ne servent donc pas de potatoes, mais qu’il y a comme dans quasiment tous les fast food, une fontaine à soda. C’est-à-dire que tu paies une fois ton coca et que tu peux ensuite remplir ton verre à volonté, sachant qu’il y a environ six sodas différents. Gros rapace que nous sommes, en général, on ne prend qu’un verre pour deux et on le remplit environ six fois quand on n’est pas très en forme.

Autre anecdote où j’ai encore eu bien l’air con. On rencontre une nana dans un camping qui se présente en disant s’appeler « Winnie », et moi de lui répondre « ah ? like the little bear ». Ben oui, j’avais compris Winnie, comme Winnie l’ourson. A priori le plantigrade est connu aussi aux Etats Unis car la nana d’un air vexé me répond « euh no. Houston, like Withney Houston ». Hi hi, cette histoire date bien de quinze jours, mais elle nous fait encore bien rire. Finalement on se marre beaucoup plus quand on ne parle pas la langue. Qu’est-ce que je vais rire en Amérique du Sud !

 

 

Les solutions, the solutions, las soluciones… tididididi ! (jingle)

 

1)      Quand Maman push, Papa pull (Papa poule !) Bonne réponse de Markus (ou bien des Brody ??) et réveil tardif de Raph’ qui apporte quand même la précision « papa poule ».

 

2)      Le maïs. C’était une question culturelle ! Il faut savoir qu’aux USA, un peu partout, on trouve des toilettes chimiques qui se présentent ainsi :

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La cuve contient un peu d’eau « allongée » de produits chimiques (à base de formol) qui lui donne une jolie couleur bleue.

Or, quand nous passâmes dans ces immensités plates où le maïs (entre autres) poussait à perte de vue, l’odeur me fit furieusement penser à ces toilettes, quand elles n’ont pas été vidangées depuis deux ou trois semaines… Je pensai donc avoir compris ce que les Américains faisaient des susdites vidanges. D’où ce bon mot :

« C’est à leurs dents bleues qu’on reconnaît les gros mangeurs de maïs ! »

Difficile hein ?!

 

3)      Solution du message aux collègues de Rimogne. Vous n’avez pas été attentifs, la solution était donnée par Béa dans son article ! Gilroy (Gilles Roi) mais roi de quoi ??

Mais roi des aulx bien sûr ! Attention, pas comme Boudu sauvé des eaux, mais des aulx, garlic, puisque Gilroy est la capitale MONDIALE !!! de l’ail ! Soyez un peu concentrés !

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On the road (ou l’exemple de trois usagers de la route avec qui nos rapports furent aussi divers qu’enrichissants… Merci Binet)

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 Béa et les motards… Je vous communiquerai, avant d’entrer dans le vif du sujet, le fruit de deux mois d’observation assidue (cela peut tenir lieu de véritable étude statistique étant donnés les milliers de cas observés.) Quand on croise 2 motards (adultes) sur une seule moto, dans 99,9 % des cas, il s’agit d’un homme et d’une femme ! Et dans ce cas, l’homme est devant la femme 100 % du temps ! Etonnant non ?

 Comme partout dans le monde, non ?

 Mais revenons à nos interactions, et une fois n’est pas coutume, je laisse le costume du héros à Béa. Eh oui ! Le pari est risqué ! Si, si, réfléchissez, il est beaucoup plus facile de raconter une bonne histoire et de faire rire avec le Capitaine Haddock qu’avec Tintin ou avec le Capitaine Flam… Si ! Imaginez l’histoire :

C’est Tintin qui repeint le plafond, le Capitaine Flam arrive et lui dit : « Je viens te sauver (ainsi que l’univers) Tintin ! Pas la peine de te tenir au pinceau, je ne vais pas retirer l’échelle ! » Alors Tintin se réveille et crie : « Tchang ! »

Hilarant non !

 Mais bon, je vais prendre un tout petit peu de liberté et vous raconter comment, alors que tous les bidons étaient vides, sur une route déserte, par 40°  à l’ombre, Béa se planta au milieu de la route sur laquelle deux motards arrivaient pour dire :

          Hé ! Ho ! On s’arrête les fiottes !

Les motards, cuir et clous,  lancés à 80, font un écart pour éviter Béa et devant son air décidé, font demi-tour pour s’arrêter à son niveau…

          … ouais, je veux… quoi ? ah, ouais, bonjour. Je veux de l’eau, on n’en a plus !

          (le motard fouille ses sacoches) Ben… on n’a pas d’eau…

          Quoi ? Tu te fous de ma gueule ! Tu veux qu’on crève de soif !?

          Ben… Heu… Ah ! Mon pote doit avoir du Coca !

          Bon ben vas-y ! Ramène le Coca ! J’espère qu’il est frais !

          Ben moyen… Tiens, prends-en un…

          Un ?! T’es con ou quoi ?! Et mon Pierrot, y suce un caillou ? Vas-y files-en deux radiche !

          Ben… D’accord…

 

C’est comme ça que nous avons été sauvés de la déshydratation, par deux motards sympas et grâce à une Béa qui sait faire respecter son autorité !

 

Le fond est là, quant à la forme … j’ai dit merci quand même.

 

Échanges de vues avec un automobiliste qui trouve que les cyclistes prennent quand même un tout petit peu trop de place sur la chaussée qui est payée par le contribuable, et pas pour foutre des vélos dessus, quand même…

Juste avant d’arriver sur la côte pacifique, une petite chaîne montagneuse, des virages en épingle, pas de bande sur le côté de la route… Cet échange n’est pas courant, les circonstances l’ont favorisé.

Je vous écris l’intégralité du dialogue en VO, pour changer, mais fournit également les explications et les intentions en VF.

Pas de bande sur le côté de la route, une belle pente à 7 %, un petit moral et une petite condition physique, je me démène sur mon vélo à 50 cm du bord de la route. Un automobiliste passe, me double en klaxonnant de façon agressive, sans doute pour me signaler que je devrais serrer un peu ma droite, ou rouler dans les charognes du fossé, voire, encore mieux, dans le ravin… Coup de chance, sa vitre est ouverte, sa faible vitesse et les virages en épingles vont me permettre d’échanger quelques amabilités avec ce sympathique quidam !

Je m’inquiète d’abord de savoir s’il a déjeuné et s’il veut partager nos provisions :

          Oh! Do you want some bread!!!?

(NB : l’expression “Tu veux du pain ?” fonctionne un peu partout dans le monde…)

L’homme, qui a l’air repu, décline l’invitation en marmonnant quelque chose du genre :

          … keep right…

Jugeant que l’homme avait peut-être besoin qu’on lui rappelle le code de la route en vigueur à cet endroit, qui veut qu’on partage la route avec les cyclistes, je m’empresse de lui rafraichir la mémoire. Cependant, pour ne pas avoir l’air trop vindicatif, je lui demande d’embrasser sa maman :

          Share the road ! Mother fucker !

Ce sur quoi, l’homme, d’une politesse toute relative, ne daigna ni répondre, ni s’arrêter pour un échange plus approfondi que j’appelai pourtant de mes vœux… Déplorable.

 

Les routards en carbone

Vous avez pu constater dans la vidéo « Californie » qu’il ne fallait pas doubler un vélo couché avant une descente, surtout si je suis sur ce vélo couché… On peut en effet atteindre très rapidement et très facilement des vitesses qui mettent n’importe quel vélo droit dans le vent ! Xing ! (1. Xing. J’y reviendrai.)

Or, sur la côte Pacifique, un profil dit « à bosses », s’est présentée l’occasion que je cherchais depuis le début du voyage, la situation idéale… Un couple, d’une trentaine d’années, visiblement en pleine forme, affutés, les mollets bien dessinés, les fesses ne débordant pas de la selle… Sur un matériel de top-qualité, vélo quasi intégralement en carbone (estimé à moins de 7kg), pédalier à plateau ovale, tenues de soufflerie, en peau de requin, et assorties ! Une parfaite petite équipe professionnelle !

Je les ai vus quand je suis arrivé au sommet d’une longue bosse assez pentue. Ils étaient 200 m plus loin. Lui venait de s’arrêter pour prendre une photo et reprenait la route. Elle, l’attendait 100 m plus loin et est repartie à son tour. La descente avait l’air de faire 1,5 à 2 km et embrayait sur une montée de 5 ou 6 %, un peu plus courte. L’instinct du prédateur m’a saisi. J’avais enfin l’occasion de bouffer du routard-carbone… Avec à peine 300 m d’avance dans la descente, ils n’avaient pas une chance. J’ai lancé, grand plateau, petit pignon… 30 km/h, 40 km/h, la descente est enclenchée, ils sont toujours à 300 m… Je ramène mes genoux l’un contre l’autre, 50 km/h, place mes coudes contre mon corps, 60 km/h, rentre la tête, incline les pieds en avant, tends les doigts, 70 km/h… Et au kilomètre, passe l’homme comme le guépard passe le bébé gnou : « Hey ! Good morning ! » FFFFFFFoooooouuuuuu !

Cent mètres plus loin, c’est la femme qui, paniquée, abandonne totalement sa position « aérodynamique » pour se voir mangée dans un sifflement d’avion de chasse !

L’histoire aurait pu (aurait dû ?) s’arrêter là, mais les routard-carbones ne l’entendirent pas de cette oreille… Vexés jusqu’au trognon d’avoir été déposés par un pouilleux sur un vélo de 40 kg, ils décidèrent de me déposer, à mon tour, dans la montée. Evidemment, je savais qu’ils allaient rapidement passer devant, aussi, je montais tranquillement, au train, en économisant mes forces, comme d’habitude quoi ! Effectivement, au tiers de la montée, ils me passent, à 12 ou 13 km/h, quand je n’étais qu’à 7 ou 8 km/h. Mais, alors que j’attendais un petit signe de la main, un petit bonjour ou coucou, rien… Pas un regard, pas un mot. Ah oui… Ils avaient été bien vexés… Et pour eux, le vélo, ce n’est pas fait pour rigoler ! C’est un sport sérieux ! On s’entraîne toute l’année ! On connait ces bosses par cœur ! Alors toi, mon pouilleux, tu peux faire le malin dans la descente, mais regarde bien comment on te met minable dans la montée ! Voilà ce que signifiaient ce silence et cette indifférence de façade.

Ça m’a agacé.

Alors comme je suis quand même enseignant, j’ai décidé de leur donner une petite leçon d’humilité. Je savais que je n’avais pas les jambes pour repasser devant et y rester toute la montée. Par contre, en appuyant bien et en gérant l’effort, je pouvais prendre la roue… la montée n’était pas si longue. Ni une ni deux, je passe un pignon plus petit, puis un autre, et je me colle dans la roue du bonhomme.

Ça chauffait un peu les jambes, mais le rythme était tenable, et puis je sentais bien que ça les énervait de me savoir juste derrière.

A 500 m du sommet de la bosse, j’e suis encore avec eux. Les jambes tiennent bien le coup. Le souffle, lui, ne pose aucun, mais alors aucun problème… d’ailleurs… mais oui… je ne suis pas du tout essoufflé… Allez ! Je me mets à siffler un petit air de salsa ! Un truc rythmé, bien rapide, qui montre bien que je n’ai pas besoin de ma bouche pour respirer !

C’est comme ça que deux routard-carbones « professionnels » sont arrivés en haut d’une belle petite bosse en tirant à remorque un pouilleux sur un vélo couché de 40 kg et sur un air de salsa !

Fin de la leçon. J’attends Béa en haut de la bosse. « Good bye ! Have a nice day ! »

 

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La chronique du Docteur Sigmund :

Guten tag ! Vous n’êtes pas sans avoir remarqué que depuis quelque temps les malades semblent moins en forme, moins enjoués… Herr Pierrot surtout qui semble un peu blasé, voire déprimé. Cela se ressent d’ailleurs dans sa pauvre prose qui est (chose positive) moins fournie qu’auparavant mais (chose négative) encore plus indigeste ! Ach, ach, ach ! Sacré Herr Mite !

Mais parlons médecine.

Plusieurs explications. La première, et, à mes yeux, la plus évidente, tient à un autre trouble psychologique que nous n’avons pas encore évoqué : la Surempathie de Herr Pierrot !

Ja, ja, c’est peu connu, mais derrière ses airs peu aimable, son intransigeance bourrue et barbue, son mutisme naturel et sa propension à la solitude, Herr Pierrot comprend très bien les sentiments et les émotions des autres, se met très facilement à leur place. Il s’y met même trop facilement, et de façon inconsciente, et de fait, est incapable de supporter physiquement et mentalement les injustices, les peines des autres, les douleurs que les autres éprouvent, etc. Bref, le grand Herr Pierrot est surtout une grosse fiotte ! Ach, ach, ach !!!

Hem, un peu de sérieux. Donc, si l’empathie est une qualité, la sur-empathie est un grave handicap ! (un de plus ! ach, ach, ach !)

Il me semble dès lors évident qu’imprégné, d’une part par la misère culturelle et culinaire de son pays hôte, et d’autre part par l’ambiance automnale, morose et délétère lui parvenant d’Europe, la Surempathie de Herr Pierrot l’a conduit tout droit à la dépression… CQFD.

Heureusement pour vous, le Docteur Sigmund est là pour vous faire rire ! Ach, ach, ach !!!

Auf wiedersehen les couillons !

 

1.       Xing :

Devinette du jour : que signifie ce mot « Xing » que nous voyons souvent sur des panneaux routiers ?

Quant à nous, nous préférons le détourner de son sens et l’utiliser comme une onomatopée… Deuxième partie de la devinette : à votre avis, quand utilise-t-on cette onomatopée ?

 

Dans les rubriques :

Messages : deux messages pour les Raiders VTT. Difficile de ne pas avoir de Chef pour gueuler dessus…

Challenges : challenge de Claire. Pour celui des filles, la vidéo des animaux se trouve dans le corps de l’article !

19 réflexions sur « Morro Bay »

  1. Salut les mecs!
    Plusieurs choses à signaler:
    Tout d’abord, la vidéo avec la faune californienne est tout droit tirée de arte. On nous la fait pas!
    Ensuite, quand y a un stop, on s’arrête! Surtout quand c’est filmé!

    Au sujet de xing: XING est un terme semi-phonétique: le X est une croix (Cross), et on ajoute ing, ce qui donne Crossing.
    C’est peut-être le bruit que tu fais à chaque fois que tu doubles des carbones.

    Sinon, je me fais opérer le 1er octobre et j’ai 3 mois d’arrêt!!! On reviendra presque ensemble. Allez, xiiiiiiiiiiiiiiing!

  2. x ing : carrefour ou passage ou traversée : crossing
    onomatopée utilisée quand on chante : … ???
    I’m singing in the rain…
    Bisous à vous deux…

  3. Salut Pierrot, bonjour Béa,
    l’explication pour Xing a déjà été donné par l’inénarrable Raph’, qui prend 3 mois de vacances au frais de la princesse pour écrire son 2e livre (d’une main) « Lupanars des Ardennes » un livre écrit à la force du poignet.

    Pour l’onomatopée je dirais que Xing! c’est le bruit que fait l’épaule de Raph’ quand elle se déboite ou quand on découvre son burger au McDo et qu’on est déçu on dit Xing! (shit + fucking = shing ou Xing) ou bien quand on voit un grand oiseau noir on dit Xing parce que the crow sings.

    Je sais c’est bof mais je viens de me réveiller.
    Xing you

  4. Dommage, je viens de voir les réponses de « Xing ». Mais je le savais bien sûr…
    Vous criez « Xing » chaque fois que vous arrivez à 80 km/h sur un croisement et que vous n’avez pas le temps de vous arrêtez. Vous espérez alors qu’en étant prévenus, les autres s’arrêteront à votre place. En fait, « Xing » est un synonyme de « chaud devant » ou « cassez-vous ». Mais vous avez peur de ne pas être compris et c’est un peu long. Alors que « xing »… c’est efficace… Vous êtes des génies !

  5. Bien Pierrot, bouffe-les les carboneux !!
    Sympa vos vidéos, je vois que vous respectez autant que moi les copyright

    Xing = crossing = croisement

    Devinette, que veut dire Xmas ?

  6. bonjour tous les deux
    je pensais que « Xing » voulait dire quelque chose comme « banzaï »…écrit ou dit à la fin d’une aventure…autant pour moi!!!
    je suis sidérée de la vitesse que vous atteignez avec vos vélos. est ce vrai? véritablement vrai???
    j’aime lire vos aventures. cela me détend. bonne continuation.

  7. trop les boules d’être au travail sous la pluie ( et de se taper des réunions le mercredi après-midi) pendant que vous faites des films pour le national geographic!!!
    bisous

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